Une amie vient de perdre son fils, elle me demande de l’aider dans l’autre plan d’existence. La mort est le passage de la perception de cette réalité dans laquelle nous sommes vers la perception d’une réalité toute autre. Pour cela, la conscience a besoin de traverser certaines expériences comme paliers de préparation afin de permettre l’établissement d’une nouvelle perception afin de pouvoir s’ouvrir à sa réalité essentielle.

Je vais vous partager cette expérience d’aide afin que vous puissiez comprendre comment fonctionne la conscience à notre niveau. D’une certaine manière, ce qui se fait à ce niveau peut s’expérimenter tout autant à notre niveau d’existence de tous les jours, car ils sont identiques au niveau vibratoire, et vous allez découvrir pourquoi.

Comprendre que tout est possible comme expérience et que chaque expérience est là comme aide est le premier pas essentiel à percevoir. Car quand cela est compris, tout est là, pour finalement nous aider, peu importe où nous nous trouvons.

Nous sommes tous une conscience, issue de la conscience universelle, et donc nous sommes tous, ancrés sans le savoir à cette totalité, à cette infinité. Notre conscience n’a plus accès à ce niveau de perception car elle a été détournée et focalisée dans ce plan d’existence, pour en faire exclusivement l’expérience.

Cette exclusivité l’a coupé de la conscience totale et infinie qu’elle est par nature. Donc nous tous sommes cela, mais comme nous tous, nous nous croyons autres, alors nous expérimentons chacun une manière d’être à la hauteur des croyances qui nous alimentent dans ce monde.

Nous sommes ainsi une forme, issue du tout, et nous allons expérimenter, de forme en forme, un retour à ce tout, dont nous restons, même sans que nous en ayons conscience, jamais réellement partie. Pour cela, c’est seulement à travers une perception limitée de ce qui nous dépasse que nous pouvons croire nous perdre et souffrir à jamais.

Ceci est le cadre posé, pour vous permettre de comprendre tout le processus de ce qui s’est passé quand je suis allé aider son fils mort. Il est important à ce niveau de comprendre que je n’ai pas d’intention propre à ce que je crois de moi. Puisque ce moi, cette forme est ce qui me détourne sans cesse de l’expérience de l’être.

Ainsi, pour pouvoir aider cet être, s’il le veut et donc s’il le peut, ce n’est pas moi qui agis, mais l’émergence de mon être, ce qui est sans forme. Ainsi, dans cette compréhension, je m’ouvre à l’expérience de mon être réel et authentique, et je lui laisse toute la place dans ma conscience, pour pouvoir aider cette personne.

Une fois que je suis totalement ouvert à l’émergence de l’être, et que j’ai atteint une vibration adéquate, pour laisser agir l’être de mon être, à travers ma conscience, je peux alors l’aider car c’est ce que je suis totalement qui est là en phase avec moi et qui peut alors aider l’autre. Nous ne faisons plus qu’un, pour le dire différemment.

Nous sommes tous Un ! Comme nous sommes tous Un, ce que je fais à l’autre, je le fais à moi-même ! Ce que j’apprends à l’autre, je l’apprends à moi-même, puisque d’une certaine manière, il y a différentes couches de ce que je suis qui apprennent les unes des autres. Ceci est important car ça porte l’unité même de tout ce que nous faisons !

Ainsi tout tend vers la réintégration de « l’Un » à travers l’expérience unitaire de tous ! C’est l’essence même de tout ce que nous avons à comprendre, pour nos prochains paliers d’existences.

Mais revenons à l’expérience d’aide, de cet autre moi-même. Il est après la mort, dans un plan intermédiaire, que l’on appelle ici l’enfer ou le purgatoire. Plutôt même si son expérience ressemble beaucoup plus à ce que l’on imagine de l’enfer, cela reste une dimension des plus sombres.

Dans cette dimension, la conscience est totalement perdue, désorientée, et c’est ici que réellement tout le processus de mort doit se passer pour permettre à celui qui s’y retrouve de reprendre totalement conscience de tout ce qu’il vit. Comme réellement tout a été fait pour qu’il soit inconscient de tout, c’est cette inconscience béante qui l’amène directement au plus bas de l’échelle vibratoire de l’être, puisqu’il n’a finalement même pas le choix d’aller autre part.

Ceci est bien à percevoir, puisque finalement, nous sommes tous enfermés dans cet océan énergétique, dans cette couche vibratoire où opèrent les plus basses vibrations, là, dans ce monde d’égrégores, de démons et de monstres. Pourtant, nous ne pourrons les voir, pour la plupart, pas avant la mort. Ce monde, quand nous mourrons, est la réalité telle quelle est, vraiment, sans fard, sans masque ni costume. Ce monde est le nôtre mais nous ne pouvions encore le percevoir car nous étions illusionnées par la forme de nos croyances.

Dans notre réalité extérieure, vivante, nous ne nous rendons jamais compte de tous ceux qui s’y trouvent et donc de tous ceux qui opèrent concrètement car nous en sommes sans cesse détournés. Nous ne percevons du monde que dans la forme de l’idée que nous en avons tous et qui permet ainsi de rendre sa réalité la plus concrète, complètement invisible, impalpable et donc à jamais insondable.

C’est seulement dans l’expérience de la mort que finalement nous y sommes tous confrontés car c’est ce qui est, simplement là, qui s’expérimente naturellement. Mais comme nous ne savons pas ce que cela est, nous nous sentons perdus, désorientés, et pire tout nous agresse sans que nous comprenions ni comment ni pourquoi. Cela est la pire de toutes les expériences et ce n’est pas pour rien que tout commence sans cesse, ici-bas, afin d’utiliser cet abyme comme une voie sans cesse de perdition ou de recuperation, tout dépend de là ou l’on se place.

Cette basse couche énergétique dans laquelle nous nageons inconsciemment tous, en notre monde ordinaire ou quand nous trépassons, est notre mère fatale, totale, exclusive et infernale. Certains l’appellent le marécage, la vallée des ombres, ou le royaume des morts. Ce plan d’existence est finalement la base de toutes les réalités qui s’échelonnent ensuite au-dessus ou la fin de toutes les réalités qui proviennent de l’unité.

Il est ainsi le premier palier à ce qui permettra à la conscience de retrouver, s’il le peut, tout le flux de son être, à travers la prise de conscience de ce qui agit en lui et ainsi de ce qui l’empêche de réaccéder à sa propre présence qui est l’essence de ce qu’il est.

Je reprends le fil de mon récit, je laisse l’être de mon être se connecter à lui, à travers l’être de son être. Je lui demande s’il m’entend ?

Il me répond que :

– Oui.

– Je viens de la part de ta mère, elle souhaite que tu sois aidé dans ce qui t’arrive, veux-tu être aider ?

– Oui

– Sais-tu où tu te trouves ?

– Non

– Sais-tu pourquoi tu es là ?

– Oui, je suis mort.

– Veux-tu que je t’explique ce qui t’arrive ?

– Oui

– Crois-tu en Dieu ?

– Oui

– Un dieu des religions de ce monde

– Non

– Tu es dans le monde intermédiaire qui permet de passer de la mort de ton monde vers autre chose.

– Autre chose ?

– Oui, vers le monde dont tu es issu, avant de venir en ce monde, mais dont tu n’as encore aucun souvenir, Tu comprends ?

– Oui.

– Cela n’a pas été trop dur de vivre ici, sans comprendre ni pourquoi ni comment ?

– Oui, c’est un enfer surtout avec les êtres qui y vivent comme des bêtes !

– Je peux t’aider à dépasser ce monde afin de t’ouvrir à la réalité d’où tu viens. Est-ce que tu es d’accord pour cela ?

– Oui

– Que vois-tu en moi ?

– Je vois une lumière, là où tout est ombre ici !

– Focalise-toi sur cette lumière en moi.

– D’accord

– Qu’est-ce que tu ressens ?

– Je ressens moi des choses qui se passe.

– Focalise-toi sur ce que tu ressens maintenant, ok ?

– Ok

– Que ressens-tu ?

– De la chaleur en moi.

– Cette chaleur, cette lumière que tu as comme moi en toi, continue de la sentir.

– Ok.

– Cette lumière en moi, quand tu t’y es ouvert, tu as à nouveau ressenti en toi, cette même lumière dont tu avais tout oublié. D’une certaine manière, tu as rallumé cette lumière par ta focalisation de cette lumière en moi. Tu comprends ?

– Oui je comprends.

– Maintenant que tu es en relation avec ta propre lumière, laisse-la te guider dans ce monde sombre, pour t’acheminer là où est ton royaume.

– Merci

Je l’ai senti s’élever, et vibratoirement il n’était plus en phase avec ce plan, c’est pour cela qu’il a comme disparu. À ce niveau, il n’avait plus besoin de moi, puisqu’il avait retrouvé la voie de sa propre lumière qui allait l’aider dans son propre cheminement intérieur. Dans cette expérience, je n’ai pas laissé de place à ce que je crois mais j’ai laissé agir ma propre lumière, pour l’aider à retrouver l’expérience de la lumière en lui.

Ceci est la base de tout ce qui est écrit ici. Trouver des moyens pour laisser agir en soi sa propre lumière, afin de tendre vers une expérience libératrice et plus du tout dans une expérience illusoire de sa vie.

J’aimerais ajouter un point, et pas des moindres : c’est quand je lui ai posé la question sur ses croyances religieuses. S’il m’avait répondu qu’il croyait en Jésus, ou à Bouddha, Mahomet, Krishna ou toute autre personnalité religieuse, il n’aurait pas eu la même expérience et peut-être que je serais arrivé trop tard.

Ceci est la même chose pour toutes les croyances « new age » comme les extraterrestres, les Galactiques, et tous les êtres ascensionnés. En effet, toute forme de croyances extérieures qui attendent des autres à travers l’autorité d’un être soi-disant supérieur sert à cela, à nous détourner de notre propre lumière et donc de notre propre pouvoir.

En effet, dans le plan sombre d’existence dans lequel, nous nous mouvons, tout est fait pour récupérer notre propre lumière afin de l’utiliser à des fins pas du tout bénéfiques. Notre réalité ordinaire, comme notre réalité après la mort, reste dans les dimensions de l’astral et donc dans les réalités les plus illusoires qui soient. C’est pour ça que toute forme de lumière est sans cesse un leurre !

Quand la conscience n’a pas de réelle croyance spirituelle, dans l’après-vie, elle sera confrontée à cette même réalité sombre, de laquelle elle devra tout apprendre, et donc comprendre comment s’en sortir, ou bien par soi-même ou par la prière, puisque tout est sans cesse relié.   En revanche, pour tous ceux qui ont une idée de ce qui peut leur arriver, c’est ce qui leur arrivera en général car leurs croyances deviendront le cadre dans lequel ils pourront encore se perdre.

C’est-à-dire que s’il croit en Jésus, alors Jésus apparaitra peut-être devant lui pour qu’il suive la lumière qu’il montrera à côté de lui et qui restera inexorablement à l’extérieur. Ce n’est pas Jésus, bien sûr, qui apparait, mais un être sombre, déguisé sous la forme de Jésus, afin de créer une lumière extérieure qui sera le piège éternel de tous ceux qui tomberont peut-être dedans.

Comprenez bien ici, que les formes religieuses qui apparaissent ne sont que des leurres, pour entrainer, la conscience à retourner dans l’existence indéfiniment. À travers de multiples causes, comme pour le karma, ou de toutes autres raisons qui seront ajustées à vos propres croyances. Ce qui est important à comprendre, ici, est que pour sortir de ce système, il ne peut y avoir de lumière extérieure pour vous aider, car la seule lumière qui soit et qui puisse réellement vous aider est en vous.

C’est grâce à ce processus de lumière extérieure, que la matrice opère constamment ! C’est son fondement car à travers l’illusion de ce besoin de lumière extérieure, la véritable lumière ne peut plus éclore à l’intérieur afin d’éclairer l’être sur ce qui se passe concrètement dans sa vie et peu importe dans quelle dimension il se trouve.

Ainsi, dans ce monde extérieur, ordinaire, tout est fait pour vous empêcher de découvrir votre propre lumière. Tout cela, afin d’être à jamais autonome et souverain, mais asservi et sous emprise constante d’une lumière extérieure, qui reste une autorité extérieure. De manière similaire, dans ce monde de mort, tout est fait pour vous manipuler, afin de vous réintroduire dans cette matrice infernale, mais toujours pour de bonnes raisons, qui finalement ne le sont jamais.

Tout est illusoire et tout sert l’illusion pour continuer d’alimenter l’illusion. L’illusion est là, de partout, et pourtant en vous, vous avez accès, à ce qui n’est pas illusoire. Mais vous devez affronter l’illusion pour ne plus l’apercevoir comme vérité. La vérité finalement dans ce monde est la voie utilisée pour vous acheminer dans des voies sans cesse plus lumineuses mais qui ne le sont pas réellement puisqu’elles sont là pour récupérer simplement votre propre lumière et donc votre pouvoir.

Ainsi la lumière n’est pas à suivre extérieurement, jamais, puisqu’elle est constamment en soi ! Elle ne peut être suivie, que quand elle arrive à émerger à l’intérieur de soi, alors on peut la suivre sereinement. C’est en ce sens que tellement de personnes se perdent, encore et encore, à suivre de fausses lumières qui les déportent de leur propre lumière.

Ces fausses lumières sont de partout dans ce monde, comme dans la mort, puisque tant que vibratoirement, nous restons au seul niveau du plan astral, nous restons dans le royaume de toutes les illusions. Comprendre que c’est notre propre vibration qui peut nous permettre de nous élever afin de dépasser ces plans illusoires, pour finalement s’ouvrir à des plans plus authentiques, est la seule voie à suivre.

Et cette voie, peut se suivre, exclusivement dans la sensation de ce qui se passe en soi et non plus, dans la perception mentale de ce qui nous traverse. C’est ce niveau de compréhension et donc de démarcation, qui fera toute la différence en ce monde comme dans tous les mondes, puisque notre perception de ce qui se passe en soi, est la voie verticale, qui seule peut nous acheminer à redevenir ce que l’on est.

Ainsi, on dépose nos croyances, nos fonctionnements égotiques, et nous apprenons à laisser toujours plus de place à l’expérience de l’être. L’expérience de l’être, nous montre ce qu’est l’expérience de la vie mais pour cela, on doit apprendre à se mettre de côté, et donc à mettre de côté tout ce que l’on croit, tout ce que l’on veut, tout ce que l’on désire et donc tout ce que l’ego souhaite pour se laisser finalement, quand cela devient enfin possible, initier par la vie même qu’il y a en nous.

C’est cela, le plus difficile, car finalement, nous avons toujours cru être aux commandes de sa vie même si cela n’a jamais été le cas. Quand on comprend cela, on comprend que notre fonctionnement est ce qui nous empêche de nous ouvrir à l’expérience de l’être.

Pourtant, plus on s’ouvre à l’expérience de l’être, et moins on alimente, l’expérience de nos croyances qui est le poids nous fécondant sans cesse dans les dimensions astrales et polarisantes de ce monde infernal. Plus on s’ouvre à l’expérience de l’être, et plus cette expérience nous élève vibratoirement et c’est réellement cela qui fait toute la différence dans toutes les dimensions possibles.

C’est apprendre à déposer ce qui n’est pas, pour se laisser guider dans ce qui est, et à travers cette expérience, se sentir s’élever par la vie elle-même ! Alors le chemin se transforme verticalement pour être un cheminement sensitif et donc vibratoire !