Au-delà est la voie !
Il existe tellement d’autres routes que toutes celles que l’on connait. Il existe tellement d’autres possibilités à nos mondes trop étriqués. Il existe tellement de choses dont nous ignorons tout qu’il nous serait souhaitable de pouvoir enfin commencer à s’en rendre compte.
Se rendre compte que tout ce que l’on voit nous empêche de voir au-delà ! Se rendre compte que tout ce que l’on entend nous empêche d’entendre au-delà ! Se rendre compte que tout ce que l’on comprend nous empêche de comprendre au-delà !
Au-delà est la voie ! La voie de ce qui n’est pas là ! La voie de ce que l’on ne connait pas ! la voie de tout ce qui se cache derrière nos habitudes ! Au-delà est là mais pas encore accessible ! Au-delà est là mais tout ce que l’on vit, tous les jours, nous en barrent sans cesse l’accès !
Au-delà de nos limites qui nous contiennent encore et encore, est la voie ! Vois cet au-delà, entends cet au-delà, comprends cet au-delà comme une porte que tu dois apprendre à ouvrir ! S’ouvrir à l’au-delà, c’est s’ouvrir à l’eau de vie et donc aux hauteurs fécondes de la vie d’où elle se déverse sans cesse !
Au-delà est la voie, mais toute notre voix nous en empêche l’accès. Voir la voie de l’au-delà, au-delà de notre petite voix, est la voie à suivre. Mais voilà que tout est là ! Tout est là mais comme nous ne sommes plus là, nous en sommes comme fermés, coupés, obstrués.
Au-delà est la voie, mais tant qu’elle est obstruée par tout ce que nous faisons, par tout ce que nous pensons et donc par tout ce que nous croyons, nous ne pouvons alors y accéder. Ainsi c’est tout ce que nous sommes devenus, qui nous empêche d’en faire l’expérience.
Tout ce que nous avons fait, répété, pour qu’en définitive tout se fasse sans nous, car de manière automatique, inconsciente, nous empêche de nous ouvrir à autre chose. Cette inconscience nous pousse encore plus loin, et donc nous remplit encore plus, obstruant sans cesse la voie à cet au-delà !
Au-delà est tout ce dont nous avons besoin pour vivre et donc pour ne surtout pas finir dans cette existence insensée. Mais nous ne savons pas faire autrement, nous ne savons plus être autrement, puisque nous ne sommes plus aux commandes de notre vie.
Qui commande dans ta vie ? Qui tient les rênes de ton existence ? Qui est ton souverain ? Le sais-tu vraiment ? Sais-tu qui est aux commandes de ta conscience ?
Vaste question à laquelle l’au-delà pourra y répondre sans cesse ! Car c’est la voix de ta perdition qui te bloque l’accès à la voie de l’au-delà, te montrant sans cesse cette eau d’ici-bas. Mais cette eau ne peut que refléter ce qui est vraiment, tout en inversant sans cesse ce qui se passe concrètement dans ta vie.
Tu ne vois ainsi qu’un monde de reflets ! Tu ne vois ainsi qu’un monde d’ombre ! Ces reflets, ces ombres, tant que tu les prendras pour réels, elles seront cela même qui te remplit sans cesse tout en t’obstruant l’expérience de cet au-delà !
Arrête-toi, un instant ! Fais une pause ! Pose-toi, tranquillement, sur le chemin de ton existence ! Apprends à voir vraiment ! Non avec les sens de ta forme, mais avec l’essence de ton être ! Fais de l’espace en toi, apprends à te remplir de moins en moins ! Apprends à écouter le silence, l’absence, et donc le non habituel !
C’est seulement ta manière d’expérimenter ton monde qui pourra changer la donne sur tout ce que tu vis et donc sur tout ce qui t’empêche de faire l’expérience de cet au-delà. L’eau est partout mais dans différents états, comme toi.
Comprends ce que sont ces différents états afin de comprendre l’œuvre du monde à travers l’œuvre de ton être. Tout est un et tout projette ce dont tu as besoin pour aller au-delà. Mais tant que tu t’arrêtes au reflet d’un monde qui n’existe pas, tu ne peux aller outre et découvrir alors ce qui existe vraiment.