Se sentir être, à nouveau

Se sentir être, à nouveau

Ce monde sombre nous a habitués à nous restreindre par de tout petits plaisirs de la vie. Tout ce qui nous apporte un peu de répit dans nos vies trépidantes de stress et de mal-être est toujours bon à prendre, mais on ne se rend pas compte qu’ils restent le vecteur de notre propre programmation inconsciente.

Des petits biens n’apporteront jamais le bien suprême ! Des petits moments de bonheur n’amèneront jamais au bonheur suprême ! Tout ce qui nous fait du bien ne nous le fait pas vraiment puisque d’une certaine manière, cela nous programme insidieusement à ne vouloir que ça, car on a fini par se persuader que l’on n’aura jamais plus.

C’est en réalité devenu le plafond de ce que l’on ne pourrait avoir de mieux dans notre vie et pour cela, on ne pourra jamais le dépasser. Il est devenu la limite même de ce que l’on peut expérimenter de bien et s’y accrocher, c’est s’empêcher de tendre vers notre véritable bonheur.

Toutes ces choses que l’on fait et qui nous procurent du bien-être fugace sont un procédé qui est là pour nous programmer à ne vouloir que ça et donc à ne pouvoir dépasser tout cela. C’est notre propre limite au bonheur puisque tous ces moments qui nous apportent un peu de dopamine ne peuvent nous aider à aller plus loin pour découvrir le véritable bonheur.

Les écrans sont devenus la seule réalité à vivre puisque c’est en eux que l’on se sent bien. Mais c’est un faux sentiment, un faux bonheur qui cache une dépendance à l’outrance. Il suffit de voir quand on enlève les téléphones des mains des adolescents pour comprendre combien ils y sont accros et pareil pour la plupart des grandes personnes de ce monde. La télé, l’ordinateur, le cinéma utilisent les mêmes procédés pour rendre les gens heureux ou du moins pour générer assez d’émotions afin qu’ils se sentent un peu plus vivants que d’habitude.

Ce monde est enfermé dans un spectacle mouvant dans lequel l’être ne peut qu’être le spectateur de son existence, laissant ainsi aux autres les commandes de son monde extérieur comme de sa réalité intérieure. C’est le même processus qui se passe et tant que l’on reste happé par tout ce qui se montre et que cela nous touche, nous sommes soumis au dictat de cette réalité toute illusoire.

Nous voyons sans cesse cet écran de contrôle, comme un écran de fumée, nous empêchant de voir derrière cette réalité cinématographique, où se cachent pourtant tant de liens et de failles qui nous enchainent dans notre réalité énergétique qui est une réalité métaphysique. C’est à ce niveau d’où proviennent tous nos prédateurs afin de récupérer plus de soixante-quinze pour cent de toute notre énergie.

Tout est fait pour nous faire croire que nous vivons une belle vie alors qu’au contraire, nous sommes sans cesse asservis et de tout côté à vivre une vie des plus illusoires qui sert de support et d’interface en vue d’être des voies de prédation incessante. L’énergie générée par tous ces spectacles extérieurs comme intérieurs sont la trame illusoire de la matrice artificielle, et donc ils sont les routes temporelles éphémères dans lesquelles les êtres s’y perdent.

Comment on peut se sentir être quand toutes les réalités dans lesquelles on erre nous en empêchent ? Si on ne peut se sentir malheureux, on ne peut alors être heureux puisqu’on n’a pas conscience réellement de ce qui se passe en soi ? Si on ne peut sentir dans quel état on se trouve, on ne peut que se laisser illusionner, et croire réellement que l’on est heureux dans le meilleur des mondes ?

Bon, voici ce spectacle qui veut par tous les moyens nous faire croire tout cela ! Si personne ne nous a appris à sentir notre propre état intérieur, alors on ne pourra que se fier à tout ce que les autres disent à l’extérieur comme à l’intérieur. Ainsi on ne pourra vivre que dans une réalité de croyances puisque c’est elles qui nous disent si tout ce que l’on vit est correct ou pas.

Nous ne pourrons plus vivre par nous-mêmes mais par les autres qui nous montrent sans cesse tout ce que l’on doit percevoir, comprendre, interpréter, etc. C’est pour cela que dans ce monde on ne peut pas se sentir être puisqu’on ne peut que croire être et là est constamment l’abysse qui nous illusionne !

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