L’émergence de notre complétude, ou de notre totalité, entraine obligatoirement l’exploration de nouvelles dimensions. Ces dimensions inconnues apportent une nouvelle perception de ce que nous sommes tout en nous donnant des opportunités pour trouver toutes les solutions à nos problèmes d’ici-bas.
Comprendre ce paradoxe est l’ultime pas, pour dépasser toutes les oppositions apparentes, tous les dilemmes illusoires de ce monde et ainsi s’ouvrir à un courant d’unification totale de toute chose puisqu’à ce niveau, tout tend sans cesse vers l’unité. Mais pour autant, cette compréhension doit être au-delà du mental, car sinon, elle restera à jamais circonscrite à son unique champ, et ne permettra pas réellement de pouvoir atteindre ce qui la dépasse.
Il faut bien entrevoir la différence qui existe entre : « je pense donc je suis » et « je sens donc je suis » car l’un et l’autre se réfèrent à des dimensions bien différentes. Tant que cette démarcation n’est pas claire, nous ne pourrons nous ouvrir à ce qui dépasse notre champ habituel d’expérience.
C’est à travers l’expérience de ce que l’on ressent que l’on pourra atteindre toutes ces nouvelles connaissances, car elles sont enfermées seulement dans l’expérience de l’être et non dans l’expérience pensée et donc mentale qui restera à jamais différente. Sentir les nouvelles voies dimensionnelles ne peut réellement advenir uniquement quand on prend conscience de la sensation de son corps.
La sensation du corps est l’ultime étape pour s’ouvrir à toutes ces nouvelles dimensions et comme cela parait si simple, personne ne le fait. La sensation de notre corps est là pour nous permettre de mettre en œuvre une nouvelle expérience, plus réelle, car ouverte sur l’essence même de tout notre organisme vivant. Cela nous ouvre une expérience du moment présent !