Il n’y a rien d’autre à faire, que d’apprendre à ne plus faire, pour se laisser être et voir ce que cela fait. Tout se fait dans se laisser être, mais comme nous faisons toujours autre chose, nous interférons alors avec tout ce qui se fait naturellement. Dans tout ce que nous faisons, nous prenons la place du vivant et nous rajoutons de multiples couches inutiles d’expériences qui nous empêchent de nous ouvrir à l’expérience réelle de notre vie.
Nous nous perdons dans tout ce que nous faisons puisque nous ne savons plus justement comment être ! Comprendre cela est déjà un premier pas de recul dans tout ce que nous faisons pour comprendre que juste faire comme nous faisons, nous empêche d’être soi-même.
Tous nos mécanismes habituels nous poussent à faire et à vivre d’une certaine manière, ce qui est justement ce qui nous bloque, car cela nous illusionne complétement sur ce que nous sommes réellement. Comme nous ne savons plus qui nous sommes, nous agissons à travers ce que nous croyons, mais de manière si maladroite que tout ce que nous faisons se retourne sans cesse contre nous, puisque nous nous battons à travers tout ce qui nous bloque.
Pour en prendre conscience, il faut avoir assez de recul, pour juste observer ce qui se passe en soi. Juste observer et accueillir notre propre expérience dans le but de pouvoir enfin nous révéler tout ce qui nous bloque. Tant que l’on ne peut pas observer ce qui se passe en nous, nous ne pourrons simplement pas prendre conscience de tout ce qui nous bloque.
Tous ces moyens sont des idées pour aider notre être à comprendre et à percevoir tous les processus inconscients qui le poussent dans des directions contraires afin de le perdre sans cesse dans le néant. Une fois ces idées comprises, elles deviennent telle une barque que l’on utilise pour traverser le courant mental qui nous illusionne sans cesse. Elles sont utiles un temps, mais après, on doit laisser tout cela au mental dans le but de pouvoir faire ses propres expériences qui seules pourront l’aider réellement à vivre et comprendre, à travers toutes ces seules expériences, ce que c’est réellement le laisser être.