Le soleil de notre origine
Nous sommes tous des vagues vibratoires qui ondulent sur le multivers infini de la vie. Nous sommes en même temps toutes ses vagues qui vibrent sans cesse différemment. Dans cet infini vibratoire, le temps n’existe pas, l’espace non-plus, tout est totalement, complétement, unitairement UN, dans ce Un, il n’y a rien d’autre pour permettre à tout de pouvoir être.
Nous provenons de ce UN et nous sommes tous l’expression de cet UN. Comme tout est UN, tout exprime cet UN. L’être ne s’en rend pas compte au début puisque la conscience de l’être n’en a simplement pas conscience. Ensuite, quand la conscience est prête et mûre, l’UN émerge et éclot dans la conscience afin de l’aider à retrouver la mémoire de ce qu’il a toujours été.
Tant que la conscience de l’être est illusionnée par son chant mental, l’UN s’exprime à travers tous les autres êtres qu’il rencontre. L’UN peut s’exprimer à travers tous les règnes, puisque l’unité est l’essence même de chacun de tous ses êtres.
Ceci permet d’atteindre une conscience plus collective de cette unité que nous avons tous au cœur de notre être. À travers cette essence de vie, nous sommes tous reliés, intriqués même dans sa propre lumière. Nous sommes sans cesse cette lumière et nous tous, nous vivons à travers elle.
Au niveau de l’expérience formelle, nous avons dû nous séparer, nous diviser pour pouvoir faire cette expérience duelle. Nous ne sommes plus UN mais nous sommes devenus une multitude de cette unité, devenant singulier tout en restant unique. Nous expérimentons alors cette segmentation en notre être pour pouvoir exister dans ce plan de réalité divisée, fragmentée, fractalisée.
Nous sommes ainsi tous une fractale de ce Un. Contenant en nous tout ce qu’il est, mais ne pouvant s’exprimer, alors une partie s’efface pour laisser place à une autre, vierge de toute expérience et donc de toute mémoire ou conscience d’autre chose. C’est à travers cette conscience toute neuve, toute innocente que nous arrivons ici, en ce monde duel où l’extérieur se trouve séparé de l’intérieur afin que l’intérieur grandisse en toute conscience à travers l’extérieur.
Pour apprendre à vivre dedans, nous allons peu à peu utiliser un langage, puis des pensées qui s’alimentent du champ mental dans lequel le plan de réalité est inséré. Ce mental extérieur, telle une matrice perceptuelle, sera peu à peu transférée en la conscience individuelle, pour qu’elle puisse l’utiliser à bon escient afin d’interpréter ce monde dans le but de mieux le comprendre tout en pouvant aussi communiquer avec les autres consciences qui partagent son expérience.
Le mental est ainsi une aide essentielle à la conscience pour qu’il puisse s’intégrer correctement dans l’expérience collective. Il est le liant qui lui permet d’interagir avec autrui tout en grandissant à travers la découverte de tout son champ émotionnel. Son champ émotionnel est la sensation de ce qui se passe en elle, lui apportant ainsi d’autres informations tout autant importantes que celui du champ mental.
Le mental n’a pas la capacité de pouvoir entrevoir l’unité puisqu’il existe pour diviser. Il est là pour la mise en forme de l’expérience duelle et son champ d’application s’arrête à la dualité. Pour s’ouvrir à l’unité, il n’y a pas d’autres choix que de dépasser le mental. Au-delà du mental existe et persiste l’unité et cette unité est sans cesse accessible à tous ceux qui le souhaitent.
Quand on comprend les limites du mental dans notre vie, nous avons la capacité innée de pouvoir le transcender afin qu’il ne soit plus la limite de notre propre expérience. La limite est vitale au début du processus de notre existence, mais arrivée un cap, elle devient un frein et nous limite alors à ne pouvoir dépasser toutes les croyances que l’on nous a inculquées.
Ainsi, après avoir été modelés et formatés par le collectif, nous avons un besoin viscéral de sortir de cette influence collective pour nous ouvrir à notre propre singularité. Comme notre véritable singularité provient de l’expression de l’unité à travers ce monde, c’est cette unité en nous qui peut nous aider à nous désassocier de ce qui nous associe à ce monde inversé.
Ainsi, nous allons apprendre, au-delà du mental, que l’unité en nous est tout ce que nous avons besoin de vivre comme expérience, car elle va nous permettre d’expérimenter tout ce que l’on a besoin pour pouvoir retendre en toute conscience vers cette même unité. Cette unité en nous est notre propre lumière que nous n’avions plus accès seulement parce que l’on devait faire l’expérience de la séparation pour pouvoir expérimenter ce monde.
Nous pouvons alors faire l’expérience de ce monde à travers l’unité retrouvée en nous. Ainsi, nous vivrons à hauteur des lois de l’UN qui sont au-delà de toutes nos conceptions. Dans ces lois, nous pouvons tout être puisque plus rien ne peut nous atteindre ou nous contraindre parce que nous ne faisons plus partie de l’influence des lois de la multitude. Dans cette hauteur d’existence, tout coule de source, puisque plus rien ne peut interférer l’être qui en fait l’expérience.
Comme tout est mouvement dans la vie, il y a une direction qui s’est exprimée en notre corps comme aussi en notre être. Cet ordre en ce monde est la diffraction et le chaos, car tout en nous est parti dans tous les sens possibles pour pouvoir faire cette vie chaotique. Une fois que nous traversons le mental, nous sortons alors de cette influence discordante et nous nous ouvrons au soleil de notre origine qui va peu à peu, à travers sa chaleur et sa lumière, nous réordonner à pouvoir recevoir, de nouveau, le rayon de toute sa puissance.
Ce rayon est l’accès à ce que nous sommes réellement et le fait d’en refaire l’expérience va nous permettre de retendre vers nous-mêmes et donc de nous réaxer au rayon de notre propre lumière. C’est à travers cette redirection, vers ce mouvement de soi, que nous nous permettons de rouvrir à toute notre lumière afin de pouvoir renaitre à travers elle.