L’arbre de vie au centre de ton monde

L’arbre de vie au centre de ton monde

Au centre de notre monde, là où l’Étoile fixe et immobilise tout l’axe de toute notre réalité, là au pôle de ce nord improbable existe une structure vivante, vibrante, telle un arbre de vie qui lie tous les mondes extérieurs comme intérieurs. Cet arbre fut coupé, désactivé, vidé de toute sa vie par des êtres sombres afin de couper toute notre réalité de toutes les autres strates qui existaient avant et qui s’articulaient au-dessus de cet axe majestueux.

Ils ont plié et replié notre réalité dans un hologramme planétaire, là où la nuit se projette chaque nuit de son éphémère parure, tout en nous ligotant dans sa vision sans cesse plus irréelle. Encerclés par des murs de glace infranchissables, et pire inconnue, notre terre est devenue notre prison puisque nous restons ignorants de ce qu’elle est à travers une représentation totalement tronquée.

Cette prison est ainsi tout autant extérieure, matérielle, formelle qu’intérieure, mentale, astrale, émotionnelle. Elle est ce qui génère une structure inversée, évidée, parasitée de toutes parts. Cette construction est un ersatz, une ombre projetée dans l’espace de nos têtes pour finalement devenir cet arbre de mort et de maladie. Soumettant ainsi tous les êtres qui y meurent sans fin sans jamais comprendre ce qui se passe concrètement.

Ceci est une aide conceptuelle d’une part, puis énergétique ensuite, dans toutes nos vies trépidantes, exclusives, inconscientes afin que nous puissions comprendre là où nous en sommes et là où tout se fait sans se montrer réellement. Les images, les histoires de vos vies sont là comme des voies qui servent d’alimentation à ce monde sombre, des voies d’accès pour vous projeter dans son piège inexorable et machiavélique.

Ils sont les moteurs qui alimentent en vous toute cette réalité illusoire. Dans les coulisses se passe alors sans cesse tout le fonctionnement aberrant de la vie. Rien n’est fait dans ce monde pour la vie et tout au contraire tout est calculé pour la mort, et donc pour générer la maladie, la souffrance, la peur car elles restent le terreau de cet enfer inconscient.

Tant que l’être ne se sait pas enfermé et donc tant qu’il reste inconscient de tout ce qui se passe en lui comme dans son monde extérieur, il reste pris au piège de stratagèmes dont il ignore tout et qui le font sans cesse tourner inexorablement en rond dans sa tête. C’est cette rotation, cette révolution illusoire qui engendre tout le mouvement qui le perd et l’illusionne en même temps.

Au centre du monde que tu ne connais pas existe et persiste une graine de vie ! Au centre de ton monde existe et persiste cette graine lumineuse, cette étoile sombre, cette lumière qui ne se voit pas mais qui pourtant peut se ressentir. Tout dans ce monde ténébreux est là pour que tu puisses en prendre conscience, car elle est la seule voie réelle pour t’échapper de ce trouble sans fin.

Perçois ce trouble ! Perçois ce mouvement infernal ! Perçois ce qui t’entraine dans son mouvement sans fin ! Si tu perçois d’où tout part, tu peux ne plus partir avec ! Si tu prends conscience du mouvement, qui engendre le trouble, tu peux ne plus être troublé et ne plus suivre cette révolution inverse.

Alors, tu apprends à ne plus suivre ce courant ! À ne plus suivre ce mouvement ! À ne plus te prendre pour cela et alors cela aura moins d’emprise sur toi. Quand il n’y aura plus d’emprise, plus d’accroche, plus de réaction, il n’y aura plus de mouvement et donc plus de trouble. Et alors, il n’y aura plus rien en toi, seuls l’absence, seul le silence, seul le noir flamboyant et omniprésent.

Là je suis, au centre, là je suis au milieu de tout même si pourtant rien n’est là, je t’attends, patiemment, je veille tranquillement à la bonne heure. Tant que tu chercheras au-delà de toi, tout ce que tu crois, tu partiras en croisade d’expériences, qui ne sont pas pour toi. Elles sont les voies de perdition qui t’acheminent à te perdre indéfiniment à travers des temps imaginaires, des univers éphémères. Là où tu vas sans cesse, rien n’existe réellement, seulement des croyances, des pensées qui te poussent à exister de manière inversée, de façon atrophiée, pour extraire toute ta vie, toute ta force, toute ton énergie.

Désaxé de ta voie, tu n’es plus centré, ancré à ce qui est, puisque ton mental te diffracte sans cesse, tu te perds alors, toujours plus de toi, de tout ce que tu es réellement. Ton mental t’ancre dans une réalité illusoire, et pour cela tu grandis hors du sol réel de ta vie, mais seulement et exclusivement dans un sol illusoire, dans une structure utilisée pour te manipuler, et t’évider de toute ton énergie comme de tout ton pouvoir de vie.

Tant que tu es hors sol, tu n’as plus accès à l’expérience réelle de ta vie mais seulement à l’expérience mentale illusoire qui te pousse dans des voies sans cesse imaginaires. Toutes ces voies sont les routes temporelles créées de manière sournoise pour que sans cesse tu ne puisses jamais voir ce qui se passe réellement dans ta vie. Elles sont les voies de ton inconscient programmé, infiltrées en toi afin de te faire toujours plus réagir à tout ce qui n’existe pas.

Ce monde est un piège, et ce piège est dans ta tête. Sans cesse tu te bats contre toutes ces possibilités qui s’offrent à toi, mais qui ne sont que des potentiels de perdition, et donc de prédation. L’enfer est en toi ! Tant que tu ne te sais pas enfermé, tu erreras constamment dans ton esprit à travers les royaumes irréels de l’astral qui t’enferment, te cloisonnent dans le champ incessant de ton mental.

Au centre de notre monde, là où l’Étoile fixe et immobilise tout l’axe de toute notre réalité, là au pôle de ce nord improbable existe une structure vivante, vibrante, telle un arbre de vie qui lie tous les mondes extérieurs comme intérieurs. Même détruit, cet arbre reprend vie grâce aux êtres qui ont su faire refleurir leur graine infinie.

Nous sommes tous ces arbres ancrés aux réalités que l’on alimente en soi. Nous avons tous la possibilité de sortir de l’influence inversée de cet arbre de mort et de permettre à notre graine lumineuse de faire refleurir l’arbre de vie en nous afin de nous élever de nouveau vers les hauteurs de notre être authentique.

En réalité, nous sommes là pour cela, pour permettre à la vie d’œuvrer à nouveau en soi, afin que l’extérieur puisse suivre la voie lumineuse et non plus la voie fallacieuse qui persiste depuis la nuit des temps. La voie est simple mais si compliquée à l’être, ancrée dans tous ces mondes illusoires et sombres.

Les arbres de ce monde sont une aide, une ancre, un passage. Silencieux depuis la nuit des temps, ils parlent pourtant à nos âmes mais comme on nous a coupé l’accès à notre âme, le divin en nous n’a plus d’espace pour éclore. Le divin est cette graine lumineuse, cette lumière sombre, qui nous relie au tout, à l’infini même.

Elle est là, au milieu du trouble, quand nous arrivons à le dépasser et à percevoir enfin tout ce qui se projette en nous. Tant que nous sommes au milieu et que nous nous débattons, le trouble empêche la perception de ce qui s’élance en nous et nous montre alors une image impossible à comprendre. Ce trouble est là sciemment mis en place pour que jamais on puisse comprendre le reflet de notre propre lumière.

Les arbres sont là pour nous apporter leur paix, leur sérénité et donc l’ancrage à ce qui est et non plus à tout ce qui se projette. Ils sont impassibles aux tempêtes et au ravage du vent. Ils sont fermes devant les éclairs et les tempêtes car ils ont su voir au-delà des nuages sombres la lumière réelle et authentique. Cette lumière en eux éclaire tout ce qu’ils vivent et ce qu’ils vivent est un univers en préparation, en gestation.

Ainsi les arbres sont nos mères, nos véritables géniteurs ! Le monde qu’ils portent en eux, c’est le monde qu’ils nous ont donné, mais comme nous ne voyons pas avec les yeux de la vie mais seulement avec le regard de mort, nous figeons littéralement la réalité extérieure dans sa forme la plus immonde.

On nous a coupé l’accès à la lumière et c’est pour cela qu’on croit avoir besoin d’elle extérieurement. Cette lumière est tout et même si elle n’est plus en ce monde, elle reste cachée à l’intérieur de tous pour que tous puissent la retrouver un jour. Et mes mots, mes idées sont tous porteurs de cette auto-découverte, car tout commence par là. Redécouvrir en soi cette étincelle divine afin d’enflammer toute sa réalité et de l’éclairer du sens réel de tout ce que nous vivons.

Nous sommes cet univers en préparation, mais avant de pouvoir expérimenter le cosmos de sa vie, on expérimente le chaos. Le chaos est là pour permettre de faire de l’ordre dans sa vie et remettre ainsi toutes les étoiles à leurs places. Quand les étoiles sont enfin en équilibre, en harmonie, en totale osmose, alors l’univers prend vie et conscience de ce tout qu’il est en devenir. La symphonie des étoiles peut alors s’exprimer dans un tout cohérent et l’animation naturelle, la dynamique concrète de la vie prend place et œuvre alors à travers le tout.

Mais cette œuvre ne peut se faire que quand nous la laissons agir à travers nous. Tant que nous sommes au milieu, le trouble nous empêche de percevoir ce qui doit se faire naturellement. Et c’est là où tout est à comprendre afin d’apprendre à laisser agir la vie en nous pour nous permettre de tendre au cosmos de son être.

Au centre de notre monde, là où l’Étoile fixe et immobilise tout l’axe de toute notre réalité, là au pôle de ce nord improbable existe une structure vivante, vibrante, telle un arbre de vie qui lie tous les mondes extérieurs comme intérieurs. Là, dans cette compréhension silencieuse, au centre de sa vie, l’arbre de vie refleurit enfin, reverdit et grandit à nouveau quand nous arrivons à laisser être ce qui est et à laisser pousser ce qui germe au plus grand secret de soi.

Au-delà du trouble, quand le silence le plus absolu arrive, dans le vide le plus éclatant, l’être laisse enfin la vie agir en lui, alors la véritable lumière peut arriver jusqu’à lui et permettre ainsi l’éclosion de l’arbre de vie. Cet arbre grandit énergétiquement jusqu’à parfois englober tout un pays et, dans son sein, l’énergie, l’essence et même le souffle sacré se partagent à tous les êtres qui s’y trouvent physiquement.

Là alors, dans le secret de son cœur, la merveille agit et transmet l’essence même du tout à chaque partie. Cela arrive quand la partie s’est effacée complètement et qu’elle ne fait plus qu’un avec le tout, alors le tout peut s’exprimer à travers cette partie.

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