L’être humain est un être magique mais il ne sait plus
Il existe plusieurs courants d’expériences dans notre vie. Le premier courant est l’expérience de nos croyances, c’est là où nous nous confrontons à tout ce que nous croyons du monde comme de soi-même. C’est la réalité à laquelle la majorité des êtres humains est soumise. C’est un courant qui est manœuvré de manière occulte pour nous y enfermer sans cesse.
Ce courant est très déstabilisateur, car à ce niveau, on affronte de multiples réalités qui nous dépassent et qui œuvrent contre nous. Tant qu’ils resteront occultes, ils seront incompréhensibles parce que tout ce qui ne se montre pas n’a pas d’existence réelle pour soi. Pourtant, et c’est là toute la problématique, on a besoin de le rendre réel dans notre perception du monde afin de l’intégrer dans notre réalité de tous les jours.
Tant que nous ne pouvons entrevoir ce qui se passe, nous restons leurrés totalement jusqu’au moment où nous comprendrons enfin ce qui se passe et nous inverserons alors notre propre asservissement en un moyen d’apprentissage et de connaissance de soi. C’est là tout le nœud gordien, tant que l’on tire dessus, il se referme sur nous et une fois que l’on lâche la pression, alors on peut comprendre comment il a été mis en place afin d’intégrer comment pouvoir le retirer.
Tout le nœud du problème est dans ce courant paradoxal et pour dépasser le paradoxe, on doit s’ouvrir à une réalité plus grande qui englobe alors toutes nos croyances tout en les dépassant. Tant que l’on reste enfermé dans nos croyances, nos croyances sont la limite qui nous enferme, puisqu’elles génèrent l’illusion de notre monde.
Pour bien comprendre l’expérience de nos croyances, nous devons obligatoirement percevoir que nos croyances génèrent l’expression de notre monde. Ainsi, on commence à concevoir toute notre propre responsabilité et donc si on est responsable de leur alimentation, on peut aussi les modifier. Et c’est là, le plus important à comprendre.
Puisque nos croyances ne proviennent pas de nous au départ, mais seulement de la narration du système. C’est le système qui a façonné tout le long de notre vie, tout ce que l’on croit et c’est grâce à cela, qu’il arrive à fabriquer de manière industrielle et donc par répétition, notre réalité extérieure. Le système a besoin des êtres humains pour créer ce monde et tant que les êtres ne reprendront pas la manœuvre de leur propre croyance, le système continuera d’enfermer le monde entier dans l’essence illusoire qu’il génère en eux.
Chacun d’entre nous a le pouvoir suprême de changer toutes ces croyances et de pouvoir ainsi faire l’expérience de ses propres croyances en toute conscience et connaissance de cause. L’être humain est un être magique, mais il ne sait plus, et c’est seulement pour cela qu’à travers la fabrication de tous ces courants illusoires qu’ils s’y enferment sans cesse, puisqu’ils restent sans cesse inconscients de tout ce qu’il est capable de faire puisque ignorant tout de son être incommensurable et réel.
Comme il ne peut voir que ce qu’il croit, il doit obligatoirement apprendre à croire autrement pour enfin faire apparaitre tout ce qui restait occulte et caché à la perception de sa propre réalité. C’est son pouvoir, mais cela doit provenir obligatoirement de lui-même afin qu’il comprenne enfin toute l’étendue de son pouvoir de création et donc toute la responsabilité de ce qu’il alimente en lui.
Et c’est là tout le piège du mental, car il crée sans cesse des idées et des conceptions illusoires afin d’alimenter l’illusion d’un monde dans lequel le règne humain est comme pris au piège. Il y est contenu seulement parce qu’il n’existe pas, et c’est parce qu’il n’existe pas que cette réalité devient alors paradoxale.
Le paradoxe est le processus de ce qui enferme, car il n’y aucun sens à comprendre ce qui n’existe pas. Comme on ne peut pas le concevoir, on est finalement prit à travers toutes les failles d’un filet qui interfère avec ce qui est réel, créant ainsi une réalité complémentent carcérale car on est dans l’incapacité de pouvoir la découvrir puisque c’est nous-même qui la générons.
C’est l’essence de cette réalité paradoxale et tant que l’on n’arrive pas à la comprendre, la magie illusoire opère et enferme tout en même temps. Comme nous sommes les outils de ce qui génère cette simulation dystopique, une fois compris et intégrer, alors on peut commencer l’alimentation d’une nouvelle réalité, qui deviendra un sas de passage vers notre réalité authentique.
Cet autre courant est celui de l’expérience de nos rêves, à travers la création consciente de tout ce que nous voulons vivre. Il nous permettra alors de nous ouvrir ensuite au courant de l’expérience du miracle, celle où nous redevenons des dieux sur terre, soit des êtres magiques vivant à travers toute leur magie retrouvée.