Dépasser le paradoxe de notre existence

Dépasser le paradoxe de notre existence

Tout le paradoxe de sa vie se résume à ceci : tant que je m’habille de l’histoire qu’il y a en moi, j’existerai dans un conte à dormir debout. Ce mythe est enfermé dans toute son histoire, et tant que je ne réveille pas la belle au bois dormant, tout son royaume continuera de dormir.

Dans ce songe, elle dort et le prince qui est ta conscience a la possibilité d’aller la réveiller. Mais comprend bien cela, tant que la conscience reste passive devant l’écran mental de sa vie, elle ne pourra jamais réveiller sa propre conscience, puisque finalement, c’est bien sa conscience qui est endormie.

Le rêveur doit se réveiller ! Ta conscience doit s’éveiller de ce songe doux, amer, afin d’éveiller tout son royaume et donc toute sa vie. Pour l’instant, tout est gris, morne, froid, glacial, car la vie et donc la lumière manquent. Tous dorment dans le froid de l’hiver et tout est comme gelé, arrêté, pris dans la glace de ce conte millénaire.

Ce conte est comme cette histoire en toi, qui te fige, te bloque dans tout ce que tu reçois ! Tant que tu te laisses happer dans tout son mouvement, dans toute sa dynamique, tu es dans les rouages du mythe et donc dans la structure même du rêve. Ce rêve est là pour t’endormir dans un songe qui ne peut finir puisqu’il ne provient jamais de toi.

Ce rêve, cette histoire, tant que tu t’y ancres et donc que tu adhères à ce qu’elle te propose, elle est le sort même qui t’endort et t’immobilise donc en son sein. Cette trame irréelle provient de la caverne dans laquelle se cachent les dragons. Ils sont les protecteurs de ce songe infernal, comme leurs auteurs aussi, et ils veillent derrière tout ce qu’ils te projettent sans cesse. Ils veillent à ce que tu ne te réveilles jamais de ce cauchemar occulte.

Ta conscience, tant qu’elle s’habillera du personnage de l’histoire qu’il t’est contée sans cesse en toi, restera prise au piège. Pris dans le sortilège de ce monde occulte puisqu’il provient seulement de la projection mentale de tous ces dragons multimillénaires.

Dans la grotte de ta conscience, tu vois et entends ce qui se déverse dessus et tu ne sais pas encore comment t’extirper de ce que tu vois comme de ce que tu entends. Tu es pour l’instant autant ce que tu vois mentalement que ce que tu entends mentalement, et cela est ton sort journalier.

Pourtant, en toi, quelque chose te pousse à comprendre que ce que tu vis n’est qu’un piège, un sort dans lequel, tu ne veux plus rester prisonnier. Ce quelque chose, tu le sens toujours plus présent et quoi qu’il arrive, il commence à se présenter à toi.

C’est une partie de conscience qui a pris vie, comme le prince dans le conte, pour venir te libérer de cette nuit sans fin. Cette partie de toi porte en elle la lumière, la conscience et donc assez de clarté pour aller affronter dans ta caverne tout ce qui s’y passe.

Cette partie œuvre dans un état de conscience modifié. Elle est cette partie de ta vie qui arrive à s’élever au-delà du voile, au-delà du mental, pour chercher le feu créateur, la connaissance secrète qui te permet de te libérer de tous les contes et mythes de ta vie, qui sont là pour te faire dormir debout.

Cette partie de toi est très importante à entrevoir et donc à vivre, puisque c’est à partir d’elle que tu pourras réellement construire l’édification de ta propre libération. Ce héros des temps modernes, personne ne pourra le voir dans le monde extérieur, puisqu’il n’œuvre que dans ton monde intérieur. Là où personne ne regarde, là est pourtant la possibilité à chacun de pouvoir s’élever vibratoirement afin d’atteindre toutes les autres dimensions qui nous constituent et ramener ainsi, tout en bas, là où nous sommes tous en train de dormir et rêver, des idées et des conceptions issues de notre monde d’origine.

Ce feu rapporté, cette clarté peu à peu soumise à notre regard neuf, nous montre cette caverne dans laquelle, nous rêvons jours et nuits. Cette lumière nous permet ainsi d’apprendre à détourner le regard de tout ce qui se montre, et donc de la fausse lumière, pour voir enfin apparaitre le paradoxe planétaire. Ainsi et seulement, on est prêt pour apprendre à percevoir la seule et véridique lumière de sa vie. Et là, pourra alors, émerger ton authentique vie puisque le printemps pointe enfin son nez, amenant chaque partie de ta vie à refleurir à nouveau comme chaque partie de ton royaume à se réveiller enfin.

Ici commence la fin du rêve ! La fin du mythe ! Et donc la fin du sort millénaire !

Aller à la barre d’outils