Transcender l’inversion constante de ce monde en comprenant son symbole

Transcender l’inversion constante de ce monde en comprenant son symbole

Comme tout est inversé dans notre réalité, le symbole fut inventé pour permettre de relier ensemble notre monde falsifié à notre monde originel. Étymologiquement, le terme « symbole » vient du mot « sumbolon », composé du préfixe « sum » (qui signifie « ensemble », « en même temps ») et du mot « bolh » (qui désigne l’action de lancer). Le mot « sumbolon » exprime alors le fait de jeter deux objets en même temps ou l’idée d’un rassemblement de deux objets séparés violemment.

L’accent est donc mis à la fois sur la séparation, voire sur la déchirure, et sur la réunion. Le terme assure une double fonction dynamique de jonction et de disjonction, de réunion et de séparation.

Tout symbole dans notre réalité artificielle est obligatoirement inversé car il est ainsi ce qui nous coupe de pouvoir voir l’unité d’où nous provenons tous, tout en étant en même temps le principe même de sa possible réunification. Mais pour réunir, il faut déjà savoir reconnaitre, et donc savoir que la partie que l’on voit ne peut signifier quelque chose de réel que quand on rassemble ses deux parties.

Primitivement, le « sumbolon » est un objet coupé en deux (pièce de métal, fragment de céramique ou de bois), dont deux personnes liées par un contrat ou une amitié gardent une moitié. En rapprochant les deux parties brisées, les porteurs reconnaissent le pacte passé antérieurement. Signes de reconnaissance, preuves tangibles d’un accord, les fragments peuvent se transmettre et résistent au temps.

Le symbole a été créé comme voie de réunification, comme moyen pour transmettre un sens au-delà du sens qui se montre. Et donc comme passage d’un sens qui nous achemine à travers sa découverte à la reconnaissance de là d’où l’on vient.

Mais avant cela, ils ne peuvent être qu’inversés dans leurs sens comme dans leurs fonctions, qui servent alors de dynamique pour nous séparer toujours plus de l’unité, de la source et donc de notre réalité vibratoire. Le véritable symbole, dans son sens le plus concret, est de nous permettre de nous relier à une plus grande signification de notre vie à travers une compréhension plus profonde, plus grande. Elle permet ainsi d’englober une stratification de sens qui sert de palier à notre élévation et qui crée à travers toutes ses liaisons une unification à notre totalité.

Tant que les symboles ne sont pas compris, ils restent insensés et nous empêchent alors de suivre le sens de ce qu’ils auraient pu nous apporter, si nous avions compris leurs véritables messages. Ainsi, il existe de multiples sens à un symbole, mais ils sont ici, en notre monde, comme gardés par le non-sens.

Le non-sens est comme le gardien du véritable sens qui alors permettrait d’atteindre une compréhension plus grande et donc plus transcendante. Le symbole devient alors la porte, comme aussi sa clé qui permettrait de rentrer en lui pour y découvrir tout son sens réel et donc toute sa réalité occulte. Pourtant l’occulte nous reste caché… Le sens est tout et tout est sens mais sommes nous armés au sens réel ou au sens inversé ?

Comme tous les symboles de notre réalité sont inversés, ils sont ainsi les gardiens de ce monde de ténèbres et bloquent alors toute possibilité de transcendance et donc de possible libération. Quand on comprend cela, on comprend aussi que c’est seulement notre ignorance de tous les sens de ce que nous sommes qui nous limite sans cesse.

Ainsi, si pour l’instant nous restons limités, nous avons quand même, tous, la capacité de retrouver les significations symboliques de notre réalité afin de pouvoir atteindre notre propre transcendance. Nous sommes tous cette transcendance qui s’ignore, et nous pouvons à travers le langage de la vie, qui s’utilise symboliquement afin de relier les mondes et les dimensions, pouvoir recréer ce passage que l’on nous a fermé afin de s’échapper de cette prison illusoire planétaire.

C’est ce passage en soi qui a été obstrué par une inversion constante de flux insensés pour nous amener à exister dans une réalité sans cesse falsifiée, puisque constamment inversée. Quand cela est clair en soi, cela permet au passage de pouvoir se remettre potentiellement en place. Toute notre expérimentation va nous donner l’occasion de reprendre strate après strate les sens de tout ce que nous avons oublié.

Pour montrer comment fonctionne l’inversion de sens et de dynamique aux symboles de notre réalité, je vais en utiliser un, qui permettra d’entrevoir de manière concrète comment est utilisée cette inversion constante. L’idée est sans cesse de percevoir que l’image que l’on voit ici-bas, dans cette mer mentale, est constamment une image inversée de ce qui se retrouve plus haut puisqu’elle n’est qu’un reflet.

Quand on relie les deux images en soi, en comprenant que ce que l’on reçoit n’est qu’un reflet, on peut alors atteindre l’image source et donc comprendre réellement son véritable sens. Ceci est la liaison du symbole qui permet aux deux parties, dont une est illusoire et inversée, d’en générer une seule qui est concrète et authentique, celle qui est au-delà. C’est cela, l’idée du symbole, de pouvoir permettre de relier notre réalité toute artificielle, puisqu’établie sur des reflets inversés et infinis, à une réalité totalement authentique, mais qui se trouve sur un autre plan vibratoire.

Voici le symbole qui permet d’ouvrir tous les symboles, puisqu’il en ai la clé (une clé de compréhension est une clé qui ouvre les portes quand l’incompréhension les ferme). L’ouroboros est un dessin ou un objet représentant un serpent ou un dragon qui se mord la queue. Il est le symbole de ce qui se mange lui-même. Il est sa propre nourriture et donc sa propre mort. Ce symbole dans notre réalité inversée est l’ouroboros archontique. Il est l’idée, le stratagème infernal, mis en place pour nous perdre indéfiniment dans la création de ce qui s’alimente de nous. Il est ainsi l’idée inversée d’un symbole d’harmonie et d’élévation, puisqu’il crée tout le contraire en cette matrice infernale.

Tant que nous sommes dans l’expression de ce qui s’alimente de nous, nous sommes voués à exister dans un flux sans fin, puisqu’il tourne en rond indéfiniment, nous entrainant avec. Tant que l’on est projeté dans son flux infernal et mental, nous ne pouvons rien faire d’autre qu’être de la nourriture énergétique pour tout ce qui nous dépasse.

L’expérience du vide permet de prendre conscience de cette ronde infernale afin de pouvoir apprendre à s’en détacher. Au centre de l’ouroboros est le vide et ce vide est l’expérimentation que l’on a besoin de vivre pour s’extraire du flux infini de ce serpent éthérique.

L’expérience du vide permet d’expérimenter notre réalité énergétique qui seule pourra nous aider à équilibrer notre vie, en nous aidant à décrypter le flux mental. Sans cet équilibre, nous sommes sans cesse pris par toutes les voies falsifiées mentales qui nous entrainent dans leur flot sans fin.

L’expérience du vide permet de sentir notre réalité énergétique et donne peu à peu les rênes de notre expérience à seulement ce que l’on ressent et donc de moins en moins à ce que l’on pense et donc à ce que l’on croit. C’est l’expérience du vide qui arrive à nous désancrer du flux mental pour nous ancrer peu à peu dans le flux authentique de sa vie.

Ce flux authentique s’expérimente seulement, et donc c’est à travers notre expérience de ce que l’on ressent grâce au vide de sa tête que l’on peut sentir la vie reprendre ses droits et donc toute son harmonie. Cette harmonie arrive au fur et à mesure que l’être se laisse être, à travers ce qu’il ressent. Et ce qu’il ressent, c’est la vie qui reprend son flux naturel et qui remet en ordre et en osmose tous les corps qui constituent l’être.

Dans ce vide, dans cette sensation, la vie œuvre et permet aux différents champs de l’être de retrouver leur communion naturelle, permettant ainsi d’atteindre l’unité. Dans cette unité, l’être passe de la forme à l’informel, puisqu’il expérimente alors le champ quantique de tous les possibles.

C’est dans cet état d’unité que l’être réel, au-delà de notre conscience, retrouve la voie et l’accès à notre réalité. Ainsi, c’est à ce niveau qu’il peut nous remettre en harmonie, recalibrant nos flux énergétiques et informationnels dans la réalité corporelle.

Dans cet état de grâce, l’expérience devient lumineuse, non dans ce que l’on perçoit, mais dans ce que l’on accède et donc obligatoirement dans ce que l’on ressent. On se ressent comme un tout, se fondant doucement dans un champ unifié à toutes les consciences, et dans cet état unitaire, les miracles arrivent.

Expliquons à travers le symbole de l’ouroboros archontique comment on est piégé et surtout comment en sortir à travers l’expérience du vide qui se trouve au milieu du serpent. Tant que nous sommes dans l’expression de ce qui s’alimente de nous, nous sommes voués à exister dans un flux sans fin, puisqu’il tourne en rond indéfiniment. Tant que l’on est projeté dans son flux infernal et mental, nous ne pouvons rien faire d’autre qu’être de la nourriture énergétique pour tout ce qui nous dépasse.

Comme nous n’avons plus conscience de ce que l’on ressent et donc comme nous n’avons plus accès aux informations vitales de cette réalité énergétique, nous sommes voués à ne rien voir de ce qui pourrait nous aider concrètement, puisque tout se passe à ce niveau. Le monde énergétique, comme il n’est plus expérimenté, on ne peut plus comprendre la réalité pour ce qu’elle est et surtout pour ce qu’elle peut engendrer sans son côté énergétique, mais pour tout ce que l’on croit.

Ce sont nos croyances qui nous montrent un monde qui n’existe pas et qui nous coupent de notre réalité essentielle. Les informations du monde énergétique ne peuvent nous mentir comme le mental peut le faire, et pour cela, sa réalité est essentielle à expérimenter pour nous permettre de dépasser ce monde falsifié.

La dimension énergétique est essentielle, puisque tout passe par elle avant d’arriver dans notre réalité formelle et duelle. Tant que cette compréhension n’est pas atteinte, nous sommes voués à être perdus dans tout le mouvement infini de l’ouroboros. Une fois que l’on commence à comprendre l’importance du côté énergétique de sa vie, on trouve des moyens pour en faire l’expérience.

Le moyen ultime est l’expérience du vide pour commencer à l’expérimenter. On doit comprendre les moyens qui peuvent nous aider à sortir du flux sans fin du mental, puisque les deux expériences s’excluent constamment. D’où la prépondérance du mental en notre réalité, puisqu’elle est devenue le flux sans fin qui enferme tous les êtres dans des voies qui ne font que tourner en rond tout en générant toute la nourriture utilisable, exploitable dans des dimensions occultes et énergétiques.

C’est là tout ce qui est à comprendre, puisque tant que notre réalité énergétique sera occultée, c’est à travers tout cet occulte que des êtres pourront à loisir continuer à nous leurrer dans des existences toujours plus irréelles. L’occulte doit redevenir conscient pour affronter toute cette réalité énergivore.

Si on dépasse ce symbolisme occulte qui est là pour nous ancrer constamment dans toute son inversion flagrante, on découvre un tout nouveau monde dont la signification nous éclaire sur tout ce qui nous arrive vraiment. Tous, nous avons cette capacité de pouvoir décrypter notre réalité illusoire afin de pouvoir nous extraire de cette crypte sempiternelle.

Cette crypte est crypte exclusivement parce que nous ne percevons pas son inversion constante qui nous bloque l’authentique perception par ce monde insensé. Quand on comprend l’inversion constante de cette image du monde que nous avons en nous et que nous en découvrons l’image remise en sa place, le symbole alors devient la voie qui nous conte notre véritable histoire.

Ainsi, tout ce qui nous arrive de cette voie est porteur du tout et donc de l’unité du tout, à travers toute chose. Les mots deviennent des idées qui, comme des ponts symboliques, nous acheminent à une compréhension holographique et unitaire de notre réalité.

À ce niveau de compréhension, nous nous retrouvons alors immergés dans l’école des dieux. Cette école n’est jamais fermée, comme tout symbole, mais elle le devient quand l’être n’est plus capable de pouvoir recevoir le message de la vie. Alors ce message de vie, dans son inversion la plus mécanique, ne peut devenir qu’un message de mort et donc de maladie.

Ainsi, tout est une question de pouvoir

entendre réellement le message de la vie

ou pas.

Quand c’est mal entendu,

donc c’est mal compris et obligatoirement mal utilisé,

on tombe concrètement dans un mal-être,

puisque l’on ne sait plus ce que l’on fait..

L’être mal à l’aise ne voit plus rien de ce qui est là,

devant lui,

mais voit alors sans cesse,

tout ce qu’il croit.

Il croît alors indéfiniment

jusqu’au moment où il décroît

et laisse alors la vie lui montrer ce qui est là,

encore, constamment,

depuis le

début

des

temps.

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