La vie est simple mon enfant, tout est en œuvre pour le plus grand bien de tous ! je sais bien, ce n’est pas très clair au début car tout te parait si faux et tellement sombre et voire même parfois terrifiant mais ne t’inquiètes pas trop de ce que tu vois pour l’instant car tu ne perçois qu’à travers le prisme déformant de toutes croyances.
Toutes tes croyances sont devenues les gardiens de ton être le plus secret car en eux il n’y plus d’espace pour voir correctement ce tronc commun qui lie chaque chose, chaque être à l’ensemble, à la totalité et ainsi sans cette vision unitaire tout te parait opposé, fragmenté, ligoté par le poids de tout se que tu y projettes. Tout est très simple mais tant que tu ne le vois pas à travers le regard de l’œuvre commune tu n’y verras hélas rien d’autres que tout ce que tu imagines.
Ce que tu imagines est une sur impression de ce qui est ! Cette image en toi s’intercale entre l’œuvre commune et ton œuvre personnel et tant que tu laisseras cette image s’interposer entre toi et tout le reste, tu ne pourras pas voir les choses telles qu’elles sont mais seulement comme tu les imagines.
C’est en cela, que tu te vois tout le temps car tout ce que tu vois à l’extérieur reçoit sans cesse toute la forme de la projection de tes croyances. A travers ce champ chaotique qu’il y a en toi, tu alimentes ce chaos, cet abyme dans tout ce monde extérieur. Ta vision est déformée seulement par la falsification de la forme en toi. Tu n’es pas cette forme, cette image, ce personnage ! Tu n’es pas cela mais tant que tu le croiras, tu vivras à hauteur de toutes ces croyances limitées, inversées, dénaturantes même.
Dans leur monde la forme est reine et dans son flux d’images seules les fausses histoires se donnent car tout est inversé, falsifié, utilisé à des fins de segmentation extrême. Mais écoute bien, peu importe toute l’extrême séparation de ce monde, seule l’image en toi de te croire séparé alimente leur monde. Une fois que tu as compris cela leur monde est mort puisque seule la vie qu’il y a en toi peut tout faire germer, soit leur monde de séparation soit un monde d’unité.
Tu es venu pour ça, pour laisser fleurir en toi, l’unité de toute chose en ce monde où la séparation règne. Voilà le cadeau que tu es venu offrir à ce monde, ta propre unité retrouvée qui telle une lumière éblouissante viendra révéler à tout ceux qui croiseront ta route, toute leur unité oubliée, là garder derrières les murs de toutes leurs croyances accumulées. Ils pourront grâce au miroir merveilleux que tu es, se revoir eux-mêmes mais à travers toute leur infinité, à travers la vision réelle de leur unité retrouver.
Quand tu verras chaque chose, chaque être comme toi-même puisque nous ne faisons qu’UN, alors tu découvriras que tout coule de source, que tout est simple et que tout œuvre pour le plus grand bien de tous. Là à travers se regard, la vie sera des plus simples mon enfant.