Tout est signe derrière l’apparente réalité dans laquelle nous sommes tous enfermé ! Dans ces apparences trompeuses tout est croyance, illusion, s’alimentant sans cesse par un flux ininterrompu de pensés qui génèrent tous nos systèmes de croyances.
Ainsi cette réalité falsifiée reste pour nous, lettres mortes, inutilisable, inexploitable et c’est son but car dans cet état d’impuissance car d’ignorance totale de tout ce qui se passe, nous ne pouvons rien faire d’autre que de ne plus rien comprendre. Perdu dans l’abysse de cette incompréhension nous ne pouvons qu’errer alors sans véritable but dans un monde irréel !
Pourtant même perdu dans toute cette irréalité, existe, persiste un réel en soi ! Ce réel est là à l’intérieur de chacun, il gît telle une graine et n’attend qu’une chose pour éclore : que la carapace, la coque, la forme qui l’enferme se casse, se brise et s’ouvre d’elle même.
La carapace, la forme qui nous enferme est seulement une structure psychologique que nous avons dû prendre un temps pour nous-même afin de vivre dans cette réalité à outrance et surtout afin de pouvoir se protéger de l’assaut de toute cette réalité guerrière et mensongère. Cette forme actuelle est le véhicule choisit par toute notre infinité pour nous permettre d’arriver jusqu’ici et comme contenant, il garde en lui tout un contenu qui n’est pas de ce monde mais qui est venu grâce à la protection de sa forme pour éclore de toute sa lumière dans ce monde.
Nous renfermons ainsi en nous, au delà de notre structure psychologique : toute notre infinité et cette infinité est inconsciente au début tant que l’on est encore illusionné et enfermé dans cette structure, dans cette coque, dans cette forme. Pourtant à partir du moment où il apparait des petites brisures, puis des fissures, alors toute notre infinité va peu à peu commencer à communiquer avec nous et nous indiquer comment retourner en conscience à lui. Ensuite à partir du moment où l’on suit plus ses indications que les informations extérieurs, l’on se prépare doucement à transformer de l’intérieur toute cette réalité extérieure.