Tout ce qui se passe à l’extérieur, se déroule aussi à l’intérieur puisque tout ce qui est en haut se retrouve aussi en bas pour faire les miracles de la chose unique comme dit la maxime. La chose unique est ce que nous sommes tous, nous sommes le miracle de la vie, mais comme nous ignorons tout de ce miracle, nous souffrons de ne pas comprendre qui nous sommes réellement.
Comme tout est un, tout nous parle, puisque tout se réfère à soi. Ainsi tout est à la mesure du sens que nous y projetons. Plus nous nous ouvrons à cette gymnastique du sens et plus la signification peut éclore et s’agrandir peu à peu jusqu’à tout pouvoir inclure. Finalement, dans notre vie, tout est à inclure parce que tout est nous. Si nous arrivons à pouvoir entrevoir que tout nous parle toujours, nous apprendrons ainsi à communiquer avec l’essence même de tout ce que nous sommes.
Cependant l’être vit puisque tout est signification, mais le sens ne peut qu’éclore en chacun, puisqu’il appartient à nous de l’entretenir comme un feu afin qu’il puisse nous éclairer toujours plus de sa haute intelligence. Ce feu tant qu’il n’éclaire pas, il brule, mais juste assez pour que l’on apprenne comment l’utiliser afin de pouvoir se mouvoir dans tout ce haut sens.
La souffrance est comme ce feu, car elle est là pour nous apprendre tout ce que nous ne voyons pas encore de nous-même. Une fois vu, compris et donc intégré, il n’y a plus besoin de souffrir puisque c’est la conscience elle-même qui s’élève, qui élève l’être à son niveau, à sa vision et donc à son intelligence.
La musique des sphères harmonise l’être à la nature de ce qu’il est réellement. Quand le vivant s’ouvre en nous, tout nous parle d’une nouvelle langue. Cette langue vivante est notre chant le plus merveilleux, car il permet de redonner vie à tout ce qui est inerte.