S’ouvrir à un flux de conscience toujours plus accru
Tout est flux, et notre vie est sans cesse la projection des flux qui nous traversent. Mais ces flux d’informations ne sont pas en phase avec ce que nous sommes réellement car ils sont là pour nous déphaser et donc nous désharmoniser du flux naturel de l’être.
A-t-on conscience du pouvoir créatif qu’il y a, en nous ? A-t-on conscience que chaque chose qui nous traverse l’esprit devient la forme et la structure de ce que l’on va vivre ensuite ? A-t-on conscience d’où provient ce qui nous traverse ? A-t-on conscience de pouvoir écouter autre chose et donc choisir une autre histoire en soi ?
Qu’est-ce qu’un flux concrètement ? C’est l’histoire que l’on se raconte en soi et qui colore et forme notre expérience extérieure comme intérieure. C’est à travers cette histoire que l’on appose la forme de ce que l’on va expérimenter extérieurement. C’est le processus d’interprétation et donc de compréhension qui crée en nous. C’est cela notre réelle puissance et c’est à travers cette dynamique de sens et de signification que nous sommes sans cesse créateurs.
Toute notre problématique, c’est que nous sommes ignorants de ce processus créateur, comme inconscients des flux qui nous traversent et pourtant, c’est cela qui peut faire toute la différence dans notre vie. Nous devons comprendre déjà l’importance de notre compréhension et donc de notre interprétation de tout ce que l’on vit.
Mieux nous devons arriver à sentir que le flux de données qui doit provenir de notre expérience, et donc de notre rapport au monde, a été interféré, afin d’intercaler mentalement un flux extérieur à soi, qui nous fait croire à tout ce qu’il nous raconte. Comme ce flux ne provient pas finalement de notre être et donc de notre source, il nous désactive de notre pouvoir de création, qui se façonne à travers ce que l’on comprend et donc de ce que l’on interprète en soi.
C’est le flux mental lui-même qui prend les rênes de notre compréhension et donc les clés d’interprétation ! Ainsi, il crée inexorablement, à travers nous, une voie et une expérience qui n’est pas en phase avec soi. Tant que l’on laissera ce flux exotique agir à travers nous, il créera sa propre réalité intérieure comme extérieure puisque l’un et l’autre sont un.
A-t-on conscience de soi ? A-t-on conscience de la puissance de toutes nos croyances ? A-t-on conscience de la provenance de nos croyances ? A-t-on conscience de comment agissent toutes nos croyances ?
Tout se joue à travers notre conscience, mais avons-nous accès concrètement à notre conscience ? Si notre conscience laisse un flux en lui, interférer et intercaler une autre vision à lui-même sans s’en apercevoir, c’est que finalement nous sommes sans cesse inconscients de ce qui se passe à notre for intérieur.
Alors a-t-on conscience d’avoir conscience ? A-t-on conscience d’avoir conscience qu’en nous, il est possible que l’on se raccroche à un flux totalement illusoire ? A-t-on conscience de la possibilité de dépasser ce flux afin de trouver un autre flux plus authentique ?
Quand on prend conscience que l’on n’est pas réellement conscient, alors on commence à reprendre conscience. Quand on prend conscience qu’en nous, il est possible qu’un flux totalement illusoire ait pris le contrôle de notre existence, alors on commence à reprendre l’accès à notre conscience. Quand on prend conscience qu’en nous on a la possibilité de dépasser ce flux afin de trouver un autre flux plus authentique, alors on s’ouvre à un flux de conscience toujours plus accru.
Avoir conscience de ce qui se passe en soi est la base et donc le repère essentiel, qui nous permet de savoir quel flux nous traverse. Sans conscience, le flux peut opérer en soi, la mise en place d’une réalité dans laquelle on est pris au piège. C’est la conscience qui seule peut prendre conscience de ce qui se passe pour ensuite trouver des moyens et des voies pour en sortir.
Sans la conscience du flux, en soi, on peut rester indéfiniment enfermé dans l’illusion qui se projette mentalement. En notre réalité, il existe une multitude de voies qui, telles des routes temporelles, nous entrainent dans leurs flots irréels.
Ces flots artificiels sont les histoires qui nous traversent et, tant que cette narration ne sera pas vue pour ce quelle est, nous resterons happés par son mouvement car entrainés dans sa forme qui est une réalité carcérale. Ainsi, sans le savoir, ni même le comprendre, le monde entier est pris par de vastes flux d’informations mentales qui enferment les êtres dans ses voies/voix.
Cette histoire mentale, ce flot narratif, ne provient pas de soi, et nous n’avons pas d’autre choix que de ne plus nous identifier à lui, pour sortir de ces voies infernales. Pour sortir de ces voies, il faut prendre conscience que cette voie/voix ne provient jamais de soi et que c’est à travers son flux que l’on est désaxé de notre flux naturel et donc emporté dans des terres damnées.
Tu avances et évolues à travers ces différentes histoires pour finalement te construire intérieurement ta propre histoire. Mais tant que cette narration est mentale, elle ne t’appartient pas car elle est là pour te désactiver de ton pouvoir et donc de ta souveraineté.
Pour reprendre ton pouvoir de création, tu dois prendre conscience que ce qui se crée en toi ne provient pas de ton expérience mais exclusivement de l’expérience de tes croyances qui sont manipulées constamment mentalement. Donc toutes ces histoires n’existent pas et elles sont là constamment pour t’enfermer dans leurs trames éphémères.
Tu es face à tous ces flux, et tu peux ne plus te laisser happer par leurs dynamiques sournoises, mais pour cela, tu dois reprendre conscience de ce qui se passe en toi. C’est à travers la conscience de ce qui te traverse que tu peux ne plus te laisser prendre par toutes ces voies artificielles.
Ce que tu perçois en toute conscience est le cadre conceptuel, intellectuel qui donne du sens à ta vie et qui permet de te diriger vers ce qui est important pour toi et donc qui a de la valeur. Cette valeur est utilisée constamment contre toi, car ce qui a de l’importance pour toi n’est pas réellement important pour ton être réel et authentique.
Ce toi, que tu prends pour toi, est l’artifice suprême, pour te faire croire que ce que tu entends et comprends est important et donc a de la valeur à tes yeux. Ainsi cette valeur donne du sens à ton existence et te permet de te diriger vers une route temporelle matricielle, qui sert de moyen infini pour accaparer l’esprit et la conscience du monde entier.
Tant que tu suivras tous ces flots archontiques, tu seras pris dans une toile monumentale, où personne ne peut finalement en sortir, puisque tous suivent sans conscience réelle tout ce qui se narre et se dit en eux. Créant ainsi une réalité toute artificielle intérieurement comme extérieurement.
Tout est flux, et notre vie est sans cesse la projection des flux qui nous traversent. Mais ces flux d’informations ne sont pas en phase avec ce que nous sommes réellement car ils sont là pour nous déphaser et donc nous désharmoniser du flux naturel de l’être.
Le seul réel flux qui soit est dans l’instant présent ! Il n’est pas dans les pensées, et donc dans les croyances, qui servent un flux opposé et antinomique. Quand on accueille en toute conscience ce qui se passe intérieurement comme extérieurement, et que l’on sent ce que cela fait en soi, on sort de l’emprise mentale, astrale et donc paradoxale de la matrice.
Car sentir ce qui se passe en soi est ce qui nous ouvre l’accès à notre conscience et donc à notre réelle présence. Sans cette sensation de notre présence et donc sans cette connexion à notre conscience, tout se fait sans soi et c’est exactement ce qui arrive à tous. La conscience de ce qui se passe en soi est essentielle !
La conscience des processus mentaux qui nous poussent dans des voies sans cesse plus irréelles est vitale ! La conscience qui s’ouvre à ce quelle ressent est une conscience qui reprend sa place légitime et donc qui redonne le pouvoir de voir autrement, le pouvoir de comprendre différemment et ainsi le pouvoir d’interpréter enfin correctement ce qui se présente dans son expérience.
C’est dans ce fonctionnement de prise de conscience de ce que l’on sent en soi que la réelle information émerge. C’est l’expérience de la vie qui est là pour nous instruire et nous élever vers une intégration de soi toujours plus grande, qui nous permettra de retrouver peu à peu toute notre souveraineté.