Être présent, en notre temps si fictif, est révolutionnaire !
Comme tout se passe constamment en soi, on doit apprendre à s’observer jour après jour, pour comprendre les dynamiques fonctionnelles de notre existence. Comme tout est fait pour que jamais l’on puisse arriver à s’observer, alors de multiples dynamiques intérieures nous soumettent à une réalité dont on ignore tout et dont tout est fait pour que l’on en reste à jamais ignorant.
C’est la base même de notre esclavage moderne ! Si on ne peut observer ce qui se passe en soi, on ne peut percevoir toutes ces multiples dynamiques intérieures qui nous soumettent à une réalité dont on ignore tout. Observer, afin d’être présent en soi pour prendre conscience de ce qui se passe, est essentiel !
Être présent, c’est être conscient de ce qui se passe en soi et donc c’est être le gardien et le garant des processus en soi, mais cela, nous ne pouvons encore l’atteindre à cause de notre fonctionnement actuel qui se trouve être aux antipodes.
Nous sommes constamment absents de nous-mêmes et donc de tout ce qui se passe en soi et ce fonctionnement aberrant est à prendre avec la plus grande de toutes les considérations, si on veut un jour, apprendre comment sortir de notre esclavage. Nous sommes finalement esclaves que parce que nous ne sommes plus présents en nous-mêmes. C’est cela qui nous rend obligatoirement inconscients de tous les processus d’asservissement qui agissent en nous.
Être présent, en notre temps si fictif, est révolutionnaire ! Plus personne ne l’est et plus personne ne souhaite même y gouter, puisque cette présence a été comme éradiquée de ce monde ! Elle a été effacée comme idée ou même comme dynamique du vivant !
Le concept même de la présence dans ce monde inversé est sans cesse galvaudé et utilisé de manière inversée à travers tout ce que cela peut représenter. C’est-à-dire l’inversion concrète et infinie de ce monde !
Nous ne pouvons être présents et conscients puisque cela voudrait dire que nous sommes dès lors en capacité de percevoir ce qui se passe en soi et ainsi en capacité de comprendre pourquoi cela nous arrive. Ce qui induirait invariablement la possibilité de pouvoir se libérer des processus mentaux qui nous interfèrent et nous intercalent dans toutes ces trames de réalités sans cesse plus illusoires.
Ces trames illusoires existent bel et bien puisqu’elles sont agissantes dans l’esprit des êtres ! Mais comme les êtres sont ignorants de ces processus comme de leurs intentions, ils ne sont plus capables de comprendre que tout leur fonctionnement mental est la base même de leur asservissement le plus total.
L’être moderne est devenu un outil qui est utilisé, manipulé contre lui-même et, pire, contre les autres. Comme il est incapable de pouvoir comprendre par lui-même ce qui lui arrive, il reste incapable de percevoir son propre asservissement.
Tant que l’être n’aura pas repris accès à sa présence et donc à sa conscience, aux mains sournoises de tout ce qui utilise son mental pour le perdre, il restera asservi, assujetti, et donc inexorablement colonisé de l’intérieur. La plus grande de toutes les colonisations se trouve ici, dans notre monde, mais elle est dans des sphères et dimensions dont le peuple ignore tout.
L’être humain actuel ne peut percevoir sa propre colonisation car la dimension dans laquelle tout se passe, il n’y a pas accès ni même connaissance. C’est-à-dire, l’état de sidération si on lui montrait tout ce qui se passe concrètement dans tous ces mondes occultes.
En effet, même si on voulait lui expliquer, il ne serait pas capable de comprendre tout ce qui le dépasse, comme tout ce qui le manipule en lui. L’être humain actuel est en voie d’être encore plus manipulé, pourtant, une partie pourra se réveiller et prendre conscience de l’état d’asservissement du moment.
Mais pour cela, il n’aura pas d’autre choix que d’affronter toutes ses structures qui restent les barreaux, comme les gardiens de son propre enfermement. C’est de cet affrontement ultime dont il est réellement question dans cette vie actuelle, tout le reste n’est qu’un leurre pour continuer indéfiniment d’enfermer l’être dans les sphères du mental et de l’astral.