Le rêve est l’ultime réalité

Le rêve est l’ultime réalité

Tout est là pour nous permettre de réapprendre à rêver notre vie, même si on a l’impression de la subir et de ne pas comprendre pourquoi nous vivons tout cela. Tout est utilisé pourtant comme voie d’apprentissage. C’est l’enseignement du rêve ultime, de cet élan du cœur qui nous pousse à sans cesse nous dépasser afin d’atteindre toute la plénitude de l’être.

La plénitude de l’être est un état de totale présence, un état dans lequel la conscience est si vide de tout qu’elle peut se remplir de chaque chose et donc de chaque expérience. Dans cet état, nous sommes en phase totale avec l’être de notre être. Cette plénitude est l’état naturel de notre être authentique, source tout de ce que nous sommes réellement. Comme nous provenons tous de là, c’est là où finalement, nous nous retrouverons, après toutes les expériences que nous aurons vécues.

Comme nous ne savons plus réellement rêver, mais seulement croire, l’expérience de nos croyances est là pour nous acheminer, pas après pas, à redécouvrir comment rêver sa vie. Le rêve est le principe de création ultime, mais comme nous ne savons plus créer consciemment notre vie, nous créons inconsciemment tout un monde dans lesquels nos croyances façonnent totalement notre réalité.

Nos croyances, à la différence du rêve, sont sur un plan dimensionnel inférieur, mais s’utilisent au travers d’une même dynamique. Cette dimension sert de sas d’apprentissage afin de redonner le gout et l’envie de recréer son monde à travers la dimension de l’être authentique et plus dans le plan du personnage. Nous sommes ainsi enfermés dans un monde mental à travers toute une structure de croyances qui soutient l’illusion de notre ego.

Nous sommes formés par différentes strates de réalités et elles nous servent à assoir notre propre expérimentation par le jeu de toutes ses constructions. Comprendre ces différents niveaux ou plans dimensionnels, nous permet de cartographier notre totalité afin d’entrevoir toutes les articulations possibles de création. Finalement, comme nous sommes de pur créateur, nous ne faisons que créer, mais toujours à différents niveaux de conscience.

Le niveau de conscience dans lequel nous œuvrons au départ est infime, car nous n’avons pas du tout conscience de créer notre propre réalité. Pourtant, tout ce que nous vivons provient seulement de la forme de toutes nos croyances, puisque tout ce que l’on croit, nous en faisons sans cesse l’expérience.

Ce premier niveau est l’expérience inconsciente de toutes nos croyances et il est le plus dur à dépasser, car nous nous battons sans cesse contre toutes nos croyances que nous projetons sur le monde ou sur les autres. Tant que nous ne le comprendrons pas, nous ne pourrons sortir de tous ces combats incessants et donc de ce mal-être ambiant.

Ce mal-être provient seulement de l’incompréhension de ce que nous sommes et comme nous ignorons notre puissance créatrice, notre être expérimente de manière inversée tout ce qui peut aller à l’encontre de ce qu’il est réellement. Seule notre mauvaise perception de notre être, nous entraine à vivre une vie dénuée de sens, de joie et de sérénité.

Finalement, comme tout a du sens, ce monde insensé va se transformer en terrain d’apprentissage à travers la prise de conscience de tout notre mal-être. Ce mal-être n’est utile que pour nous montrer tout ce que nous percevons mal, comme tout ce que nous n’interprétons pas correctement. Ainsi, plus l’on comprend tout ce qui ne va pas dans notre manière de vivre et plus, on s’ouvre au bien-être naturel de tout ce qui nous est utile afin de pouvoir enfin retrouver le flux de la puissance de notre rêve.

Mais avant de pouvoir réintégrer la puissance de notre rêve, nous allons expérimenter toutes nos croyances dans le but d’apprendre, par l’expérience, comment fonctionne la dynamique de création en nous. Tout ce que nous avons vécu initialement dans cette réalité est seulement dû à tout ce que nous croyons. Nous devons reprendre la responsabilité de nos croyances, mais pour cela, nous devons aller voir en soi, tout ce qui génère toutes ces structures de croyances.

Pouvoir comprendre nos croyances, c’est se donner la possibilité de pouvoir les transformer et ceci est la clé qui pourra nous donner la voie à suivre et à comprendre sur nos manières de voir les choses. Comment nous voyons le monde, comment nous l’imaginons, est le cadre de ce que nous vivons extérieurement, car nous sommes les créateurs intérieurs de notre réalité extérieure.

Si nous sommes les créateurs, nous avons besoin de le comprendre pour ensuite pouvoir modifier nos manières d’imaginer notre monde et voir ainsi le changement réel qui se produit à l’extérieur afin de pouvoir valider ainsi cette réalité essentielle. Tant que cela reste dans notre cogitation mentale et que cela n’est donc pas complémentent expérimenter, cela ne nous servira à rien d’autre que de continuer à nous enfermer dans toutes nos projections illusoires puisque nous ne ferons qu’y penser.

Seule l’expérimentation de notre réalité créationnelle pourra nous permettre de comprendre totalement notre pouvoir en rapport premièrement avec nos croyances puis, dans un second temps, à travers l’espace de déploiement de notre rêve. Nous avons tout pouvoir, mais tant qu’il ne rentre pas dans notre cadre d’expérience et donc dans une référence réelle de notre vie, tout ce qui est écrit ici, ne servira à rien d’autre que de continuer à croire pouvoir faire quelque chose sans en faire réellement l’expérience.

Dans cette optique, tant que nous ne verrons les rêves que comme des songes nocturnes, irréelles et donc sans cesse illusoires, ils n’auront aucune valeur réelle dans notre vie. Pourtant, tout commence réellement dans ce retournement de sens ! Tant que nous restons ancré dans tous les détournements de sens engendré par le système en nous, nous continuerons de croire que tout ce qui est vraiment important dans nos vies ne l’est pas.

Le rêve est essentiel à vivre pour comprendre enfin tout notre pouvoir. Puisque nous vivons chacun dans notre propre rêve personnel au milieu du rêve collectif, tout est à inverser et à remettre à l’endroit. C’est-à-dire pouvoir retrouver le véritable sens de tout ce qui nous arrive à travers une compréhension dans laquelle toutes nos valeurs sont remises à l’endroit de là où l’on se trouve réellement.

Tant que cela n’est pas fait, nous serons enfermés dans l’illusion de ce monde, car tout ce que nous interprétons est à hauteur seulement de notre propre inversion de valeur. Dans cette inversion, le rêve n’a aucune place légitime parce qu’il est perçu comme inutile, enfantin et stupide.

Nos valeurs, nos jugements ne proviennent que des processus mentaux issus de notre structure de croyances. Cette création mentale nous permet d’expérimenter tout l’envers de ce décor ou pour le dire autrement, toute l’inversion de ce monde infernal.

Ce sont seulement nos croyances qui peuvent nous permettre de vivre ces états d’êtres déstabilisants et chaotiques. Tout ce que nous vivons pourtant provient sans cesse de l’état d’être et donc de la dimension vibrationnelle dans laquelle nous nous trouvons.

Tous les étages de l’être se reconnaissent grâce à ce que l’on ressent à l’intérieur de soi. Nos émotions, nos sensations intérieures nous permettent de savoir où nous nous situons dans ce monde inversé. Comme nous avons choisi de venir ici, nous ne sommes pas là pour juger de ce qui s’y passe, mais tout au contraire, nous sommes là pour comprendre comment nous y sommes arrivés, puis comment nous pouvons en sortir afin de retrouver l’accès à notre état d’être originel.

À partir du moment où nous retrouvons l’état d’être de ce que nous sommes réellement, tout l’envers du décor n’a plus d’emprise sur nous. Nous voyons alors les choses non plus dans toute leur inversion, mais à hauteur de sa réalité inversée, puisque nous nous retrouvons au-dessus de l’horizon des évènements de tout ce monde illusoire.

Pour comprendre toute cette articulation entre ce monde inversé et notre réalité originelle, nous n’avons pas d’autres choix que de réintégrer la compréhension de tous nos états d’êtres, soit la redécouverte des dimensions vibratoires qui nous constituent. Seule cette interprétation pourra nous donner une carte totale de ce que nous sommes. Sans cette compréhension, nous sommes comme perdu, car nous n’avons plus le sens qui nous permettrait de savoir où nous nous situons dans notre réalité essentielle.

La réalité illusoire est là seulement pour que nous puissions expérimenter des états d’être qui s’étendent tout en bas de sa réalité vibrationnelle, totalement négatif, chaotique et déstabilisant, jusqu’à des états qui s’équilibrent et qui tendent vers des étages vibratoires plus positifs, plus stimulant. Tout ce qui s’expérimente dans cette dimension inversée reste illusoire puisqu’elle fait partie du « je » de l’ego ou du personnage et donc du jeu holographique dans lequel l’être immatériel que nous sommes réellement est venu en faire l’expérience.

Comprendre l’expérience elle-même, permet de sortir de son emprise à travers la révélation de toute son illusion. C’est dépassé ainsi toutes ses croyances comme toutes les structures de croyances collectives qui enferment l’être dans une matrice perceptuelle. La perception que l’on a, est sans cesse évolutive à travers notre propre évolution, ou pour le dire autrement par rapport a la maturation de notre compréhension qui peut nous amener à percevoir au-delà de ce qui nous est permis de comprendre dans cette réalité inversée.

Tant que nous sommes pris dans les mailles du filet de cette réalité inversée, nous n’avons pas la possibilité de nous ouvrir au pouvoir du rêve. Puisqu’à ce niveau de compréhension, nous n’avons accès qu’au royaume de nos croyances. Nous devons alors apprendre à utiliser nos croyances pour nous permettre de tendre vers ce qui les dépasse.

Seule la direction de tout ce qui dépasse cette réalité inversée, pourra nous donner la bonne voie pour dépasser l’océan mental qui nous pousse sans cesse vers les bas-fonds vibratoires. Tant que nous sommes orientés vers les bas fond de cet océan vibratoire, nous ne pourrons pas nous ouvrir à des états d’être autre que ce qui nous piège.

Nous avons un besoin vital de retrouver la sensation de l’état d’être qui se trouve hors de cet océan mental. Ceci est la base à vivre et à sentir, car en dessous, nous coulons sans cesse à cause de notre sensibilité atrophiée, et au-dessus, nous nous retrouvons enfin grâce à notre sensibilité retrouvée, et pouvons ressentir alors, tout l’air frais de l’expérience réelle de tout ce que nous sommes authentiquement.

Voilà l’idée, l’image qui se reflète sans cesse dans toutes les eaux de cet océan mental, mais qui restera à jamais inverser. Tant que l’on ne comprend pas réellement ce processus d’inversion de tout ce que l’on reçoit en soi, tout restera à jamais incompréhensible puisque l’on ne peut voir ni entendre que l’inversion de tout ce qui se passe réellement.

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