Tendre vers une vision holographique et unitaire
Nous ne savons pas trouver nos propres réponses, car ce monde nous a habitué à fonctionner d’une certaine manière afin de dépendre seulement des réponses d’autrui. Ainsi, nous sommes à jamais dépendants du système et donc esclaves du monde extérieur. À travers toute cette programmation perpétuelle, nous sommes voués à rester sourd et muet aux autres dimensions, nous coupant ainsi l’accès à notre réalité d’origine.
Cette réalité est comme coupée de toutes les autres réalités et elle s’auto-engendre continuellement à travers ses propres règles, ses propres lois et aussi et surtout, à travers ses propres buts. C’est pour cela que nous sommes, nous tous, toutes les consciences qui y sont prises au piège, mises en quarantaine multidimensionnelle.
Nous n’avons plus accès à notre propre source, car toute notre attention est figée dans l’espace mental comme dans le monde extérieur. Comme ces deux dimensions sont gérées par les gardiens du système, nous sommes pris au piège par le biais de toutes nos perceptions manipulées.
Nous ne pouvons percevoir que ce que le système veut que l’on voie, et donc on ne peut comprendre ce qui se passe qu’à travers le filtre déformé du système. C’est pour cela que toutes nos réflexions sont orientées seulement par le prisme de ce plan. À cause de cette exclusivité mentale, nous ne pouvons pas nous ouvrir à d’autres dimensions. Pourtant, c’est seulement à travers ces autres dimensions que nous pourrons avoir accès à d’autres systèmes de fonctionnement.
Nous devons comprendre que cette manière d’être exclusive nous bloque l’ouverture à une vision holographique et unitaire qui deviendra le garant de notre propre évolution. Tant que nous restons ancrés dans cette vision fragmentée, divisée et donc sans cesse orientable, nous sommes voués à la manipulation incessante.
C’est à travers cette dimension mentale qu’est circonscrit tout le nœud de l’interférence de notre expérience d’ici-bas, puisque tout se joue là, en soi. L’utilisation du flux informationnel du monde extérieur à travers l’alimentation de la structure intérieure mentale, par le biais de la narration intérieure, nous oriente dans le prisme d’une réalité illusoire.
Ainsi, nous vivons dans une réalité paradoxale puisqu’elle n’existe pas, ou du moins, elle existe seulement par la validation que nous exerçons en nous, en prenant les informations extérieures comme intérieures, comme réelles. Tant que nous croyons à cette narration croisée illusoire, nous resterons enfermés dans cette matrice insensée.
Tant que nous restons dans cette configuration, toute notre vie sera exploitable par d’autres entités et c’est grâce à cette combinaison particulière, soit le croisement de ces deux narrations, qu’ils peuvent orienter notre expérience comme bon leur semble.
Ainsi, ils nous montrent constamment ce qu’ils veulent mettre en place dans notre monde. Toute la narration extérieure, comme celle qui est intérieure, sont là pour assoir une version de la réalité dans laquelle, l’être humain est toujours plus esclave de ce qui le dépasse.
Cette narration croisée crée une perception intérieure mentale de la réalité extérieure qui crée le cadre et la structure même de celle-ci. Tant que l’on adhère à ce récit, nous ne pouvons vivre que cette version de la réalité, mais il suffit de la remettre en question pour que peu à peu tout l’édifice illusoire commence à vaciller, jusqu’à disparaitre complétement.
Comprendre cette vision est essentielle, car elle permet d’orienter le regard vers un monde inconnu et qui pourtant est partie prenante de notre être. Tant que l’on ne voit pas au-delà de ce que l’on nous montre sans cesse, nous restons alors agglutinés dans toutes ces limites imposées.
Nous venons d’un monde sans limites et c’est seulement grâce aux limites que le système nous appose en nous que nous créons ce monde limité extérieurement. C’est à nous de comprendre ce que font ces limites en nous afin de pouvoir ensuite les dépasser tout en intégrant une conception de la réalité plus grande et plus merveilleuse.
Nous vivons déjà dans ce monde inconnu, mais comme nous n’avons pas la faculté de l’interpréter, nous n’en avons pas conscience. Cette faculté de pouvoir l’interpréter ne peut advenir que quand nous comprenons enfin, comment toutes ces limites en nous, nous limitent extérieurement. Plus on comprend l’influence de nos limites mentales et plus on se permet de prendre de la hauteur afin de percevoir notre réalité au-delà des limites contextuelles mentales.
C’est cela, tendre vers une vision holographique et unitaire dans le but d’agrandir notre expérience dans une réalité de sens et donc d’intégration de soi. Une réalité finalement, dans laquelle tout provient de notre propre lumière et comme nous ne la voyons plus en nous, nous la projetons sans cesse extérieurement afin de pouvoir la retrouver, la comprendre et donc la réintégrer dans un tout harmonieux où tout est UN. Et ce tout, c’est ce que nous sommes réellement, authentiquement, véritablement et on est tous là pour le redécouvrir.