Il y deux regards, deux façons de voir les choses, la première qui est celle dont on a le plus l’habitude : est notre manière extérieure de voir les choses. Dans cette vue il est facile de se perdre sur la superficie de nos vies, tournant sans cesse en rond autour de ce que l’on ne voit jamais, c’est-à-dire soi-même au centre puisque l’on regarde sans cesse vers l’extérieur.
C’est là, où l’on se sent déstabiliser car entre ces deux mouvements tout vacille, tout bouge car tout est en déséquilibre. C’est un passage normal, car il préfigure l’ancrage à venir au centre de son être puisque c’est le début du mouvement du retour vers cette vision intérieure. Tant que l’on est pas déstabiliser dans toute la focalisation du monde du dehors, tout va bien, tout suit son sens comme un chemin qui va sans cesse à l’extérieur. Mais quand il se passe un événement extérieur ou même intérieur qui change notre vision ou notre regard alors tout ce déséquilibrage entraine avec lui une dynamique pour nous permettre de passer d’une vision exclusive et extérieure envers une vision inclusive et intérieure.
Pour permettre d’ancrer ce centre en nous, il faut comprendre juste le processus qui va de l’un vers l’autre pour savoir comment y réagir. Quand tout bouge c’est que nous ne sommes ni dans l’un ni dans l’autre, ni dans le regard extérieur ni dans le regard intérieur, nous sommes en quelque sorte entre les deux et donc c’est pour cela que l’on sent tout ce déséquilibre en soi. Nous perdons ainsi le nord, notre verticalité, notre assise, notre équilibre qui est toujours en rapport avec notre centre puisque tout part de là.
Une fois atteint cette ouverture intérieure, l’être découvrira tout un monde merveilleux car il aura accès grâce à l’ancre de toute son intériorité à tout un univers riche de toutes les possibilités. Ici il passera ainsi à un tout autre niveau de conscience celui qui est au-delà du mental et ainsi au-delà du chaos de ce monde extérieur car il aura réussi à réordonner tout son monde intérieur.