Un chemin de délestage
Nous sommes lourds de ce monde, rempli tellement à ras bord de toutes ces histoires que nous avons un besoin vital de nous délester de tout ça. Tout le poids de cette mémoire en nous continu d’agir sans cesse comme des tumeurs malignes. Tant de choses naissent de ce trop-plein qui nous empêche de nous alléger de tous ces fardeaux. Nous sommes las de ce monde, de cette vie et nous rêvons tellement d’autre chose.
Tant que nous serons encore remplis de tout ça, nous ne pourrons pas nous ouvrir à autre chose et c’est pour cela qu’il est primordial de se délester de tout ce trop-plein qui nous pèse si lourdement. Nous sommes gros de tout ce que nous faisons et défaisons chaque jour. Faire et refaire deviendra l’axiome de ce monde qui s’éteint, et être deviendra l’essence du monde qui est en train d’éclore.
Nous ne pouvons pas nous ouvrir à cette nouvelle réalité si nous continuons de vivre comme on l’a toujours fait. Ce n’est pas possible, car c’est à travers notre propre changement intérieur que l’on peut s’ouvrir au changement de ce monde extérieur et jamais l’inverse. Tout provient d’une nouvelle manière d’être et tant que l’on ne vivra pas cela, on restera illusionner encore et encore par ce vieux monde.
L’illusion est dans notre manière d’être, de vivre et de faire tout ce que l’on a été habitué à faire. Tant que nous resterons ancrés dans ces anciennes manières d’être, nous continuerons d’alimenter le vieux monde. Le renouveau est en nous ! Le renouveau est dans notre nouvelle manière d’être au monde, aux êtres et surtout à soi-même.
Nous ne savons pas lâcher prise, car nous croyons, dur comme fer, que nous devons tout contrôler, même si finalement, nous ne contrôlons rien. Le contrôle que nous croyons avoir est dans notre tête parce que nous croyons que nous avons besoin de faire comme on fait d’habitude afin d’être au mieux avec soi-même, alors que tout au contraire, on doit laisser ces manières d’êtres, car elles sont finalement totalement obsolètes.
Nous avons un besoin immense de lâcher le connu, de lâcher nos cogitations incessantes dans le but de pouvoir s’ouvrir à autre chose. Tant que nous resterons ancrés dans nos habitudes, nous couperons l’accès à ces nouvelles manières d’êtres et donc à cette nouvelle réalité. D’où ce besoin de vide afin de commencer à expérimenter ce que nous ne connaissons pas, mais qui attend patiemment, à la porte de notre conscience, afin que nous fassions le ménage pour pouvoir enfin rentrer dans le propre de nos vies.
C’est tout ce chemin de délestage que nous avons tous besoin de vivre dans le but de commencer à nous resituer dans notre vie, pour savoir ce qui est le plus important afin de pouvoir vivre une vie remplie de sens et de signification. Cela tient qu’à nous de nous permettre de pouvoir vivre tout ce délestage, personne ne viendra le faire à notre place.
C’est notre responsabilité à chacun que de se remettre en phase avec soi-même, mais pour cela, on doit délaisser tout ce qui nous est nuisible et futile afin de pouvoir s’ouvrir ensuite, à ce qui nous est important. C’est à nous d’apprendre à faire la différence pour bien savoir où nous situer dans notre propre évolution.
L’important est de pouvoir choisir en toute conscience ce qui nous est essentiel à vivre. Personne ne pourra plus vous dire « quoi faire » ou « quoi suivre », puisque c’est à vous de choisir, maintenant en votre âme et conscience parce que vous commencez à vous rappeler que vous êtes souverain. Tant que ce choix n’est pas fait, c’est que vous n’avez pas encore repris votre souveraineté au système.