Comprendre la matrice Artificielle
Depuis la nuit des temps existent des traditions, des auteurs qui ont réussi à sortir de cette matrice artificielle. Ils n’utilisaient pas les mêmes mots mais les idées elles, restent sans cesse similaire. Le philosophe Platon nous transmit les paroles d’un sage, Socrate. D’innombrables livres furent transcrit pour transmettre la sagesse qu’il avait acquis où retrouver comme il le disait. Il était devenu un maitre initiateur car à travers sa manière de procéder, il permettait de faire rejaillir le savoir qui était caché en l’être humain.
Son procédé était de simplement de poser des questions, et les questions devenaient la route que la compréhension suivait pour sortir des habitudes mentales afin de retrouver l’accès à ses propres réponses, au-delà du champ dans lequel, il avait l’habitude d’aller. Il adorait les sorties de routes, les chemins de traverse, les routes où personne n’allait, lui les prenaient toujours car pour lui, suivre la route de tous amène inexorablement au même chose, au même paysage et donc aux mêmes connaissances.
Dans un de ses livres, Platon racontait que Socrate aimait beaucoup utiliser l’allégorie de la caverne pour transmettre à travers un moyen simple afin de faire comprendre dans quel situation, l’être humain se retrouve. Je vais utiliser cette allégorie mais avec les mots de notre temps pour expliquer comment fonctionne la matrice artificielle afin de pouvoir en sortir et faire enfin l’expérience de l’autre matrice qui elle est bien plus naturelle car elle porte en son sein la vie et non plus une fréquence de séparation et donc de mort.
Nous sommes tous enfermé dans notre tête comme dans une caverne dans laquelle brule un feu qui jamais ne s’éteint. Il se trouve derrière nous, nous ne le voyons pas nous ignorons même sa présence par contre nous voyons les ombres qu’il projette sans cesse sur les parois en face de nous. Comme nous ne connaissons que ces images sur le mur, nous imaginons que la réalité est cela et pas autre chose.
Au dehors de la caverne existe tout un monde avec une lumière bien différente qui illumine tous ceux qui s’y ouvrent. Heureusement entre les deux persistent un passage qui relie les deux luminaires, les deux réalités afin de donner la possibilité à ceux qui le souhaitent de pouvoir y passer.
Nous sommes tous à l’intérieur alors que l’on est persuadé de vivre à l’extérieur. Ce feu de la caverne est notre propre lumière qui irradie à l’alentour toute les formes que l’on projette de tout ce qui se trouve en nous. Nous créons ainsi ses ombres projetées par le jeu de toutes nos croyances du moment et ainsi nous ne voyons que nous par tout et tout le temps mais ça nous ne le savons pas encore.
Nous sommes enfermés dans cette caverne comme dans notre tête parce que l’on ne sait plus se retrouver en toute chose. Ainsi dans cette espace tout en nous n’a de cesse de se projeter de toute part pour nous rappeler à nous même tout ce que l’on ne veut pas voire encore en soi. En conséquence tout se trouve être à l’envers car l’on voie toujours autre chose de ce qui se montre car nous ne savons plus voir mais seulement croire et nous voyons ainsi continuellement seulement nos propres croyances.
Dans ce faux semblant de réalité, dans cette manière déviée de voir les choses, le monde comme l’extérieur, tout se transforme en opposé, en ennemi et ainsi on divise et segmente car on juge les uns et les autres en les plaçant soit avec nous, soit contre nous et alors on part en croisade pour se battre contre les autres, les différents, ceux qui ne pensent pas comme nous pour asseoir et valider toujours ce que l’on croit.
Nous nous battons ainsi pour sans cesse consolider la structure de toutes nos croyances, pour les protéger des assauts de tous ceux qui ne pensent pas comme nous. Tout est toujours une bataille de croyances qui sans cesse se projette sur les autres. Tout se passe toujours en soi, à l’intérieur de la caverne, face à face incessant avec toutes les ombres que l’on voit passer.
Tant que l’on voudra se battre contre les autres, le monde, l’extérieur l’on restera asservi par nos propres ombres, continuant de refléter sans cesse tout ce qui grandit en nous. Ainsi et seulement pour cela tout est inversé et c’est à nous de rétablir l’équilibre à travers une compréhension juste de tout ce processus qui se passe en nous, tout se passe là car tout est dans notre tête, dans notre caverne intérieure afin que l’on puisse enfin voir tout ce qui nous bloque, là dans cet espace et pouvoir afin découvrir comment sortir de toute cette illusion qui nous gouverne.
Cette caverne est la matrice dans laquelle nous apprenons à grandir, et oui, elle n’est pas que négative, tout est utile en notre monde car elle donne le moyen de nous exercer à avancer, à comprendre et ainsi à voir les choses telles qu’elles sont et non plus telle qu’on se les imagine. Ainsi l’on comprend peu à peu que toutes les émotions qui nous animent sont là pour nous aider à voir au-delà de toutes les images que l’on projette car elles nous donnent la possibilité de nous mettre au diapason de ce qui nous dépasse et donc de nous ouvrir à notre propre essence.
Ainsi au début de la palette émotionnelle, l’on ne peut avoir que peur de soi-même, le champ émotionnel agit contre nous car nous ne savons pas le gérer. La matrice nous envoie tellement d’images, de pensées qu’à un moment devant ce trop-plein de tout qui génère tant d’émotions, l’on veut que cela s’arrête et on apprend ainsi à comprendre pourquoi on réagit ainsi. Une fois compris, on s’instruit de toutes nos projections enfin de gérer au mieux tous les reflets qui continuent d’apparaitre mais comme nous y réagissons moins, elles finissent par avoir moins d’effet sur notre état intérieur.
Nous sommes ainsi toujours en apprentissage et tant que nous ne comprenons pas tout ce qui se joue en nous, nous serons bloqués sans cesse dans notre tête ou dans notre caverne afin de pouvoir renaitre réellement pour enfin pouvoir avancer et marcher hors de toutes nos projections. Tant que nous restons bloquer sur les parois de nos apparences, nous ne voyons que nos reflets, nos ombres qui se projettent, elles sont ainsi ce qui nous bloquent tout en étant aussi notre propre processus d’apprentissage pour apprendre pourquoi elles viennent à nous.
Elles sont là pour nous montrer notre pouvoir exubérant, notre liberté infini et ainsi notre création constante qui nous expose sans cesse a ce qu’il y a en nous enfin de pouvoir comprendre comment on fonctionne tout en découvrant qui nous sommes réellement.
Nous sommes tous l’expression infini de la totalité, de l’unité et tout à sa place, tout est parfaitement là pour nous faire reconnaître qui nous sommes. Nous sommes tous là pour pouvoir être le reflet de la vie en nous comme chez les autres car tout est toujours une projection de notre propre lumière. Dans cette perception nous ne pouvons avoir peur finalement que de notre propre lumière et là est toute l’idée à comprendre car sans cette peur qui nous ligote au reflet de ce monde, nous pourrions réellement tout atteindre.
Comprendre que ce feu intérieur n’est que notre propre lumière est le premier retournement et la première prise de conscience que derrière les parois du monde existe en soi un passage, un moyen pour sortir de cet enfermement. Cet enfermement est alimenté par notre peur, la peur de notre propre lumière, la peur de notre propre puissance, la peur de notre propre souveraineté car tant qu’elle est projetée sur les parois du monde ou des autres nous ne pourrons pas être en phase avec la totalité de nous-même.
Personne ne peut nous nuire si nous ne lui donnons pas notre consentement, personne ne peut nous atteindre, personne ne peut nous faire du mal. Seuls nos croyances aux images que l’on projette ont se pouvoir sur nous, seul nos formes, nos ombres que l’on projettent sur les parois du monde peuvent nous perturber parce que finalement on les prend pour réel même si elles ne le sont pas.
Il n’y a plus de peur quand on comprend cela car quand l’on prend conscience de tout ce processus, les ombres ne sont plus ainsi à rejeter car elles proviennent de nous et elles viennent à nous pour que l’on puisse les réintégrer dans la totalité de soi. En les réintégrant plus aucune autres ombres ne pourront plus nous atteindre mais au contraire nous n’alimenterons plus toutes les ombres extérieures. Nous comprenons ainsi que la lumière en chacun de nous est là juste pour éclairer toute chose, toute expérience et tout être aussi car elle est l’essence même des étoiles. Elle est tel le soleil illuminant tout sans exception aucune.
Là au creux de cette matrice, nous nous affrontons nous même seulement pour apprendre qui nous ne sommes pas afin de découvrir, une fois sorti de cette image cryptée qui nous sommes réellement. La matrice artificielle nous apprend à voir ainsi toute cette illusion que l’on accueil en soi, que l’on alimente en soi et qui se projette sans cesse dans les ombres de ce monde. Quand on comprend ce jeu d’ombre et de lumière alors tout s’inverse, tout reprend sa place et sa véritable valeur.
On voit enfin se révéler toute cette fausse lueur que le monde inonde afin de perdre le plus de monde. On comprend le jeu de sa propre lumière et toutes les projections qui en découle. On reprend enfin le fil d’Ariane pour sortir de ce labyrinthe qu’à créé cette matrice en nous et qui se projettent sans cesse à l’extérieur. Alors à rebours, l’on repasse par la d’où l’on vient pour retrouver le centre de son être, l’espace sacré où tout se projette.
Car c’est ici que tu pourras rencontrer ta propre lumière, ton propre feu et découvrir comment sortir de cette caverne planétaire. Tu es ici pour ça, pour comprendre comment ré-accéder à la véritable lumière afin de grandir dans la matrice originelle. Aie confiance, tu as tout en toi et comprend ceci car en définitive tu ne bouges pas, c’est seulement les images qui défilent devant toi.
Entrevois ta propre immobilité, appelle le silence en toi, fais toujours plus de place au rien, à l’inhabituel car c’est ainsi que s’ouvre le grand passage, la voie unique vers la sortie de cette grotte de création, ne crée plus, n’imagine plus mais juste accueille et rends grâce d’être si près de qui tu es réellement. Puis regarde non plus avec ta tête mais avec le regard de ton cœur, ne réfléchis plus de même avec ta tête mais seulement avec tes entrailles et voie toujours différemment afin de revoir vraiment qui tu es et plus jamais qui tu crois être car là est le hiatus à franchir.