À travers tout ce temps imaginaire, grandit en nous-mêmes, tout un univers dont l’espace même le plus éphémère existe un moment et persistera le temps que nous puissions dépasser et transcender tout ce qui n’existe pas. Tout est là pour être le support de ce que nous avons besoin de vivre.
L’important n’est pas dans tout l’illusoire de notre vie, non l’important est dans la solidité de ce que l’on vit pour nous aider à avancer. Sans cela, on ne pourrait rien expérimenter de valable. Toute la valeur finalement de ce que nous vivons n’est pas tant dans l’illusion qui nous englobe, mais dans la relation que nous avons avec ce que nous prenons pour réel.
Ce qui est réel pour nous devient alors le cadre même de notre réalité. Notre réalité se meut sur ce que nous croyons et donc s’assoit sur la validation que nous avons de notre perception du monde. Donc peu importe que nous soyons dans un monde complétement falsifié puisque ce qui importe, c’est sur quoi nous nous basons pour vivre notre vie.
Tous ces rayons de lumière nous apportent le savoir, source de là d’où nous provenons, tout en étant aussi un pont vers là où nous retournerons obligatoirement. Quand nous comprenons que peu importe les réalités, aussi illusoires qui puissent exister, elles ne peuvent l’être que grâce à ces rayons de lumière, puisque sans eux, il n’y aurait pas d’expression de ces réalités, alors on peut toujours retrouver cette clarté lumineuse de partout.
Ce n’est pas un chemin de pensée, car la pensée en ce monde nous perd sans cesse, mais c’est un chemin d’expérience qui nous ancre dans notre propre lumière. Cette lumière en nous est sans cesse au centre et tout dans ce monde extérieur, pourtant nous pousse à nous décentrer de notre propre source pour aller à la recherche de quelque chose d’autre.