S’extraire de la distraction du monde

S’extraire de la distraction du monde

Sans cesse, un bruit de fond nous remplit ! Ce bruit est une interférence qui nous bloque et nous désactive de notre vie. Ce bruit est l’ultime expérience à dépasser car sans cela, on ne pourra pas enfanter sa vie.

C’est ce bruit qui enfante en nous tout ce monde diffractant. Tout part de toute part et pour cause, pour que nous aussi nous ne puissions qu’émettre similairement tout ce que l’on reçoit. Tout est là pour nous dévier du flux de notre vie ! Tout est là pour nous diffracter de l’unité de l’être !

Sans cesse, un bruit de fond nous remplit ! De toute part, il arrive et nous emplit de son son infécond ! S’extraire de la distraction du monde est notre seul salut ! S’extraire de la distraction du monde est notre seule sortie possible pour apprendre à nous réactiver, pour apprendre à nous ressourcer et donc pour apprendre à nous sacraliser de nouveau.

Le monde dans lequel nous sommes enfermés est désacralisé ! Il n’est pas là pour le sacré, pour créer à travers la vie, mais tout au contraire pour générer la mort, la maladie et la souffrance. Car notre souffrance, notre émotion chaotique, puissante est l’aliment de ce monde de fous.

Mais ce bruit personne ne l’entend car il est devenu la norme ! Ce bruit incessant est là partout à l’extérieur et alimente en nous un bruit similaire qui est là pour nous perdre, pour nous diffracter et donc nous dévier du flux naturel de l’être.

Tout part dans cette diffraction incessante et donc plus rien n’est là pour juste se rendre compte de ce qui se passe ! Tout se diffracte ! Tout se sépare ! Tout se divise ! Voilà le mouvement incessant de ce monde infernal car il est là pour nous enfermer constamment dans toutes ces fuites, dans toutes ces voies qui nous élancent et nous perdent en même temps.

Ce bruit extérieur est à percevoir comme un extracteur de vie. Il s’interfère en nous, il nous vampirise, il nous déstabilise, il nous alimente mais d’histoires toujours plus illusoires qui sont là pour nous perdre tout en nous faisant y réagir ! Ce bruit est là pour nous contraindre, nous orienter, nous manipuler, car il ne peut être que ce qui nous perd extérieurement comme intérieurement.

Dans ce bruit incessant, dans ce brouhaha infernal, il n’y a plus de place pour la vie mais pour tout son contraire ! Tant que nous sommes dans son champ d’émission, nos ondes, nos vibrations et donc notre énergie sont utilisées contre nous. Ce bruit nous sature, nous immobilise, nous fracture, pour enfin de compte, quand on lâche complètement, il nous possède.

Cette réalité est un monde de possédés ! Tous sont programmés par ce qui les dépasse et tous se croient être bien en phase avec eux-mêmes et pourtant, ils sont tous sous possession astrale, achrontique, démoniaque. Car le bruit de fond de ce monde de fou est là pour alimenter ce qui nous possède intérieurement.

Tant que nous sommes dans le bruit du dehors, le bruit du dedans sera la voix de toutes nos possessions ! Mais ce bruit, finalement, c’est quoi ? C’est tout ce que l’on entend, tout ce que l’on voit, tout ce que l’on nous raconte du monde des puissants. C’est tout ce qui alimente en nous nos réactions, nos jugements, notre honte, notre jalousie, nos peurs, nos désirs. Car tout cela est utilisé comme des fils qui manipulent un pantin.

Tout cela est du bruit car tout cela n’existe pas ! Tout cela est faux et dans le règne du Malin, le mensonge est roi ! C’est pour cela qu’il faut apprendre à s’extraire de ce bruit extérieur pour ensuite prendre conscience de notre bruit intérieur et peu à peu apprendre à s’y désassocier.

Il n’y a rien de plus dur au monde que de faire cela, car toute notre vie est ancrée dans ce bruit ! Toute notre vie est alimentée par ce bruit et donc n’existe que par ce bruit. Car ce bruit est là pour alimenter en nous cette possession existentielle, et cette vision possessive.

Nous croyons posséder plein de choses, mais finalement ce sont elles qui nous possèdent, à travers tout ce que l’on croit. L’idée de la possession de tout ce que nous avons en ce monde est l’idée même de ce qui nous possède intérieurement car l’un et l’autre proviennent du même plan d’existence et donc de la même programmation.

Nous ne pouvons posséder ce qui nous possède ! Mais ce qui nous possède, nous pouvons croire à sa possession même si c’est sans cesse l’inverse ! Le personnage croit avoir alors que l’être est ! Ils sont sans cesse sur deux plans d’expériences antinomiques.

Le personnage a besoin d’avoir parce qu’il ne voit plus. « L’a voir » est ce qui l’empêche de voir vraiment ce qui se passe dans sa vie. Et donc c’est ce qui le bloque et le diffracte à ne plus pouvoir être. Alors ne pouvant plus être, il cherche à avoir des choses pour se croire être, mais il ne peut l’être, car il n’est plus que dans le paraitre, dans l’idée qu’il se fait de l’être, dans la pensée qu’il se croit être. Tu vois maintenant pourquoi tout ce paraitre incessant de toute part, car il n’y a ici que de l’avoir et non plus de l’être.

Et c’est là, tout le jeu de la possession constante de ce monde ! Ce qui nous possède intérieurement est ce qui n’est pas, ils ne sont plus des êtres issus de la source, mais des êtres qui se sont coupé les ailes et donc qui sont comme coupés du flux de leur être. Ils n’ont plus accès aux autres dimensions de leur être, ils n’ont plus accès à l’essentiel, à « l’essence de leur ciel ». Pour cela, ils sont incapables de percevoir la vie telle qu’elle est réellement parce qu’ils n’ont plus la capacité de la vision totale, intégrale. Ils ne peuvent plus voir, et pour cela ils sont dans « l’A VOIR » dans cette impossibilité de voir ce qui se passe dans leur vie.

C’est pour cela que chez les gnostiques, le Démiurge, le créateur de notre monde infernal, est aveugle car il n’a pas la capacité de toucher et d’expérimenter la transcendance. Comme les archontes qui sont comme ses exécutants, ils ne peuvent VOIR mais ils peuvent alors AVOIR tous les êtres de ce monde en les rendant prisonniers du monde sensible, pris au piège par ce bruit. Car ce bruit en est comme leurs propres émanations mentales, il est là pour nous confondre et nous illusionner tout en nous perdant en même temps.

Ces croyances sont ce bruit utilisé dans la tête des gens pour assoir et exprimer ce monde de fou, cette réalité de mort et de maladie. Cette réalité est en rapport direct avec eux puisqu’ils sont les bâtisseurs de nos idées, de nos croyances, et de toutes nos idéologies. C’est à travers leurs voies et donc leurs formes conceptuelles et interprétatives que le monde s’extériorise et qu’ils peuvent aussi l’expérimenter.

Pour cela, nous sommes tous enfermés dans ce « Je », et donc dans l’idée de cet « avoir » incessant, infécond, mais nous avons la capacité de VOIR à nouveau, quand nous comprenons tout ce manège. Dans ce manège tout tourne en rond, constamment, et seul le bruit l’alimente.

S’extraire de la distraction du monde, c’est sortir de ce bruit, de ces histoires, de ces images, de ces croyances, de ces pensées, et donc de ce fonctionnement aberrant qui nous fait constamment tourner en rond. Ce mouvement est la dynamique qui nous enferme et le bruit est son aliment. Nous ne sommes ni ce mouvement, ni cette dynamique et encore moins ce bruit, même si tout est fait pour établir le contraire !

Dans ce jeu d’avoir ou l’être n’est plus, nous ne voyons pas ce qui se passe en nous. Nous sommes finalement, d’une certaine manière, devenus sans ressources car à travers ce bruit, nous sommes diffractés de notre source et donc nous nous coupons d’elle. Tous ces êtres qui nous possèdent ne font que ce qu’ils savent faire et ne peuvent faire autrement, mais nous, nous avons pourtant encore accès à notre source, même inconsciemment, et donc nous possédons des ressources qu’ils ne peuvent même pas concevoir.

Ici, c’est important de faire la bascule entre ce que te dit ta tête et ce que tu ressens en toi. Ce que te dit ta tête est ce bruit qui est là pour court-circuiter ton cœur et donc ta source. Plus tu es dans le bruit et plus tu es diffracté et donc coupé de l’expérience réelle que tu pourrais avoir dans ta vie.

Les idées sont là pour t’aider à concevoir au-delà de ce que ce bruit établit en toi ! Cette source qu’ils n’ont plus mais qu’ils utilisent sournoisement en chacun de nous les terrifie. Car quand nous comprenons cela, et que nous nous ouvrons à nouveau en toute conscience à cette source en soi, nous sommes la puissance infinie qui ne peut plus être possédée, utilisée, et donc manipulée.

Alors le « jeu/je » se retourne contre eux ! Et à ce niveau, plus rien ni personne ne peut prévaloir sur soi, puisque SOI est l’infini même, là d’où tout provient et là où tout reviendra. Le jeu de l’avoir prend fin… et commence le véritable « je » du voir qui est sans faim.

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