Il suffit d’un pas pour avancer réellement… Mais l’inconscience guette, toute apparition de la conscience est de suite contenue, traitée et mise au placard pour arrêter toute véritable prise de conscience qui ferait alors apparaitre des failles ou des interstices dans la masse de toute cette inconscience. Il n’y a pas la place pour la lumière ici, pas de place pour la clarté, seulement suivre, sans cesse, bêtement, gentiment, sans réfléchir, sans questionnement, juste comme tout le monde.
Mais où vont-ils vraiment tous ces inconscients, le savent-ils vraiment ? Et tout ce qu’ils savent, est-il vrai que tout cela est faux ? Mais faux comment ? Comment la fausseté pourrait-elle subjuguer les masses ? Ils sont inconscients, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas…
Ils sont tous enfermés dans l’espace de leur tête, croyant vivre une vie saine, libre, et même parfois tumultueuse. Mais cela reste illusoire, sans cesse ! Ils sont enfermés dans leur esprit, imaginant vivre leur vie alors qu’il se désactive sans cesse à travers cette passivité extravertie. Que de paradoxe, que de dilemme, mais finalement que d’inconscience !
Il suffit d’un pas pour avancer réellement, mais tant qu’il est fait dans la tête… Voilà, où ils en sont, ils ne sont pas sortis de leur tête, du monde qu’il projette sans cesse et dans lequel, il s’enferme à croire qu’ils vivent. Ils sont inconscients du monde qui est en dehors de leur crâne. Ils vivent dans un bocal mental dont des milliers d’images générées, leur font croire qu’ils œuvrent dans le véritable monde.
Ce n’est pas le monde dans lequel ils sont, ils sont dans son inversion, ils sont dans une réalité virtuelle qui les empêche de pouvoir s’ouvrir à la réalité qui se cache derrière. Tant qu’ils continueront d’œuvrer dans cette illusion, ils ne pourront pas prendre conscience de ce qui se passe réellement et donc ils ne pourrons tout simplement pas sortir de leur propre inconscience. Mais quel est le rapport avec cette inconscience lumineuse ?
Cette lumière est une part de nous qui s’exprime sur l’extérieur pour que l’on puisse la suivre telle un guide afin de nous acheminer vers une meilleure compréhension de soi, du monde, des autres et comprendre ainsi que tout ce que l’on vit à un sens. Ce sens est dans cette lumière que nous projetons sans cesse, car il est le fil d’Ariane qui nous aide à retrouver le chemin à travers tout le labyrinthe égotique et mental dans lequel on s’est perdu.
Ce monde illusoire l’est tout autant dans notre tête qu’il est à l’extérieur, mais avant de pouvoir traverser ces deux réalités qui interférent avec notre réalité essentielle et authentique, nous avons besoin d’une boussole pour nous permettre d’avancer sereinement à travers toute cette virtualité et surtout pour ne plus jamais s’y perdre.
Ainsi, nous sommes inconscients de ce que nous projetons. Comme nous ne voyons jamais les choses comme elles sont, mais seulement à travers toutes les images que l’on superpose, elles nous font vivre uniquement à travers leur prisme et point de vue déformée.
Ainsi l’inconscience lumineuse arrive quand nous comprenons que nous ne faisons que sans cesse projeter ce qu’il y a en nous. Quand nous le comprenons, notre expérience passe de l’inconscience à la conscience à travers la compréhension de ce que l’on projette. Ainsi, on ne se confronte plus aux autres ni au monde extérieur, mais seulement à nos propres images, qui une fois intégrer illumine notre intériorité de toute son intelligence infinie.