Nous sommes tous faces à ce spectacle vivant et planétaire. Subjugué, totalement hypnotisé face à tout ce qui se montre, tout est là pour capter la moindre de notre attention. Tout est là pour nous immobiliser face au spectacle toujours plus délirant qui se passe devant nos yeux. Nous ne voyons que cela, nous ne réagissons seulement à ce que l’on voit. Pire, toutes nos pensées et tous nos discours sont envahis par tout ce qui se passe et tourne sans cesse autour de ça.
Tout est fait pour nous enfermer, nous immobiliser face au spectacle d’horreur qu’il mette en place, en coulisse, afin que l’on ait toujours plus peur. À travers cet effroi, nous ne pouvons que continuer de voir, encore et encore, tout l’horreur de ce qu’est capable de produire l’être humain. Voir le pire pour sans cesse qu’il nous nourrisse et que cela devienne banal, car ainsi, on peut accepter toujours plus pire.
Voilà ce que fait ce spectacle, voilà ce que prépare sournoisement en coulisse tous nos flamboyants dirigeants. Ils veulent nous transformer et nous modifier à l’extrême à travers les flammes de leur enfer. Ceci est leur but inavoué, leur plan machiavélique, mais il ne pourra aboutir qu’à travers une minorité de personnes.
Ils prennent de moins en moins d’informations du système et se tournent de plus en plus vers d’autres canaux qui leur montrent tout le contre point de ce qui se passe et donc qui crée tout le contre poids de ce qu’ils étaient habitué à voir. Un équilibre se crée et permet de commencer à remettre l’ordre établi. La pensée s’éveille, l’esprit critique grandit et l’être plus équilibré que jamais reprend peu à peu toute sa présence d’esprit. Alors sa conscience se réveille, puis grandit, murit et cherche par tous les moyens de reprendre toute sa souveraineté au monde, aux autres et au système.
Derrière les rideaux du spectacle vivant se trouve l’appel à sa réelle liberté, l’appel à sa réalité essentielle, optimale et qui le nourrira enfin d’expériences merveilleuses. À travers ce renouveau, l’être, emplie de toute la beauté qu’il retrouvera de toutes parts, lui entrouvrira alors, le chemin qui laissera éclore tout l’être infini qu’il a toujours été.