Nous sommes tous des œuvres vivantes, mais avons-nous vraiment conscience de cette vie en nous ? Quelle place à cette vie en nous ? Quelle place avons-nous dans cette vie ? Répondre à ces trois questions est essentiel, car elles permettront de clarifier l’importance de l’œuvre de notre vie.
Toute cette richesse qui nous constitue est issu de cette source qui sans cesse s’exprime à travers de multiples formes. Toute cette œuvre en nous, comme nous ne la voyons pas et donc comme nous ne la comprenons pas, est projetée à l’extérieur afin que l’on puisse découvrir tout ce qui se passe en nous.
Nous vivons tous dans une œuvre unitaire où toute chose est l’expression de cette conscience infinie et ainsi, peu importe là où nous nous trouvons, tout est mis en place pour nous aider à comprendre ce qui se passe en soi, mais comme on ignore tout de cet infini qui nous habite, nous le découvrons seulement à travers sa projection extérieure.
L’univers extérieur est la projection de notre univers intérieur car, nous sommes toujours unis vers Soi puisque tout est Un. Quand nous entrevoyons cette œuvre unitaire en toute chose comme en toute expérience, on s’ouvre alors, à une perception non duelle et ainsi, on voit par-delà toutes les divisions qui nous sont mises en face, afin de nous arrêter dans notre redécouverte unitaire.
Comprendre c’est œuvre vivante qu’est notre vie, c’est pouvoir se remettre à son diapason et ainsi entendre à nouveau toute sa symphonie. Son chant infini est toujours présent, c’est seulement nous qui parfois et même souvent en sommes totalement absent. Cette absence est l’unique moyen que le système a pour nous focaliser sur tout ce qui n’existe pas, c’est-à-dire toute l’illusion qui permet la création éphémère de leur réalité.
L’œuvre vivante est Une, Non duelle, consciente et infinie. Ceci est la base de tout ce que nous sommes tous et pourtant nous pouvons, puisque nous sommes infinis, nous enfermer dans des formes et dimensions différentes afin de pouvoir faire l’expérience d’univers et de monde complétement illusoire.
Ceci est l’unique moyen d’enfermer des êtres dans des réalités illusoires, mais il suffit que ces êtres redécouvrent l’œuvre vivante en eux, afin de reprendre le pouvoir de leurs croyances et ainsi transcender toutes les perceptions erronées et déstabilisantes afin de pouvoir créer des réalités transitoires qui leur serviront de passage vers toute l’infinité de ce qu’ils sont réellement.
Ainsi, à travers l’apprentissage de ce qui œuvre en nous, nous pouvons de manière similaire créer des œuvres vivantes comme aussi créer cette nouvelle vie. Tout est vivant et tout est conscient. Tout est issu de l’intelligence infinie de la vie et ainsi cette intelligence divine s’exprime à travers chaque être. Tout ce que l’on voit est cette intelligence infinie.
Pour s’y ouvrir, il suffit de tendre un peu l’oreille. De regarder simplement comment la nature œuvre. De contempler le vol des oiseaux, le vent qui passe dans le feuillage des arbres, de suivre, émerveiller les nuages dans le ciel, de sentir l’eau qui traverse toutes nos rivières. Tout chante cette vie infinie et nos yeux trop habitués à cette œuvre superficielle que le système interfère sans cesse, nous empêche de pouvoir nous nourrir juste de la vie qu’il y a autour.
Quelle place avons-nous dans ce monde ? Il suffit de suivre notre focalisation journalière pour comprendre ce que l’on alimente et qui exprime alors dans toute notre réalité extérieure. Notre véritable place se trouve dans notre focalisation. Comprendre l’importance de notre focalisation, c’est comprendre comment fonctionne l’œuvre que nous sommes, c’est-à-dire une œuvre totalement créative.
Quelle place à cette vie en nous ? La vie est en nous et c’est nous qui décidons en conscience ou pas de sa place. Tant que l’on ne comprend pas son œuvre à travers notre expérience, on peut vivre une vie mortelle et ainsi, comprenez bien tous les sens de cette signification. C’est nous qui, à travers ce que nous alimentons en nous qui créons comment cette vie œuvre.
La vie œuvre sans cesse à travers le moule de ce qu’il y a en nous. Dans ce processus, il n’y rien de mal, de bien, car il n’y a pas de jugement, il y a seulement l’expression de ce qui se trouve en nous pour que nous puissions en faire l’expérience extérieurement. Voilà la place de la vie !
Voyez-vous maintenant la différence qu’il y a entre l’œuvre de vie et de mort qui existe en notre réalité ? Cette différence est comme dans cette question éternelle : être ou ne pas être ? Car telle est la question que nous devons apprendre à répondre parce qu’elle nous donnera alors toujours la place du choix et ce choix tant qu’il n’est pas compris, il ne pourra tout simplement pas être utiliser.