Qu’est-ce qui vous en empêche ? Qu’est-ce qui vous empêche d’être bien, serein, en paix ? Qu’est-ce qui vous en empêche vraiment ? N’est-ce pas important de se poser ce genre de question ? N’est-ce pas important de prendre du temps pour cela et se poser afin de comprendre pourquoi je ne suis pas heureux dans ma vie ?
Il y a plusieurs niveaux de compréhension afin de pouvoir atteindre une compréhension juste de cet état et ainsi ils existent corrélativement de multiples voies qui peuvent nous perdre en nous enfermant dans l’incompréhension. L’incompréhension est ce que nous partageons tous au départ car nous avons en fait aucune idée de comment être heureux.
Nous croyons, nous imaginons ce qu’est être heureux mais nous ne savons pas comment y tendre et le pire dans tout ça, c’est à cause de cette idée qu’il fasse toujours tendre vers quelque chose pour que nous soyons heureux que nous nous fourvoyons en fait de chercher sans cesse ce quelque chose pour devenir heureux.
Le premier niveau de compréhension est là pour nous aider à sortir de l’emprise de toutes ces conceptions qui nous font croire que nous avons besoin de quelque chose pour devenir heureux. Ce premier sas est un sas de décompression. Nous vivons dans un monde avec une telle pression en nous que nous n’avons plus de temps pour nous poser, tellement habituer à courir de partout.
Tant que nous courons, nous fuyons en fait car nous ne voulons pas voire tout ce qui ne va pas. Nous cherchons des excuses pour tout et surtout jamais le moyen de voir tout ce qui ne va pas dans nos vies. Alors l’on se répète : c’est la vie, c’est comme ça et devenant ainsi nos leitmotivs pour ne pas nous dire directement que nous n’avons pas le choix car en conséquence tout découle de cette fuite insensée et puis à travers ce malaise toujours plus pressent, cela nous amène à ressentir ce mal-être sans fin.
Ce mouvement est important à intégrer car tant que l’on n’en prend pas conscience, l’on reste sous son emprise, pris dans son mouvement perpétuel. Ce mouvement, cette tension est en nous et elle nous tient par son processus même qui nous emprisonne dans la recherche de choses inutiles, par des pensées futiles et des émotions négatives générées. Il faut apprendre à sortir de cette torpeur qui nous enchaine dans ce flux sans fin.
Tant que l’on ne se pose pas, ce flux en nous reste inconscient et donc indomptable ! Seule la prise de conscience de ce flux en nous peut nous permettre de sortir de son mouvement. Seule cette pause peut nous donner le moyen de nous observer et ainsi de comprendre les processus qui se jouent de nous en nous-même.
Ainsi nous pouvons voir en nous, toutes ces pensées qui nous font réagir à travers de multiples émotions négatives qui nous plombent dans un processus mortifère et paradoxal. Tant que nous restons sous la coupe de toutes ces pensées et ainsi sous le poids ce toutes ces croyances générées nous seront sans cesse poussées dans nos retranchements à chercher un bonheur illusoire. Tant que nous sommes pris dans ces filets mentaux à travers le jeu de toutes nos projections, nous ne pouvons pas nous apercevoir que nous ne sommes pas cela.
Ces désirs alimentent sans cesse toutes nos projections tout en nous enfermant dans le flux de pensées et d’émotions négatives qui nous interfèrent de notre réalité authentique. Dans ce trop plein la vie n’a réellement plus de place en nous. Nous ne faisons alors que penser la vie, l’imaginer, la projeter dans un univers mental qui parasite ainsi tout notre être dans un monde illusoire, factice.
Tant que l’on ne sort pas de cette interférence, nous continuerons à nous projeter dedans tout en nous barrant la possibilité de vivre réellement. La vie ne peut pas œuvrer à travers nous car nous ne lui laissons aucune place. Tant que nous fonctionnerons à l’envers nous ne pourrons que ressentir ce malaise et nous vivrons sans cesse le malheur de ne pas être simplement soi. Nous recherchons le bien-être comme quelque chose à atteindre alors que c’est simplement un état à laisser être.
Retrouver le flux du vivant c’est se réaccorder à la vie qu’il y a en nous ! Nous sommes totalement désaccordées car nous sommes câblés sur un flux qui sert sans cesse à alimenter en nous l’illusion de nous-même. Seule la révélation de notre propre illusion comme la falsification de notre propre monde pourra nous permettre de sortir de l’emprise de ce flux qui interfère avec la réalité authentique.
La vie est parfaite et nous devons réapprendre à l’écouter et surtout laisser de la place en nous pour qu’elle puisse œuvrer naturellement. Laisser œuvrer la vie à travers nous c’est faire de la place en soi pour s’ouvrir à la vie en nous ! Tant que nous sommes plein de soi-même, il n’y a pas la place pour que la vie éclose en nous. Enfermer dans un système mécaniste et paradoxal ou la vie même n’a plus sa place alors comment être heureux quand tout nous pousse à être malheureux, voilà le dilemme où découle le paradoxe de notre monde.
Tant que nous laisserons les mots, les pensées, les idées, les croyances nous gouvernaient nous pourrons pas nous ouvrir à une vie heureuse car à travers tout ce chant mental falsifié nous alimentons ce système esclavagiste qui cultive le mal-être, la maladie, le sacrifice et donc la mort. Sortir de ce flux ce n’est plus être branché sur ce champ mental qui est très bas vibratoirement et qui génèrent seulement des émotions négatives. Comment se débrancher de ce flux est une bonne question à se poser ? Comment se brancher à autre chose et aussi important car l’un permet le passage de l’autre et aboutit inexorablement à passer d’une réalité falsifiée à une réalité authentique.
Tant que nous laisserons éclore tout ce que nous ne sommes pas, nous laisserons ainsi ce monde illusoire nous gouverner. Il nous gouverne intérieurement à travers toutes les pensées que nous laissons nous traverser, à travers toutes les images que nous laissons aussi nous traverser et comme nous nous identifions sans cesse à elles nous réagissons émotionnellement, nous jugeons à travers toute ses croyances et c’est cela même qui alimente tout ce système extérieur.
Ce pouvoir créateur est en nous et tant que nous ne créons pas à partir de notre champ vivant et authentique, nous serons comme coupés de l’essentiel de notre être et ressentirons sans cesse ce mal-être infini de fonctionner pour d’autres êtres. Ce champ vivant et authentique est en nous derrière l’interférence qui nous occupe à chaque instant.
Tant que ce flux interfère avec nous, soit tant que nous y réagissons c’est qu’il a encore une influence, c’est qu’il a un moyen d’activer notre réaction et qu’ainsi il a le pouvoir d’alimenter la structure parasitaire par notre énergie. Cette énergie nous est vitale et elle doit à terme être utiliser pour votre vie et non pour tout ceux qui vous utilisent.
La vie est en vous dans votre corps, elle git dans chacune de vos cellules comme dans la grille multidimensionnelle de votre ADN. Une vision plus claire apparaitra en vous quand vous ferez confiance à la vie qu’il y a en vous, vous lui donnerez plus d’espace afin qu’elle vous révèle qui vous êtes. Dans cette ouverture vous allez apprendre à vous fiez à tout ce que vous ressentez et cela deviendra le criterium de votre vérité.
La vie est là en vous ! Elle n’attend qu’une chose que vous lui apportez votre attention et ainsi elle pourra vous apportez toute la chaleur dont vous avez besoin pour éclore à vous-même dans une toute nouvelle réalité. Cette réalité sera à la hauteur de la vie qu’il y a en vous et elle éclairera le monde entier, l’univers même de toute votre éclatante vérité. Là dans la paix de votre âme, dans la joie de votre être, uni à toute chose, votre vie deviendra un pur bonheur car vous aurez compris ce qu’est le bien être. Soit être vous, totalement vous et jamais plus l’illusion ne pourra vous subjuguer.