L’être humain est la mesure du monde ! Tout ce qu’il vit, il le vit sans cesse à travers sa propre mesure et comme sa mesure réelle, il ne la connaît plus, elle se modifie et prend de plus en plus d’espace, jusqu’à devenir infini. L’être humain est un être infini même s’il l’ignore et ainsi, il tend inexorablement à redevenir la mesure de toute chose puisqu’il est finalement tout.
Il n’y a pas qu’une seule réalité. Il y en a autant que de ceux qui regardent le monde. Même si la majorité est persuadée de vivre dans la même réalité collective, ils vivent quand même dans leur propre monde. C’est là tout le subterfuge incommensurable dont use le système. Il mise tout dessus, dans le fait de faire croire que nous sommes tous face à une réalité extérieure complétement tangible et donc à jamais modifiable.
Si elle ne peut être modifiée, nous n’avons alors aucun pouvoir contre elle, et de manière insidieuse, cela vaut aussi pour le système, puisque finalement, c’est lui qui pose les fondations de cette réalité à travers la narration qu’il impose sournoisement à tous. Ceci poser aux yeux de tous, afin d’être vu et compris par le plus grand nombre, rien n’est jamais figé dans la vie. Essayer de nous le faire croire, nous montre encore plus toute la supercherie mise en place.
Nous sommes dans l’obligation de remettre les choses à leur place, car sinon nous resterons à jamais confondus dans ce que nous comprendrons du monde. Confondre qu’il faille voir pour croire, c’est désactiver notre propre pouvoir de création et tout est fait dans ce sens.
Une fois compris cela, c’est à chacun de nous, de pouvoir reprendre une vision de notre réalité en accord avec ses principes les plus absolus. Garder nos principes transplantés par le système, c’est utilisé un fonctionnement qui nous asservi à ne pouvoir vivre que ce que le système a mis au point. Puisque la majorité de ce qui la mit en place est là pour nous dénaturer, nous désamorcer et nous inhiber totalement de toute notre puissance, c’est à nous de ne plus nous laisser faire.
Prendre la mesure de cela, c’est s’ouvrir au rapport qu’il y a entre soi-même et le monde que l’on vit. C’est comprendre que le flux extérieur suit sans cesse le flux intérieur. Ce mouvement intérieur est mental et émotionnel, entrevoir l’articulation de ces différents processus permet de mieux comprendre comment agit le flux en soi.
Comme tout est mouvement, tout bouge et donc tout va vers autre part. Dans cette optique d’idée, suivons ensemble cette direction afin d’entrevoir sa manière de procéder. La réalité dans laquelle nous sommes est sans cesse en mouvement mais nous ne le percevons pas, car nous nous sommes laissés enfermer dans l’idée que notre réalité extérieure ne pouvait être que tangible, formelle et donc à jamais solide.
Cette idée dure comme la pierre est le postulat de notre réalité contemporaine, pourtant elle est tout autant une chimère qui enferme les êtres à ne pouvoir vivre qu’une vie bien définie. C’est toute cette définition qui permet à la réalité d’être si bien contenue. Il suffirait d’apporter quelques modifications à cette définition pour rendre notre réalité, plus perméable à tout ce qui la dépasse.
Tout revient toujours à notre perception des autres et on ne peut percevoir que ce que l’on peut comprendre. D’où l’utilité de pouvoir définir les choses, les autres, car ainsi, il rentre dans notre cadre de référence. Une fois intégré à ce cadre conceptuel, nous avons ainsi la possibilité de pouvoir rentrer en relation avec ce que l’on reconnait.
Cette reconnaissance est essentielle parce que sans elle, nous ne pourrions rentrer en relation avec ce qui est autour. Ainsi, tout ce que nous ne reconnaissons pas, nous ne pouvons entrer en relation puisque, d’une certaine manière, ils sont invisibles à notre perception. Pourtant, ils sont bien là, innombrables autour de nous.
De même manière, tout ce que nous ne pouvons pas définir de notre réalité, nous ne pouvons, nous y ouvrir pour en faire l’expérience. Si notre manière de voir le monde est ce qui nous en permet d’en faire l’expérience, il suffirait de manipuler notre manière de voir le monde pour finalement nous y enfermer dedans. C’est ici toute l’idée générale qui existe en ce moment même et j’essaye, par différents moyens comme de multiples images, de vous montrer tout le pouvoir du récit qui existe en vous ou dans ce monde.
Le pouvoir, c’est vous, toujours, même si vous l’ignorez, et qu’il est utilisé contre vous. C’est toujours vous le pouvoir. À force d’être utilisé contre vous, vous allez alors comprendre, à travers la confrontation du pouvoir extérieur et illusoire, qu’il est là seulement pour vous rappeler toutes vos capacités infinies que vous avez néanmoins oubliées.
Une fois compris la leçon de ce pouvoir extérieur et illusoire, vous reprendrez toute votre capacité à être ce que vous êtes, et tous les pouvoirs existants et extérieurs ne pourront plus rien contre vous, car sans vous, ils ne sont rien. Ceci est l’ultime vision à découvrir, parce que croire cela, c’est en fait tout pouvoir percevoir, et donc tout potentiellement devient possible puisque vous redevenez la mesure de toute chose.