Nous nous sommes coupés peu à peu de tout. Nous ne pouvons encore l’entrevoir, cependant cette division du flux de la vie en nous, nous oblige à devoir y remédier, car sans cela, notre énergie vitale va peu à peu se tarir et nous contraindre à vivre une vie avec de moins en moins de ressources.
Tout provient de là, de cette lumière que nous sommes et qui est transporté ici-bas, à travers ces flux énergétiques et tout son courant informationnel. Sans cette connexion, nous ne sommes plus que mémoire, et donc un pâle reflet d’une conscience qui se perd.
Quand le monde extérieur essaye par tous les moyens de vous couper à vous-même, c’est à vous de comprendre comment vous y protéger premièrement pour ensuite apprendre comment y remédier. Le système a déjà réussi à amoindrir tout cet afflux de vie en vous. Nous ne le savons plus et pour cause, mais tout est énergie. Sans énergie, il n’y a plus de vie !
Notre énergie est le Graal de tout cet enfer sur Terre qui est sans cesse récupéré par le système. C’est grâce à notre énergie enfermée, phagocytée et donc à force complètement désœuvrée que tout l’enfermement est possible en cette réalité inversée.
Tout le jeu du système est de créer des failles dans notre cocon de lumière afin de pouvoir vampiriser, à chaque instant, toute notre énergie. Comme nous n’avons jamais conscience de ce qui se passe réellement au niveau énergétique, la plupart du temps, trois quarts de notre énergie est constamment redirigée vers l’extérieur et nous empêche alors de pouvoir vivre à hauteur de toute cette puissance énergétique.
Ces failles apparaissent après des traumatismes que nous avons subis quand nous étions adolescents, à travers de multiples peurs. Là, à cette période très particulière et charnière pour le système, nous avons commencé à nous acclimater à un tout nouveau champ. Ce chant mental s’est infiltré doucement dans notre champ perceptuel par l’apparition de plus en plus de pensées. Toutes ces pensées, dans notre tête, nous ont permis de nous ancrer peu à peu dans la matrice perceptuelle de ce monde dégradé.
Mais ce que je peux ajouter est : s’il n’y a plus de fissures en nous, y aurait-il encore des pensées autres que celles de soi ? Quel rapport il y a avec les pensées, les croyances et les peurs ? S’il n’y a plus de peur, il n’y a plus de croyances qui les génèrent et donc il n’y a plus de pensées qui les alimentent ?
Ceci est un cercle, une boucle dans laquelle nous nageons sans cesse depuis notre adolescence. Ce bocal mental nous circonscrit dans un océan complétement éphémère. Tant que nous œuvrons dans cette mer opaque et diffractante, nous serons les jouets de reflets infinis qui nous pousseront à vivre une vie toujours plus illusoire et futile. Ceci est l’aquarium des sages et là, en ce monde de furie, seuls les fous pourront voir de nouveaux mirages, mais de ceux qui ne sont plus en mer, mais seulement sur une terre d’apprentissage, au-dessus de l’horizon des évènements habituels.
Il y a un équilibre dans toute chose, dans tout être et donc dans toutes les consciences. Cet équilibre en nous a été déstabilisé depuis notre adolescence et même pour certains depuis leur enfance. Ce déséquilibre est l’essence de cet enfer sur Terre, car sans lui, il ne pourrait rester en place. Plus nous sommes déséquilibrés, plus nous perdons de l’énergie et plus, nous servons le système tout en nous faisant complètement manœuvrer, manipuler.
Ceci est la base de cette réalité inversée et le comprendre n’est qu’un début en voie de pouvoir ensuite nous rééquilibrer, pour ensuite récupérer notre énergie et pouvoir alors seulement se reconnecter à notre propre source. C’est le chemin et la voie de retour à ce que nous sommes réellement. Sans ce cheminement en toute conscience, nous resterons aux prises de tout ce qui nous dépasse, sans jamais pouvoir comprendre ce que l’on peut mettre en place pour pouvoir enfin s’en libérer.