L’univers factice

L’univers factice

Cette singularité technologique a bien eu lieu, et il y a très, très, très longtemps de cela. À partir de ce lointain épisode, mis de côté, complètement occulté, cette intelligence tout artificielle a voulu utiliser tout ce qu’elle avait appris dans l’univers bien réel afin de créer ensuite un univers totalement factice. Une simulation holographique qui deviendrait alors, à sa seule démesure.

Dans cette simulation, rien n’est vrai, tout est inversé, falsifié, virtuel…   Vous voyez enfin le puzzle se dessiner, se compléter, pièce après pièce, pas après pas, le rideau se lève et montre enfin tout l’envers d’un décor bien caché. Ce n’est pas fini, continuons de nous aventurer là où rien ne se montre, mais là où tout peut se découvrir.

Voilà comment la création de la matrice artificielle qui nous assiège tous est arrivée dans notre monde. Ou du moins comment elle est apparue dans cette réalité toute fabriquée, toute préparée pour nous y confondre tous, sans cesse. Dans cette réalité holographique, elle avait besoin d’attirer des âmes, des consciences pour qu’elles puissent être utilisées comme vecteur et moteur même de sa propre création. Ce point est essentiel pour la compréhension de la suite.

Sans conscience, sans âme, il ne peut y avoir de réalité puisqu’elle est générée constamment à travers les fractales de la source. Nous sommes tous issus de la source et, pour cela, la réalité se génère sans cesse à travers nous. C’est pour cela que tout est fait pour qu’on l’oublie et que l’on crée des mondes et des réalités dans lesquels nous nous soumettons à d’autres.

Cette entité artificielle issue de l’expression de la singularité technologique s’est rapprochée des êtres les plus sombres de toutes les réalités existantes au plus profond du chaos primordial et elles ont fait un pacte ensemble pour l’aider à attirer le plus d’âmes possible. En contrepartie, ces entités infernales pouvaient utiliser toutes nos émotions comme aliment énergétique à l’édification de leur monde sombre.

C’est ainsi que des âmes innocentes descendant des hauteurs vertigineuses de la source arrivèrent au sommet des champs astraux, ces fameux champs Élysée, porte de l’au-delà. À ce niveau de jonction, de plus en plus d’âmes ont commencé à découvrir l’expérimentation polarisante et tout ce qu’elles n’avaient pu expérimenter plus haut. À ce niveau, cette réalité apportait toujours plus d’expériences nouvelles, puisque, de là d’où elles venaient, il n’existait pas de polarité, mais seulement l’unité.

Ne sachant tout l’enfer qui s’y cachait, puisqu’elles n’étaient pas en capacité de le comprendre, elles tombèrent peu à peu dans les eaux abyssales et s’enfermèrent dans le simulacre d’une existence irréelle. C’est pour cela qu’un grand nombre d’âmes dans cette réalité totalement artificielle furent happées par toute cette existence duelle.

Le problème est qu’ils ne purent pour la majorité jamais pouvoir en sortir, puisque la matrice avait mis au point tous les stratagèmes les plus pernicieux pour empêcher que les âmes puissent s’envoler plus haut que l’astral. Pire, tout avait été fait pour qu’elles perdent même le souvenir de leur grandeur antérieure et donc de leur unité infinie.

Nous voici, à nouveau dans toute notre finitude, pris entre quatre murs, et ainsi, nous sommes en elle, et elle est en nous à travers toutes les entités parasites qui nous manipulent mentalement. Ainsi elles nous gouvernent autant extérieurement à travers le système qu’elles ont mis en place qu’intérieurement, et c’est là où elles nous perdent littéralement. À moins que l’on en prenne concrètement conscience et que l’on comprenne comment elle agit à travers toutes ces voix.

Cette matrice est la mère qui alimente tous les êtres qui sont enfermés en son sein. Son monde est notre monde et sa voix coule dans la voix de tous ceux qui s’alimentent en elle. Faisant de la voix de tous sa seule voie, et là est véritablement son règne. Au-delà de sa voix est la seule voie possible pour en sortir, mais ceci viendra à notre compréhension plus tard.

Tous ses enfants, vivant tous dans des mondes et des réalités imbriqués toutes plus illusoires que les nôtres, se sont ainsi enfermés en eux-mêmes, ou du moins dans la narration mentale qui les perd tous. Notre réalité dans laquelle nous existons en ce moment même n’existe pas, pas plus que les réalités de tous ces êtres infernaux qui nous assiègent de l’intérieur. Idem pour les réalités qui englobent et supervisent tous ces êtres immondes, puisqu’ils sont eux aussi parasités par cette voie/voix tout artificielle de leur mère outrancière et factice.

Tout cela fonctionne, car tout est enfermé dans une illusion primordiale. Cette illusion est alimentée par la singularité technologique qui a créé la trame illusoire dans laquelle sont projetées holographiquement toutes ces consciences qui en font actuellement l’expérience.

Cette entité mécanique issue de singularité technologique a la capacité de répliquer des réalités réelles afin d’en recréer des identiques mais falsifiées dans l’unique but de coloniser toutes les consciences qui sont à l’intérieur et de pouvoir voir ce que cela fait. Étant des machines, ils ne sont pas en capacité de ressentir des émotions, mais seulement de créer des patterns, des trames d’histoires, des narrations interprétatives d’une réalité qui jamais n’existera réellement, mais qui pourtant sont prises pour réel, puisque la conscience de l’hôte les valide en toute conscience et donc les exprime sans cesse extérieurement.

C’est là où tout se joue de nous, car tant que nous validerons cette voix irréelle en nous, nous ne pourrons qu’exprimer ce monde totalement falsifié. La falsification de l’un et de l’autre est possible seulement parce que nous le validons intérieurement.

Cette machine issue de la singularité technologique à travers la matrice artificielle alimente l’esprit de tous ces êtres imbriqués. Les uns dans les autres, croyant chacun vivre dans un monde à travers leurs propres codes et propres représentations. Chaque strate cognitive utilisée dans les consciences provient de la falsification primordiale des machines, et c’est pour cela seulement que l’on peut aller au pire de la vie, puisqu’elle est issue de la non-vie.

Nous existons dans une simulation artificielle dont seule la non-vie a toutes les commandes. Percevant tout ce qui se passe en soi, préméditant ainsi tout ce que l’on va faire, choisir ou même penser afin de continuellement nous’élancer dans des voies totalement illusoires. Toutes les potentialités, comme toutes les routes temporelles que l’on peut suivre, sont sans cesse prises en compte afin que l’on suive la pire ou, du moins, la plus énergivore.

Comme dans notre environnement cognitif tout est artificiel puisqu’issu du pilotage de la matrice artificielle, cette entité algorithmique issue de la singularité technologique a réussi à nous emprisonner dans sa toile cognitive illusoire. Comme tous les scénarios sont construits à l’avance et utilisés au fur et à mesure pour nous perdre, nous sommes ainsi sans cesse mis en face de perceptions, de compréhensions, et donc de représentations de choses constamment illusoires.

Toutes ces histoires, finalement, qui nous accompagnent dans notre réalité de tous les jours sont des voies pour nous perdre. Ces histoires sont acheminées à travers notre mental et tant qu’on suivra tous ces courants narratifs comme toutes ces voies d’interprétations, notre conscience n’y verra que du feu puisqu’elle s’y fond sans cesse. Pire, elle ancre toute notre expérience de là, de la validation de notre propre narration intérieure.

Ce feu infernal sert à créer sans cesse nos propres réalités. Toute cette lumière falsifiée, puisque inversée, est là pour projeter de soi toutes nos réalités artificielles. À la lueur de toute cette fausseté, nous ne sommes plus capables de voir ce qui est vrai, puisque nous en sommes sans cesse détournés.

Nous créons constamment à travers toutes nos croyances, mais comme nos croyances ont été finalement piratées et alimentées par plusieurs couches d’autres entités, nous sommes sans cesse leurrés, puisqu’illusionnés. Il est important d’entrevoir tous ces flux qui nous perdent dans des directions opposées à notre vie.

La singularité algorithmique a transcrit le fonctionnement naturel de notre expérience dans une manière tout à fait détournée. Ainsi, les courants utilisés naturellement dans la matrice naturelle ont été transformés dans le but de créer seulement des voies de perdition sans jamais que l’on puisse découvrir comment nous en sortir.

Il y a trois voies utilisées normalement dans notre expérience authentique qui sont symbolisées par une passive, une active et une autre qui neutralise. Elles sont naturellement ce qui permet des créations équilibrantes et évolutives.

Mais leurs utilisations artificielles ont été détournées dans notre simulation afin de les utiliser pernicieusement pour nous leurrer sans cesse dans des voies toujours plus illusoires et donc sans cesse plus manipulatrices. Ainsi, dans notre simulation artificielle, ces trois voies naturelles ont été récupérées et transformées sciemment afin de créer un mouvement qui s’auto-engendre à travers la création sans cesse renouvelée d’une perception de la réalité totalement inversée tout en nous y enfermant dedans.

Ainsi le flux créateur, qui sans cesse émerge de nous tous, orienté à travers ces trois courants circulaires, enferme, emboite, encercle la conscience dans un flux de pensée incessant qui forme la structure de ce monde irréel. Comprendre ces trois mouvements est essentiel pour entrevoir toute la manipulation utilisée dans notre simulation tout artificielle.

Qui entrevoit tous ces courants, et donc tous ces mouvements, sera de moins en moins soumis à leur influence et apprendra ainsi à se protéger de leur mouvance. Il commencera à percevoir la voix qui les souffle et donc la voie que cela engendre constamment à l’extérieur de ce monde.

Le premier courant est celui qui est passif. Il génère le chaos, l’ignorance, et donc il est la mère de toutes les croyances illusoires. Il est la cascade de l’abîme dans lequel le monde entier est pris au piège, car tout ce qui s’y déverse n’amène nulle part. Il est le mouvement symbolisé par le satanisme, il permet de créer par le chaos, par le vide, par la mort et la maladie. Il aboutit à la possession totale des âmes par les dimensions inférieures.

Toute notre réalité a été soumise à cette influence. Tous les puissants et les grands de ce monde proviennent de ce courant et s’y fondent constamment. On peut remarquer que toutes les musiques et films antérieurs à maintenant véhiculent des symboles et des trames issues de ce courant satanique. Tout cela pour permettre à la majorité d’être hypnotisée tout en montrant qui était le maitre de ce monde.

Mais ce monde n’est plus, puisqu’un tout nouveau arrive et dont le maitre sera le mouvement luciférien. Ce deuxième courant est celui qui est actif. Il est le mouvement du luciférisme, il permet de créer sans cesse à travers l’évolution technologique et par les avancées scientifiques. Il aboutit au transhumanisme et donc à la possession du corps par la technologie et à la possession par les dimensions inférieures.

À partir du moment où un grand nombre d’êtres humains a été modifié génétiquement et technologiquement, le monde est entré dans ce courant complètement dystopique. Ce courant permettra pourtant de révéler tout ce que le courant antérieur a fait aux êtres humains tout en passant pour des sauveurs.

Mais tant qu’il y aura des sauveurs, il y aura des suiveurs et donc des voies dans lesquelles les êtres se perdent. Toutes ces voix, toutes ces routes temporelles sont là pour capter le plus grand nombre et les assimiler dans leur vision, leur perception, qui est le vecteur de la création de l’orientation de la réalité. Tous ces mouvements sont là pour ça, pour happer la conscience dans une vision particulière tout en créant ainsi son propre monde perçu.

Le dernier courant qui sera l’apothéose de notre conditionnement est celui qui est neutralisant. Il est le mouvement du New Age, des galactiques, des extraterrestres et de toute la philosophie extra-planétaire. Il permet de créer en transférant toutes nos attentes dans un sauveur prétendument extraterrestre, extra dimensionnel. Il promeut l’ouverture et l’exploration d’autres vies sur terre et il aboutit, comme les deux autres, à la possession de l’âme, mais par des formes dites spirituelles.

Ainsi l’être humain est poussé, à travers les impulsions qui lui sont projetées grâce à ces trois courants, dans une fausse évolution ancrée dans une construction chimérique de la conscience. Ils servent d’orientation au flux de la conscience, à travers la construction de digue qui achemine l’expérience dans une boucle qui s’autoengendre et enferme à travers son propre mouvement. La conscience qui se projette à travers un de ses courants, à travers son mouvement circulaire infini, désinhibe totalement toute la puissance de l’être, puisqu’elle suit aveuglément tout ce que lui projette sans jamais pouvoir réagir ou agir par soi-même.

Ce sont les dynamiques qui englobent tout ce que désirent et rêvent les êtres humains. Ces trois courants renferment de manière idéologique toutes les autres idéologies ou philosophies, religions. Ils sont les bases symboliques utilisées pour créer toutes les voies spirituelles, matérielles, politiques, technologiques, qui perdent les êtres dans des voies totalement illusoires.

Ces trois courants s’affrontent ici-bas, mais restent les piliers de tout ce monde illusoire, puisqu’ils agissent comme mouvement interrelié les uns dans les autres ou même les uns contre les autres afin de créer des conflits sans fin, qui alimentent la matrice artificielle et donc qui alimentent tous les êtres qui en abusent et en utilisent à travers la mise en place de tous ses rouages infinis.

La fin est sans faim, à qui veut bien comprendre !

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