Peu à peu nous donnons de plus ne plus d’importance à tout ce qui nous plombe, à tout ce qui nous pousse et nous étrique et nous nous focalisons toujours plus sur nos problèmes comme sur les problèmes du monde. Cela fini par prendre toujours plus de place et aussi de plus en plus de notre temps pour seulement tout ce qui nous est problématique, moribond, superficiel, nocif même. Nous délaissons ainsi sans nous en rendre compte du plus en plus de ces moments essentiels à notre être qui seraient du lui donner de l’espace pour s’aérer, pour respirer, pour se poser, se reposer et rêver, oui rêver sa vie et non pas toujours la subir.
Quand tout nous déborde, c’est quand nous n’avons plus accès à l’espace naturel et réel de notre vie car nous avons fini par avoir un trop plein qui déborde de toute parts, nous élançant sans cesse vers d’illusoires continents, vers de faux voyages ou pire vers de fausses quêtes qui nous leurrent toujours plus à chercher tout ce qui n’existera jamais.
Tant que ce trop plein grandira en nous, nous ne pourrons pas nous ouvrir à la vie car elle n’a plus de place pour éclore en nous. Déposons ce trop-plein en nous même, donnons-le à la vie même pour qu’elle nous montre pourquoi nous nous sommes laissés remplir jusqu’à exploser. Le monde explose de toute parts car le trop plein de tous ne peut plus durer, trop de tout, trop d’informations, trop d’illusions, trop de folies, trop de tellement de tout que nous ne voyons plus que ce trop plein nous exploser sans cesse à la figure.
C’est naturel, c’est normal, ce trop de tout en nous, nous arrête sur place, nous plombe toujours plus profondément dans toutes nos basses fréquences, nous faisant ressentir trop d’émotions négatives, trop de mal être afin que cette souffrance extrême, nous réveille, nous éveil, nous donne l’élan nécessaire pour déposer ce trop-plein en nous. Nous n’avons pas besoin de ce plein, bien au contraire, nous avons besoin de vide, de place, d’espace, de silence pour enfin pouvoir recevoir le chant de la vie.
Ce monde est mort car il a éradiqué toute vie en lui et tout ce qu’il met en œuvre à pour but de faire la même chose en vous, soit vous déposséder de toute vie en vous car sans elle, vous êtes manipulable, modifiable, utilisable, vous devenez un rouage car vous n’avez plus l’accès à votre intelligence divine, le feu créateur qui vous place obligatoirement sur un plan où plus rien ne peut vous atteindre puisque vous êtes toute chose.
Seule la vie en vous peut vous réapprendre à vous ouvrir à ce savoir suprême mais pour cela vous devez faire le ménage de tout ce que le système a engendré en vous. Tant que vous serez plein vous serez trop lourd pour vous ouvrir à l’essentiel de votre vie. Le système vous remplit à ras bord car comme ça vous ne pouvez pas voir autre chose que le superficiel, l’inutile, le futile, le sordide même.
Vous êtes remplies d’informations mortes, d’histoires fausses, d’images inversés seulement pour vous remplir de codes insensés en vu de vous déprogrammer sans cesse des gènes de vie infinie qui germent sans cesse en vous. Tout ce ramassis de fausseté n’a pas d’autre utilité que de vous désharmoniser de la vie, de vous désancrer de votre vibration originelle afin d’expérimenter le non-sens, l’insensé, la folie même de se croire sans vie.
Peu importe là où vous vous trouvez, la vie est toujours présente et n’attend que vous pour que vous puissiez à nouveau échanger avec elle pour retrouver l’harmonie de votre être et surtout l’ancrage à qui vous êtes vraiment afin de pouvoir l’exprimer en ce monde d’ahuri. Il n’y a qu’un pas à faire, un premier pas pour créer ce chemin de retour vers soi et vous seul pouvez le faire et personne ne peut vous en empêcher si ce n’est vous-même qui l’acceptait ou qui le croyait encore et encore…