Comment suivre sa propre route quand toutes les routes te mènent hors de toi ?
Tu arpentes ce chemin improbable et pourtant, tu ne marches qu’en toi. Tu avances dans un monde dans lequel tu es en toi, dans ton univers, dans ta propre réalité. Cette réalité, comme tu ne la reconnais pas, se sépare de toi afin de créer un chemin qui pourra te mener vers tes propres retrouvailles.
Le monde tel qu’il est, te sert de tremplin pour rejoindre cette réalité originelle, que tu as perdue de vue, pire, que tu as totalement occultée. Là, dans cette vision fragmentée, tu ne te vois que par rapport à ce dilemme, enfermé dans tout ce paradoxe.
Tu marches sans cesse en toi, mais à l’extérieur ! Cependant, c’est en toi que tu pourras retrouver la voie de l’union de tout ce que tu es. À l’extérieur de toi, il n’y a que toi-même, même si tu te vois à travers tous.
De séparation en séparation, pourtant, tu avances sans voir ni comprendre que tous tes pas sont là pour t’amener au plus près de ce que tu es vraiment. Comme tu ne sais plus comment fonctionne la trame de ta réalité, elle se reflète extérieurement de tout ce que tu as besoin de vivre pour comprendre tout ton monde.
Ce monde est « un », sans cesse et pourtant, tu ne te sais plus « un » mais tu te vois infini. Tu te vois alors de myriade manière pour te permettre à travers tous tes points de vue de pouvoir à nouveau, voire tout-en-un, de percevoir à nouveau toute l’unité en tout être. Tant que tu te crois être cet être que tu prends pour toi, ce toi alors s’oppose à tout ce que tu es.
À travers cette opposition, tu affrontes constamment tout ce que tu es, mais tant que tu n’en prends pas conscience, tu te perds dans tous les reflets infinis qui se projettent dans ton monde. L’opposition réelle est seulement entre ce que tu crois de toi et ce que tu es réellement.
Il n’y pas véritablement d’opposition, mais seulement l’expérience illusoire de cette opposition que tu valides sans cesse. Ainsi, ton monde est un monde rempli de toutes tes croyances et toutes tes croyances façonnent ce monde à la mesure de ta démesure.
Comment peux-tu voir ce que tu ne comprends pas ? Tant que tu ignores la trame de ta réalité, qui est la forme que prend ton monde à travers toutes tes croyances, tu ne pourras que te battre contre toi-même. Contre toutes ces idées qui te perdent et qui t’illusionnent.
Bats-toi, mais en toi-même ! Ne perds plus ton temps à te battre à l’extérieur de tout ce que tu es. L’extérieur se plie à ce que tu crois, alors seulement change tes croyances, change ton regard et le monde changera tout autant, puisqu’il provient sans cesse de toi.
Tu es le monde, enfermé à l’extérieur de toi, dans un intérieur que tu ignores tout de tout ce que tu es. Il n’y a que toi partout et tout part de toi alors retrouve la voie en toi de ton unique chemin qui tend vers ce que tu es de tout temps.
Comment suivre sa propre route quand toutes les routes te mènent hors de toi ? L’or du temps cherché par la multitude existe, mais en toi. Elle est l’image de la rectification ultime de ton expérience d’ici-bas. Rectifie en toi ton être en toute conscience pour laisser passer le flux et à travers le flux, laisse-toi être, afin de te laisser vivre, de te laisser devenir ce que tu es de tout temps.
Voilà l’or de ce monde mutant ! La mutation anonyme de ce qu’il y a de plus profond en soi pour devenir une infinité dans l’expérience de toute la finitude de ce monde. Vois-tu ce chemin que personne n’étonne ? Comprends-tu l’insondable en ton cœur ? As-tu le temps de te poser pour t’ouvrir à tout ce qui te dépasse ?
Ouvre en toi ton chemin intérieur. Sent le silence t’étreindre et t’amener là où personne n’est jamais allé. Remplis-toi de toute la place infinie de la vie afin que les voiles de ton bateau intérieur t’amènent vers des contrées où la lumière est reine.
Il n’y pas de trop grand rêve à celui qui rêve grand ! Il n’y a pas de trop grande expérience à vivre que de celle qui te permette de te libérer du joug de toutes croyances. Il n’y a pas de plus grande expérience à vivre que celle qui permet au tout en toi de te remettre sur l’unique voie de ta vie.
Comment récupérer tout son pouvoir en ton monde ? Il y a de vastes chemins qui s’ouvrent à celui qui apprend à retrouver le pouvoir de sa vie. Ce chemin immense s’ouvre quand, en toi, tu laisses le flux de ta vie de guider.
Quand tu sais que tout ce que tu cherches, tu l’as en toi, où vas-tu chercher ce fameux pouvoir à reprendre ? Quand tu sais que toutes les réponses qui te permettront de t’aider sur la voie que tu arpentes sont en toi, pourquoi alors chercher encore, extérieurement, ce qui git à foison à l’intérieur de toi ?
Tu as tout en toi, mais pour en faire l’expérience, tu devras traverser une mer impétueuse. Cette mer, tu y es comme enfermé dans son flot brutal et bruyant. Pris par tous ces flux et reflux, tu te laisses emporter par tous ses mouvements. Ce mouvement mental est cette poussée infernale que tu vis depuis que tu es adolescent, depuis que tu te penses être.
Cette pensée depuis t’obscène et t’entraine dans des flots sans cesse plus violents, puisqu’à terme, c’est ce qui te fera sans cesse plus réagir. Là, pris dans les flots de toute ta mentalité inversée, tu devras apprendre à te battre contre cette pensée, et donc contre toutes ces croyances qui te dictent ta vie.
Face à toutes tes croyances, tu devras apprendre à voir et à comprendre par toi-même et plus par tout ce que l’on t’a raconté. Tu devras apprendre à ne plus dépendre que de toi, de ce toi véritable, de ce toi à venir, de ce toi lumineux et transparent. De ce toi qui laisses passer la lumière infinie en ce monde sombre.
Ici, au plus profond de cette mer insipide et putride, tu devras mourir à toi-même, mourir au personnage que tu prends pour toi. C’est lui, à travers tout le poids de toutes les structures de ces croyances qui t’ancre dans les bas fond de l’existence vibratoire.
Plus tu te coupes de ces structures de croyance, et plus tu remontes de cette mer énergétique. Moins tu réagis au monde extérieur comme à ton propre monde intérieur, et plus tu deviens transparent, vide, et tu laisses ainsi toute la pesanteur de ce monde illusoire s’évaporer d’elle-même.
Sans poids, puisque sans personnage, tu t’élèves vibratoirement. Tu ouvres ainsi en toi toute la place pour sentir le flux de ta vie reprendre le dessus. Ce flux, ce silence, cette présence, tu les sens maintenant en toi. Ce que tu sens est ce que tu es vraiment, mais ça, tu le comprendras bien assez vite.
Parce que tu la sens, tu te reconnectes alors à toute ton infinité. Tu sens présentement la lumière te traverser et t’éclairer de toute sa puissance. Elle t’alimente de son temps et de son œuvre qui n’appartiennent plus à cette réalité illusoire.
Maintenant que tu es connecté au flux de la vie et donc à toute ton infinité, tu peux tout devenir, tout être dans ton monde intérieur, comme dans ton monde extérieur. Quand une difficulté arrive, tu sais qu’en toi, existe la réponse à ce problème, et tu la laisses juste émerger pour en comprendre toute sa teneur et ensuite, tu peux tout affronter.
Ainsi, tu récupères peu à peu tout ton pouvoir, puisque tu ne le donnes plus à personne. Tu le sais en toi et comme tu l’utilises dans ton expérience de vie, l’expérience de ta vie t’apporte en plus des réponses à toutes tes problématiques, mais surtout, une nouvelle compréhension de la trame de toute ta réalité.
Ainsi, tu apprends en expérimentant sans cesse dans ta vie, car tu as su ouvrir le flux de la vie, qui est le rayon de toute ton infinité, le rayon du soleil d’où tu proviens. À travers le guide de ce rayon innommable, tu suis et tu te laisses guider à nouveau dans le flux de la vie. Ce flot revigorant et vivifiant t’amène au plus près de ce que tu es de toute éternité.
Ici, en cette forme, persiste toute la rectification à expérimenter afin de t’aider à t’orienter à nouveau dans la bonne voie, qui est le mouvement et la dynamique même de la vie. Ceci est le flux infini de tout ce que tu peux expérimenter quand tu sors du mouvement inversé de tout ton personnage et que tu rentres en toute conscience dans le flot infini de tout ce que tu es.