Éclore à la source de l’être
À la base de toute notre perception horizontale et donc de notre vision carrée, qui reste hélas sans cesse compartimentée puisque enfermée entre quatre angles… on a un besoin fou d’apprendre à percevoir de nouvelles étendues, comme d’inexplorées profondeurs, afin d’agrandir toujours plus nos repères et ainsi pouvoir commencer à remonter au sommet du triangle.
Sans perception de notre propre verticalité, on ne peut sortir des six chemins infernaux ! Sans compréhension du haut et du bas, on ne peut que rester là, face à l’horizon de ce monde infernal. C’est seulement quand on s’ouvre l’esprit à ce qui nous dépasse vibratoirement, que les champs des possibles nous ouvrent enfin toutes ses portes.
Ainsi, on apprend la différence qu’il y a dans chaque bande de fréquence, de la plus basse, la première jusqu’à la plus haute, la sixième, et on se donne alors l’opportunité de découvrir enfin, là au creux du sept, la possible ouverture de l’expérience du cercle. Seul, quand le centre est atteint, à travers le vide de l’être, on peut arriver à sortir de l’influence néfaste des sept nuisibles et nous ouvrir, enfin, une autre perceptive et donc une autre réalité.
À la dimension source, s’ancre un nouveau mouvement qui décrit un cercle parfait, passant par douze nouveaux états à expérimenter pour pouvoir entrevoir le tout en soi comme en chaque chose. Ce mouvement rotatif suit le modèle, d’une roue de médecine qui permet de découvrir à travers l’expérience réelle de l’être qui, il est, à travers les autres.
On sort de ce monde, pour rentrer dans notre propre monde. On sort de l’inversion pour retrouver sa propre version, sa propre vision et donc sa réelle perception de ce qui se passe en soi. Ici, rien ne se passe et pourtant tout se passe, alors qu’avant, tout se passe, mais rien ne se passe, tout est à percevoir dans cette expérience intérieure.
Repartons de la base de la réalité collective, pour nous permettre d’entrevoir plus clairement comment apprendre à remonter au sommet de cette inaccessible étoile. Ce point immobile extérieur est une image qui porte en elle, une compréhension initiatique. C’est-à-dire que les symboles extérieurs du monde nous permettent de comprendre comment fonctionne la réalité au-delà de l’inversion.
Tant que tout est inversé, on ne comprend rien et c’est le but de toute cette inversion puisqu’elle est là pour tendre vers un bas toujours plus bas, et comme il n’est pas possible d’aller indéfiniment plus bas, un paradoxe se crée pour nous permettre de ré-fléchir ou alors de fléchir à jamais.
Stopper dans ce mouvement qui n’en fini pas, mais qui ne peut pas aller plus loin, si ce n’est en lui, puisque là où il va et là où il est, plus rien n’existe. Alors, l’être pris par la dynamique et le poids de son influence s’incline et vacille, il se résigne même, mais sans cesse, il se courbe, et complétement désarmer, prêt à craquer, finalement, il succombe par tout le poids du monde.
Face à ce mouvement, il se retrouve sans cesse face à toute son irréalité, et doit apprendre à se confronter obligatoirement à l’illusion qu’il porte, puisque finalement, l’illusion ne provient que de lui, que de son incompréhension à tout ce qui se présente. Tant que l’éphémère l’illusionne, il reste la proie des six chemins infernaux, ou des six étages labyrinthiques de la pyramide matricielle.
Tout ce qu’il voit, tout ce qu’il comprend et donc tout ce qu’il interprète se base sur l’illusion qui est la conséquence de l’inversion, de l’involution et donc, d’une certaine manière, d’une dynamique contraire à l’évolution. Ici, il faut bien comprendre que ce processus est naturel et il sert tout autant que la dynamique évolutive, l’un et l’autre sont ce qui permet de pouvoir faire cette expérience matricielle artificielle. Il porte en eux plus que ce que l’on peut imaginer, car ils œuvrent en définitive pour l’expression de l’unité.
Comme tout sert sans cesse le tout, le tout est toujours disponible même derrière les réalités les plus éloignées, les plus inversées et donc comme notre réalité actuelle. C’est pour cela, que derrière l’influence du sept, existe et persiste l’influence du douze, qui est l’expression de la matrice originelle, soit la fleur de vie multidimensionnelle, l’éclosion du vivant en toute chose.
Dans cette perception naturelle des processus de vie, il n’y a plus de place au hasard, puisqu’il n’existe pas, jamais. Seul existe réellement l’expérience de l’être ! L’expérience de l’être est là pour apprendre à comprendre comment il fonctionne, et cela, à travers différents paliers d’expériences, chacun à la mesure de ce qu’il doit vivre pour lui permettre d’intégrer, à chaque pas qu’il fait, tout ce qu’il ne voit pas encore en lui.
On est finalement sans cesse face à soi-même, mais ce soi-même, est dans les premiers niveaux de cette pyramide complètement extérieure à soi et donc séparé, diffracté, fragmenté. Chaque part extériorisée porte en lui comme un message, puisqu’il reçoit en lui une partie du puzzle de l’ensemble. C’est cela le symbole du monde, le symbole complet est tout ce que vous êtes et comme vous n’avez plus accès à votre complétude, alors tout explose et chaque partie, porte en elle, une part qui doit être réintégré, unifier afin de se retrouver complétement, mais pour cela, il faut savoir les décoder.
L’inversion de toutes les valeurs du monde est là pour assoir cette réalité totalement inversée, à travers même sa propre incompréhension. Pourtant, cela reste une interprétation légitime pour ceux qui en font leur base de la réalité. Dans ce cadre fracturé du tout, il n’y a plus de possibilité pour comprendre autrement puisque finalement, il n’y a plus rien à comprendre, seulement croire que le monde est insensé et que l’on peut tout faire, même le pire.
Chacun faisant l’expérience de ce qu’il croit, chacun se trouve face à la réalité de ce qu’il peut comprendre et donc tous, on l’a capacité de se mouvoir à travers toutes les interprétations possibles. Et c’est là que le bât blesse, car tant que l’on ne peut comprendre, on est soumis à une réalité dans laquelle on ne peut que suivre indéfiniment tout son poids et donc toute son influence. Tout cela finalement, nous piège à toujours plus dépérir, vieillir, flétrir et ainsi à prendre un peu plus de notre énergie, jusqu’à, qu’il n’y ai en nous plus rien.
Seule la possibilité de comprendre toute l’inversion de ce monde et donc d’arriver à pouvoir décoder tous les signes comme tous les symboles pourra nous donner la possibilité de contrebalancer ce mouvement mortifère. Pour ensuite, nous permettre de retrouver l’axe de notre vérité, soit le mouvement vibratoire ascendant qui nous élancera hors de l’influence néfaste et complétement paradoxale du Six, soit la matrice artificielle et infernale.
Alors dans le septième niveau de cette réalité inversé, on peut arriver à se positionner dans cet état d’être source, qui nous permettra alors de sortir de l’influence du chant d’interférence et nous ouvrira alors une expérience totalement différente de notre vie. C’est-à-dire, qu’à hauteur de ce que nous sommes réellement, tout devient le symbole de ce qui nous aide à traverser toute l’inversion de ce monde. Puisque tout le symbolisme de notre réalité s’inverse et reprend alors tout un courant évolutif et donc inclusif, nous arrivons à décoder ainsi toute la véritable signification de notre vie.
Tant que l’on n’est pas positionné à hauteur de l’inaccessible étoile, on peut se laisser illusionner par une interprétation inversée de tout ce que l’on vit. Autrement dit, voir les choses à travers la diffraction du mental et donc dans l’influence polarisante de toutes les inversions possibles par le biais des symboles falsifiés du monde.
Toute l’inversion symbolique de ce monde est là pour nous ancrer dans une réalité infernale où seul l’enfermement préexiste afin de nous perdre à jamais. Ceci est la voie de l’inversion, de l’involution et de la polarisation extrême et donc, in fine, c’est toute son incohérence à travers une vision insensé du monde qui le permet.
Quand on comprend l’inversion de tous les symboles qui se montrent sans cesse et que l’on arrive à percevoir qu’il existe un sens derrière le non-sens, et qu’il existe tout autant de la cohérence dans ce que l’on vit et que tout est sans cesse dans un cycle, alors on peut apprendre à sortir de son flux et son reflux comme dans une courbe sinusoïdale qui monte et qui descend sans cesse.
La matrice artificielle œuvre à travers ces différentes vagues puisqu’elle a un besoin sans cesse grandissant de mouvement. Ces vagues vibratoires sont le fléau de ce monde, car les êtres ne peuvent ni les voir, ni même les comprendre, et tant que cela ne rentrera pas dans leur cadre de référence, ils resterons illusionné à un tel point qu’ils seront sans cesse balloté par ce qui les dépasse.
Éclore à la source de l’être, c’est prendre position dans tout ce que l’on est réellement, et ainsi, on se donne la possibilité de vivre en dehors de ces vagues, en dehors de ces interférences et on reprend ainsi toute son énergie et toute sa conscience. Plus on a conscience et moins, on oublie, ainsi à hauteur de l’inaccessible étoile, la dichotomie du bas n’a pratiquement plus d’influence.
Tout se relie, tout se lie, plus rien ne s’oublie, la nuit et le jour, ne sont plus ce qui sépare, mais bien ce qui permet de relier, l’être du jour d’avec l’être de la nuit. Dans cette continuité d’être, la conscience grandit à hauteur de l’infini qui expanse sans cesse chaque expérience. L’être ainsi devient plus grand, plus fort, puisqu’il n’oublie plus rien et ainsi la division s’efface et laisse place à seule réalité qui soit : l’union de toute chose.