Le concept de l’âme se base sur, tout ce que nous sommes. Ce tout que nous sommes sans cesse et dont nous ignorons tout est notre âme, c’est-à-dire l’expérience multidimensionnelle de toutes les expressions de notre être total dont nous ne sommes qu’une partie. J’emploie ici ce terme dans une vision non religieuse, mais à travers un point de vue unitaire et donc globale.
Je m’efforce de vous montrer toutes les limites de notre mental, car il ne peut exprimer que des conceptions inhérentes à ces propres limites. Le mental est ce qui limite puisqu’il permet seulement de formaliser et de rendre intelligible l’expérience de notre réalité qui reste limitée, divisée, temporelle et sans cesse duelle. Pourtant, nous ne sommes pas que cela, et si nous continuons de rester enfermés dans le bocal de toutes ces limites, cela nous empêchera alors de pouvoir faire l’expérience de tout ce qui existe hors de ce bocal illusoire.
Le mental est la structure et donc la limite de ce bocal, tout en étant aussi l’eau dans laquelle vous vivez à travers toutes vos pensées et croyances. L’Âme est tout ce qui existe à l’extérieur comme à l’intérieur, car elle est ce tout que nous ignorons encore. Ce tout communique sans cesse avec nous à travers les parois de ce bocal, mais comme son flux arrive de l’extérieur du bocal, son rayon est toujours inversé, et donc nous ne pouvons pas l’interpréter, comme nous nous basons seulement sur nos croyances limitées.
Ce langage provient du plus profond de notre être et pour cela, nous ne pouvons pas l’atteindre à travers nos conceptions mentales, mais seulement le laisser éclore en nous. Nous ne pouvons pas l’enfermer dans nos logiques binaires et paradoxales, car il utilise des moyens et des significations qui nous dépassent. Nous devons être humbles devant la vie et pour cela seule l’ouverture et finalement le vide peut nous y aider.
Derrière la façade de tout ce que l’on croit, existe et persiste l’enfant que nous sommes encore. C’est seulement quand nous aurons rouvert les bras a toute notre innocence et donc à l’enfant qui est encore là, que l’on pourra recommencer à écouter cette langue de l’Âme et jamais avant.