Avoir le choix de ne pas aller, là où tout le monde va
Nous sommes tous interdépendants les uns des autres. Nous dépendons sans cesse de tous les êtres avec qui nous vivons. Nous avons tous besoin d’affection, de compréhension, d’attention et de tant d’autres choses dont nous ignorons tout. Nous avons autant besoin de notre famille que de nos amis, comme aussi de tous nos autres compagnons, qu’ils soient des végétaux ou des animaux, chacun à sa manière nous apporte sans cesse tout ce que nous avons besoin pour exister de manière sereine.
Nous partageons tous la conscience universelle. Nous sommes tous les reflets de cet « Un », faisant chacun l’expérience de la vie à travers sa propre singularité. Comme nous nous sommes divisés pour faire cette expérience formelle, nous avons besoin des autres pour apprendre ensemble ce que c’est que de pouvoir se comprendre à nouveau.
Nous ignorons tout de nous quand nous arrivons dans ce monde. Pourtant, à travers l’expérience que nous faisons tous les jours avec autrui, nous apprenons un peu mieux ce que nous sommes à travers la compréhension des autres. Les autres sont essentiels à notre expérience de vie, car sans eux, nous serions inertes, comme sans vie.
Cette vie qu’il y a en nous tous, nous la partageons sans cesse entre nous, sans même le remarquer puisque c’est totalement inné. Nous sommes le vivant se versant sans cesse à travers chaque être que nous rencontrons parce que la vie en nous va au-delà de ce que nous percevons.
Nous ne sommes pas seulement un corps physique, mais aussi une succession d’autres corps qui vont du plus solide au plus impalpable. Dans ces autres corps, nous interagissons sans cesse avec autrui, car nous échangeons sur du multiples plans qui nous permettent ainsi d’alimenter et d’équilibrer notre tout multidimensionnel.
Ainsi chaque être que l’on rencontre nous apporte une aide comme nous-mêmes, nous pouvons l’aider aussi. Cette aide est en général de l’ordre de l’énergétique, mais elle peut être tout autre chose. Nous n’avons pas conscience de tous ces échanges, pourtant ils sont le fruit du vivant sur nous tous.
Notre jugement nous enferme trop souvent à ne pouvoir percevoir rien d’autre que ce que l’on imagine et cependant, c’est cela même qui nous empêche de faire l’expérience en toute conscience de cet échange permanent. Nous sommes un tout qui se découvre à travers chaque expérience et il nous sera demandé de plus en plus de grandir de toute notre ignorance.
Nous ne sommes plus des enfants dans ce faux monde de grands. Nous sommes ce qui nous grandit ou tout au contraire tout ce qui nous empêche de grandir. Notre système actuel a tout fait pour nous empêcher de grandir, car ainsi, nous étions dépendants de lui. Cette dépendance est ce qui nous empêche de grandir actuellement.
Nous avons chacun la capacité de pouvoir grandir, mais pour cela, nous devons voir nos propres dépendances. Sans la perception de toutes nos dépendances, nous ne pourrons pas nous émanciper et nous libérer de ce qui nous empêche de grandir.
Tout notre monde actuellement dépend totalement de ce que nous avons reçu du système. Toutes nos croyances sont issues de cette base commune qui continue de nous irriguer tout en nous rendant sans cesse toujours plus dépendant du système. Le système actuel a besoin de notre dépendance afin de pouvoir exister et c’est pour cela qu’il met tout en place pour que l’on n’arrive jamais à en prendre conscience.
Comme nous ne pouvons comprendre notre réalité à travers toute cette inconscience, nous avons un besoin vital de reprendre conscience de ce qui se passe réellement dans notre vie, pour retrouver notre propre souveraineté que nous avons laissé sans le savoir au système.
Pour découvrir ce qui se passe concrètement dans notre vie, nous avons besoin d’enlever les lunettes déformantes que le système à incruster en nous, car cette vision du monde est sans cesse toujours plus fausse et pire elle nous enferme à voir que d’illusoires images qui nous leurrent tant et plus.
Nous sommes beaucoup plus que tout ce que nous a inculqué le système, mais pour le découvrir, nous ne pouvons le faire à travers la vision du système parce qu’elle sert à occulter complétement tout ce qui se passe sans cesse en nous-même.
Ainsi, il est impératif de comprendre que le système nous a insensibilisé sur tout ce qui se passe en nous d’essentiel afin de nous recâbler en suite sur tout ce qui est superficiel, nous détournant ainsi du plus important. Nous ne pouvons vivre correctement en étant ignorant de ce qui se passe sans cesse en nos corps. Cette ignorance devient le terreau fertile de tout ce qui nous manipule ensuite.
Ne pouvant sentir toutes les interactions dans les autres plans dimensionnels, nous devenons ainsi la proie facile à tout ce qui reste hors de notre protée perceptuelle, puisque nous ne pouvons percevoir que ce que l’on connait déjà.
Nous sommes ainsi appelés à voir déjà que nous ne percevons rien de ce qui se passe réellement dans notre vie. Sans cette première prise de conscience, nous ne pourrons aller plus loin, car c’est cette ignorance qui nous plombe notre vie, à travers des attaques incessantes d’autres plans. Nous vivons dans un programme qui nous désactive complétement de tout ce qui nous arrive, en nous focalisant sur une perception falsifiée de notre réalité.
La falsification est possible grâce à la mise en place d’une réalité complètement inversée où toutes nos valeurs naturelles sont peu à peu dénaturées, jusqu’à son inversion totale. Tout se fait sans que l’on ait conscience de ce qui arrive et c’est cela même qui justifie que le système puisse le faire, car tout est fait pour que nous ne fassions plus rien en toute conscience.
L’inconscience devient le mobile suprême qui nous pousse à agir à travers les impulsions extérieures comme intérieures pour devenir sans cesse autres. Cet autre devient l’antithèse de ce que nous sommes réellement, mais comme nous croyons qu’il est ce que nous sommes, nous sommes ainsi sabotés, piratés de l’intérieur sans que l’on puisse en prendre conscience, puisque nous croyons réellement que ce qui nous arrive provient de nous.
Nous sommes ainsi pris au piège de tout ce qui nous dépasse. Ceci est l’expression de ce que nous deviendrons tous, sauf si nous l’empêchons, et donc pour cela, nous devons déjà en prendre conscience. Prendre conscience que la bataille réelle se passe sans cesse en nous et que même si nous avons tout pouvoir, ce pouvoir, nous le laissons à tout ce qui nous dépasse.
Comprendre notre rapport à autrui, ici, devient alors vital ! C’est à travers notre relation d’avec les autres comme d’avec le monde que l’on va pouvoir comprendre tous les stratagèmes mis en place pour capter et coopter notre énergie de vie et notre pouvoir de création.
Comme nous sommes le jouet de plans et de programmes multidimensionnels, nous ignorons tout de ce qui nous arrive vraiment. Nous avons besoin de chose pratique pour pouvoir expérimenter en nous-même afin de pouvoir en tirer des leçons constructives sur notre propre vie.
Il faut comprendre que c’est tout l’inverse de ce que l’on a vécu jusqu’ici puisque tout était fait pour que notre manière de vivre nous empêche de découvrir des leçons constructives de notre vie. Tout est dans ce hiatus, car tout ce que l’on vit nous illusionne à travers des informations inutiles et futiles pour ne pouvoir jamais en comprendre le sens.
Parce que nous avons un besoin vital de sens pour vivre réellement, nous sommes ainsi voués à ne jamais pouvoir le vivre. C’est ici tout le paradoxe de cette réalité et tant que le sens réel n’apparaît pas à la conscience, on reste alors sans cesse illusionner par tout son non-sens.
Seule notre propre conscience peut découvrir tout ce non-sens et générer alors en contrepoids, la naissance d’un sens réel. Ainsi, à travers cette nouvelle expérience de notre monde de tous les jours, et grâce à la lumière de ce nouveau sens, nous serons à même de reprendre les rênes de notre vie, car nous pourrons alors prendre conscience de ce qui ne va pas.
C’est tout un chemin de rectification par rapport à ce que l’on croit, car nos croyances nous élancent sans cesse dans une voie sans issue. La seule voie possible pour comprendre tout ce qui nous barre la route, est de prendre conscience des dynamiques mises en place en nous, pour nous perdre. Ainsi, plus on les découvre et moins, on les suit, c’est cela la rectification de notre voie en ce monde.
Tant que l’on tend vers ce qui nous perd, toute notre énergie sera utilisée contre nous, contre notre propre évolution de conscience. Cette énergie est essentielle à retrouver et donc à utiliser à bon escient, pour notre propre voie évolutive.
Tout est sans cesse en mouvement. Ce mouvement est l’essence même de l’énergie qui nous traverse et qui nous élance. Cette énergie comme ce mouvement sont essentiels à entrevoir pour comprendre dans quelle direction on va.
Tout mouvement qui ne va pas dans la voie juste de sa propre vie, subit comme des frottements, et alors, on ressent des malaises. Ce mal-être est toujours fonction de la non-justesse de là où l’on va et donc de ce que l’on y vit. Ne plus pouvoir vivre dans la justesse de sa propre voie, implique la création d’une énergie considérable qui est utilisée pour créer la réalité infernale de ce monde.
Tout ce mal-être est généré par de multiples émotions discordantes, qui nous désharmonisent de ce que nous sommes réellement et donc de la voie dans laquelle nous nous mouvons naturellement, afin de nous enfermer dans le poids d’un corps de souffrance qui s’y auto-alimente sans cesse. Ce corps si pesant est l’essence même de tout cet enfer sur terre. Pour pouvoir sortir de tout cet enfermement, il faut déjà entrevoir comment tout cela fonctionne.
Imaginons, le mouvement d’une roue libre, qui n’arrête plus de tourner, mais qui tourne seulement dans le vide, dans le but de pouvoir extraire l’énergie généré et d’empêcher tout autant de pouvoir avancer. Ceci est l’image au niveau vibratoire de ce que nous vivons. Nous sommes cet engrenage qui tourne sans cesse à travers toutes les idées qui le traversent et qui le font réagir pour générer toujours plus d’émotions négatives.
Tant qu’il y aura cette génération d’émotions négatives et donc du mouvement que cela engendre, il y aura donc de l’énergie à vendre et le processus continuera de nous enfermer à travers sa propre rotation. Ceci est sans fin, ou du moins la fin sonne hélas, la mort du corps.
Comme la voie de ce que l’on suit se rapproche étonnamment de la voix que l’on écoute en nous, nous avons besoin de sens pour rectifier notre voix afin de retrouver la voie naturelle de notre vie. Cette voie sans issu provient tout autant des voix que nous écoutons et que nous prenons pour nôtre. Cependant, elles ne le sont pas et c’est pour cela que nous nous laissons duper dans cette fausse voie.
Comme tout est voie, tout est direction, notre vision nous montre toujours vers là où l’on va. Notre vision du monde s’alimente de ces voix qui nous content ce monde tel qu’ils les voient. Doit-on voir comme on nous l’enseigne pour trouver d’autre voie à suivre ?
Comme tout est interrelié, entrevoir toutes ces relations permet d’éclairer ce tout dans une cohérence de direction et donc et surtout cela crée du sens. C’est ce mouvement et donc ce sens-là qu’il faut découvrir pour comprendre là où on va. À travers cette prise de conscience, on s’ouvre d’autres possibilités comme avoir le choix de ne pas aller là où tout le monde va.
Ainsi, on reprend réellement la main sur là où l’on veut aller. Puisque l’on sait comment s’articule et se crée le sens de notre vie. Comprendre notre rapport à autrui, c’est comprendre le sens et la valeur que nous donnons à ce que nous vivons grâce aux autres et au monde afin de savoir se diriger par soi-même et plus jamais par autre chose qui pourrait encore se faire passer pour soi.