L’être humain ne sait pas qu’il existe d’autres manières de fonctionner et donc d’autres manières d’être au monde. Il ne connait qu’une seule possibilité qui est la sienne actuellement. Tout son fonctionnement est basé sur la mémoire de son expérience. Tout ce qu’il a vécu la façonner à entrevoir le monde tel qu’il le voit maintenant.
Face à ses doutes, face à toutes ses croyances, il expérimente son monde, car il ne sait que créer même si cela reste dans le domaine de son inconscience. Il se crée sans cesse, il se façonne et se structure constamment afin d’expérimenter toutes ses croyances et donc toutes ses limites. Ses limites deviennent les marches de l’escalier qu’il parcourt. Cet escalier tourne sans cesse autour de lui puisqu’il est l’axe et le centre de tout ce qu’il vit.
Il peut descendre ou monter, ou bien se rapprocher ou s’éloigner de lui-même, il reste pourtant sans cesse sur la voie de tout ce qu’il est. Parfois, il peut se perdre, et s’éloigner tellement qu’il en oublie son centre, son axe et donc tout ce qu’il est, mais il reste quand même, quoi qu’il arrive, dans la voie de sa propre vérité.
On croit devoir faire des choses pour réaccéder à son être réel alors qu’il n’y a rien à faire d’autres que de ne plus écouter toutes ces voix qui nous perdent. Ces voix issues du monde de dehors comme celles issues du monde dedans sont seulement là pour nous souffler quoi croire. Ainsi de manière indirecte, à travers tout ce que l’on croit grâce à la solidification de cette narration à outrance, c’est ce que nous créons alors sans cesse dans notre monde.
C’est ici, face à tout cet abyme, que nous y sommes tous confrontés ! Nous sommes face à la toute-puissance de notre propre pouvoir, mais ce pouvoir, comme nous ne le comprenons plus, d’autres l’utilisent contre nous.
Une fois que l’on comprend pourquoi nous transférons sans cesse notre pouvoir chez les autres ou même dans le système, alors il devient clair que ce que nous fond subir le système, est là pour sans cesse nous éclairer de tout ce que nous ne voyons plus. Une fois que l’on ouvre les yeux sur toute la captation de notre pouvoir, on devient alors capable de le récupérer.
A partir du moment où il est récupéré ou compris puisque l’un ou l’autre sont équivalents, alors on est à même de pouvoir l’utiliser par soi-même et en toute conscience pour créer la réalité que l’on veut vivre. Tant que nous ne comprendrons pas complètement tout le pouvoir qui habite sans cesse en nous, ce pouvoir se retournera contre nous pour que nous puissions alors le comprendre et l’utiliser en toute conscience.
Dans cette manière de voir, l’autre n’est plus jamais un problème, mais il devient sans cesse la solution qu’il y a vivre pour pouvoir faire émerger une nouvelle compréhension de soi et donc du monde. Ainsi, il n’y a plus rien de négatif ni même de positif, puisque l’on comprend que grâce à cette polarisation, on peut faire toutes les expériences imaginables.
Cette perspective pointe vers une compréhension unitaire de la vie dans laquelle la conscience infinie et totale peut s’exprimer librement dans toutes les expressions possibles. Nous sommes tous cette conscience infinie et totale et chacun exprimons singulièrement et donc à notre manière toute notre expérience de vie.
Tout ce que cela implique, c’est vous, toujours ! Car tant que vous ne vous impliquerez pas dans votre vie, d’autres manœuvrerons sans cesse à travers vous pour vous faire vivre la vie que vous vivez actuellement. Vous avez sans cesse le choix, mais le choix à un moment donné, il faut le prendre entièrement ou sinon vous continuerez de suivre les choix des autres et resterez alors ancré dans cette réalité où vous n’avez plus aucun pouvoir.