Percevoir le Mythe de ce monde c’est ne plus prendre part à celui-ci ! C’est le laissé être ce qu’il est à travers la réaction de tous ceux qui s’y soumettent car seules les réactions des êtres humains sont ce qu’il l’alimente et lui donne du poids et de l’importance. Quand tu prends conscience que nous tous vivons dans un Mythe, une chimère même, alors tu perçois les choses, le monde, les autres tout autrement car tu comprends que tout ça n’existe pas.
Toi quand enfin tu prends conscience de toute cette mascarade, tu n’as plus besoin de jouer le jeu et ce « je », tu le vois enfin pour ce qu’il est, juste une interférence qui alimente tout ce système par toutes ses réactions, ses jugements, ses préjugés qui le manipulent à toujours sur-réagir sur tout ce qui se passe.
L’histoire, le Mythe qui gouverne le monde est autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous car elles sont les parois qui enferment les êtres humains dans une réalité factice et mortifère. Quand tu perçois à travers le Mythe du monde, c’est que cet écran de fumée ne t’arrête plus et ainsi il n’est plus un écran de contrôle pour toi mais juste un écrin dans lequel la majorité si perde.
Tu ne pourras pas aider tout ceux qui voient seulement ce Mythe car il est pour eux constituant de ce qu’ils croient d’eux-mêmes. Ainsi ils sont inconscients d’eux-mêmes et tant qu’ils n’auront pas eu le déclic intérieur, tu ne pourras rien faire pour eux, si ce n’est être un exemple lumineux irradiant l’authentique liberté de qui tu es réellement.
Tout est miroir car tout sans cesse nous projette ce qu’il y a en nous pour que l’on puisse s’y ouvrir afin de pouvoir l’intégrer. Quand tu transcendes ta propre interférence intérieure et qu’ainsi plus rien en toi n’interfère, c’est-à-dire, plus rien ne juge et donc plus rien ne réagit et qu’ainsi les pensées peu à peu s’estompent pour laisser le champ libre total au silence de ton être véritable, alors tu peux être un pont, un miroir éclatant qui pourra aider chaque être qui en a besoin pour leur montrer simplement qui ils sont réellement.