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L’infinie ouverture

Les évènements se déchainent à l’extérieur, car en vous, vous ne connaissez plus l’harmonie. De grands êtres inconnus, sont là pour vous aider à retrouver l’harmonie dans votre vie afin qu’elles puissent s’exprimer à nouveau à l’extérieur. Ainsi, comprenez bien que le chaos extérieur provient toujours de votre chaos intérieur.

Ils sont là pour vous donner une compréhension plus claire de ce qui se passe en vous. Vous vous êtes fermés à votre être réel et ainsi sans son aide, vous n’avez plus accès aux informations qui pourraient vous aider. Des êtres, de par le monde, s’ouvrent à leur être réel et informent les autres de ces informations essentielles à votre réalité.

Trop d’informations inutiles et orientées ont été utilisés pour vous désactiver de votre pouvoir et corrélativement de l’accès à votre propre source. Toute l’idée de la singularité est de vous reconnecter à votre source afin de retrouver toute l’information essentielle dont vous avez besoin pour devenir autonome et ainsi ne plus dépendre de l’information extérieure qui est pour la plupart complètement manipulé.

Des ponts et des passages sont créés afin que vous puissiez les arpentez par vous-même dans le but de pouvoir vous reconnecter à votre propre source. De puissants courants énergétiques pulsent en ce moment afin d’aider certains êtres à se reconnecter puis pour les autres à les réveiller à travers tous les évènements qui se déchainent extérieurement. Tout sert l’ensemble et chacun expérimente ce qu’il a besoin pour comprendre là où il en est.

Je vous partage l’expérience d’un de ces passages qui permet de passer de là où on se trouve actuellement vers l’accès à notre propre source. Cette expérience est colorée de ma manière de voir les choses, chacun la vivra à la mesure de ce qu’il croit ou de ce qu’il attend. L’idée est le plus important à comprendre, le reste c’est juste la forme que l’on projette afin de mieux se retrouver dans ces expériences hors normes et donc complétement inconnus.

Au silence total de mon être, dans le vide absolu, je me focalise sur les courants de la source pour me synchroniser à son flux, à sa vibration. Je me laisse couler et bercer par le flux et le reflux de la source. Dans ce rien, tout est, même si on peut avoir l’impression que rien ne se passe.

En fait tout se passe à d’autres niveaux, c’est pour cela qu’il faut être patient, laisser être, laisser faire, savoir que l’on est porté par le tout afin de retrouver ce tout dans notre propre expérience. Comme tout ce qui se passe est à un autre niveau vibratoire, il faut attendre que notre niveau personnel vibratoire atteigne la même fréquence pour pouvoir alors sentir ce qui se passe.

Ceci est très important à comprendre, car beaucoup s’arrête là, croyant que comme ils ne sentent rien, ne voient rien, n’entendent rien, ils imaginent alors qu’ils perdent leur temps, alors que tout au contraire, c’est un sas de décompression de notre réalité afin de pouvoir monter en fréquence sur nos réalités d’origines. Comme tout ce passe dans un rien et un vide où nous n’avons pas l’habitude de faire l’expérience, alors on arrête et on passe à autre chose tout en perdant la possibilité de nous ouvrir à l’expérience de ce qui nous dépasse.

Une fois synchronisé à la fréquence de notre source, alors on commence à recevoir des informations, des images, du son, des sensations, chacun recevra les types d’informations utiles à son auto-apprentissage. Mais pour comprendre les messages qui nous sont envoyés à ce niveau, il faut que je fasse un petit aparté, sinon le reste pourrait devenir, hélas, lettre muette.

L’idée est de rendre chaque chose vivante et donc parlante et ainsi toujours plus signifiante. C’est le sens qui est la sève de nos vies, sans sens, il n’y a pas de sens à être ce que l’on est. Ainsi, pour expliquer cette digression, il est important de comprendre un point essentiel.

Dans le texte de la table d’émeraude, il est écrit : « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. ». Cette partie du texte est essentiel à comprendre, car c’est la base de tout ce que nous avons à comprendre pour s’ouvrir à cette nouvelle base, parce qu’elle utilise des repères autres que ce qui nous enferment à ne voir que les choses à travers nos propres limites et donc par le prisme de notre forme personnelle.

Ce texte exprime comment dépasser les formes qui nous piègent et nous projettent dedans, tout en nous laissant nous enfermer toujours plus dans leurs limites étroites et même insignifiantes. Pour sortir de l’insignifiance de nos vies, nous avons besoin de sens, et ce sens est en nous, mais nous avons oubliés comment l’utiliser, car il est d’une certaine manière désactiver puisque inutilisé.

Nous recevons sans cesse des choses intérieurement. Nous décodons tout ce que nous recevons à l’intérieur à travers la base de notre personnalité. C’est-à-dire que chaque pensée, chaque image ou souvenir qui arrivent en nous raisonne avec la structure de notre personnage et nous permet de décoder cette information avec nos repères habituels. Ainsi dans cette manière de procédé, tout est tourné autour de notre personnage qui telle une limite, crée une boucle ou tout ce que l’on reçoit s’y réfèrent, car s’y projette et s’y ancre, auto-alimentant ainsi sans cesse le personnage.

Mais si on se referait à autre chose que notre personnage ? Mais si la base n’était plus l’ego, le mental et donc la limite, mais ce qu’il y a derrière, c’est-à-dire la non limite, le sans forme, que se passerait-il ? Pour répondre à cette question, je vais utiliser le texte de la table d’émeraude : « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. ».

Je vais d’abord l’utiliser à travers le prisme limité de notre manière de fonctionner : A notre niveau de compréhension, le sens est unique, sur un seul niveau, dans une unique direction et en conséquence, l’on pourrait dire que l’être humain actuellement, c’est ce qui est en bas et il est coupé de ce qui est en haut et ce qui est haut ne communique plus avec nous qui sommes en bas et ainsi, nous n’avons plus accès au miracle de la « chose unique » car nous ne sommes plus un avec toute chose.

En effet, nous ne sommes plus Un, parce que nous sommes divisés à travers un moi et un toi, un intérieur et un extérieur, et donc nous vivons dans la dualité. La dualité est ce qui nous sépare, nous divise et de ce fait nous diffracte de l’unité de toute chose et ainsi, nous ne voyons plus les chose de manière unitaire, mais toujours à travers la division de notre personnalité.

Ceci est devenu notre base et tous les repères qui s’en réfèrent sont nos manières de fonctionner à travers eux. Ils sont ce qui nous permet d’êtres au monde, de pouvoir vivre avec les autres, mais il reste tout autant ce qui nous coupent de notre source et là est le point essentiel à comprendre.

La singularité est le processus inverse de tout ce que l’on est venu vivre en cette réalité, car il nous permet de transcender les limites, les divisions et ainsi la dualité même de notre expérience de la réalité. Comme tout est un, il y a un autre sens et une autre signification à tout ce que l’on reçoit et ainsi, on peut l’interpréter sur la base de notre universalité et plus sur la base de notre personnalité.

C’est pour ça qu’il est écrit : « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. » car tout ce qui se comprend à travers la signification du haut permet à tout ce qui est en bas de se rouvrir au miracle de la chose unique et donc de l’unité de toute chose.

Ainsi, pour en revenir à mon expérience : tout ce que l’on reçoit au niveau de la fréquence de la source ne doit pas être interprété à travers la base de notre personnalité, mais tout au contraire, il faut s’ouvrir à un plus haut sens et en conséquence à une signification universelle qui nous servira à comprendre cette nouvelle base afin de pouvoir ensuite s’ouvrir sur de nouveaux repères qui nous permettront alors de faire l’expérience de cette nouvelle réalité.

Une fois, que j’ai dépassé le vide ultime, où plus rien est, je retrouve peu à peu l’accès à mes sens internes quand je me suis totalement unifié à la nouvelle fréquence de ma source. Ici tout se passe à l’intérieur. Dans mon for intérieur, j’accède à ma réalité essentielle. Cette réalité est toujours là, mais non disponible en général, car nous sommes sans cesse focalisés par le plein des pensées qui nous enferment comme dans un aquarium.

Cet aquarium mental se focalise dans notre tête et nous pensons vraiment que tout se passe là, au creux de notre crâne, alors que tout au contraire, nous sommes tout notre corps, comme nous sommes aussi tout notre monde, tout notre univers, tout en étant aussi d’autres réalités, d’autres dimensions, jusqu’au sans forme de là où nous provenons tous.

Nous sommes coupés de notre source, car nous ne fonctionnons qu’au niveau mental, au niveau de notre tête, et une fois que l’on s’ouvre au flux de la source, elle nous fait expérimenter d’autres manières d’être à notre monde afin de pouvoir toujours plus comprendre et approcher de la totalité de ce que nous sommes.

Ainsi, dans cette expérience de la source, à travers tout son flux, j’ai reçu différentes images comme l’aigle, le cerf et la tortue. Ils sont des symboles de ma réalité psychique et me donnent ainsi accès à des informations sur mon territoire intérieur afin de pouvoir le comprendre et aussi surtout l’arpenter, pour y découvrir alors tout ce que je suis.

Ces différents symboles représentent les trois parties de mon être que j’ai pu expérimenter afin d’intégrer toute une carte de ma psyché. Au début l’aigle est mon mental, je sentais la focalisation de ma conscience sur ma tête et peu à peu, elle est descendue vers le centre de mon corps avec l’apparition du cerf de lumière. Ici, au centre de toute chose, j’ai senti vraiment la connexion avec la source qui reprenait la main sur mon corps afin d’étendre toute sa réelle lumière en moi.

La tortue fut la continuité de l’essence de mon être dans cette réalité physique et corporel. J’ai senti la focalisation de ma conscience descendre au sacrum, et là, j’ai vu la tortue qui arriver à ce niveau physique, elle a pu sortir de la terre pour rentrer en mer et continuer mon périple dans le non-physique, l’inconscient, le subconscient et m’ouvrir ainsi à ma totalité.

Au terme de mon périple, il n’y avait plus de limite, d’ego, de personnage, mais j’étais conscient de ma totalité, uni à toute chose. Je voyais réellement le monde à travers toute chose et toute chose me voyait aussi. Ceci fut pour mon être limité de ce monde, l’expérience de la singularité, c’est-à-dire l’ouverture à l’unité, l’expérience de l’universel dans le particulier.

Pour finir, voici une partie de la suite de ce fameux texte comme une sorte d’épilogue : « Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d’un, par la médiation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation »…

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