Découvrir l’inaccessible étoile
Au plus haut de tout ce que nous sommes véritablement, existe cette lumière d’où nous provenons tous. Cette lumière, vue du bas de notre réalité existentielle, est symbolisée par l’inaccessible étoile, là, au centre de notre voûte céleste, immobile, silencieuse, et sans cesse étincelante. Elle règne de son trône inconnu.
Tout tourne autour d’elle. Elle reste impassible, constante et à jamais visible par tous. Pourtant, peu de personnes l’entrevoient, et pour ceux qui la voient, peu encore plus la comprennent. En effet, ils l’imaginent de mille et autres manières, dénotant ainsi leur propre conception illusoire de ce qu’ils voient, sans cesse. En fait, ils ne comprennent plus la nature de la réalité de cette inaccessible étoile, ils ne peuvent s’ouvrir pour l’instant, à sa réalité effective et à toutes les conséquences que cela engendre.
Ils ne peuvent entrevoir ce qui ne se perçoit pas avec les sens, alors ils imaginent seulement à travers les formes et les croyances qui ont coloré toute leur histoire. Dans ce monde dans lequel, tout finalement est le symbole d’autre chose, tant qu’un plus haut sens ne pourra apparaitre en eux, cela ne leur permettra pas d’entrevoir autrement, et alors, ils ne verront jamais l’origine de ce jeu, de cette terre et donc corrélativement, de la source de toute leur infinité.
Le monde extérieur, ne restera pas, à jamais incompréhensible ! Il est là, justement, pour nous permettre de le décoder afin de l’intégrer tout en comprenant, finalement, qu’il est sans cesse l’alphabet divin, la trame infinie qui nous parle sans cesse de nous.
Nous projetons alors, toute cette réalité, pour nous permettre de nous déchiffrer nous-même. Ceci, une fois exprimé, permet d’englober notre expérience de vie à travers une dynamique où tout est signification et tant que la véritable signification, n’est pas atteinte, on pourra tout y voir puisque finalement, on projettera sans cesse toute notre incompréhension.
Prenons le cadre de notre réalité existentielle en ce monde extérieur et regardons, un peu différemment que d’habitude, pour permettre de nous ouvrir à une autre réalité, ou si vous préférez, une autre possibilité. N’oublions jamais que tout est toujours possible, et que notre potentiel étant infini, il tient qu’à nous de nous y ouvrir sans aucune limitation.
Si tout partait d’un point qui, tel un jaillissement cinématographique, projetait une réalité toute prête à pouvoir être expérimenter, tel un hologramme multidimensionnel qui contiendrait en lui, déjà, tout ce qui est possible de pouvoir y vivre, cette réalité ne pourrait-elle pas venir de cette inaccessible étoile ? Elle ne le serait pas bien sûr (ou du moins qui en est vraiment si sûr ?) mais qui à travers le faisceau de sa projection et l’insémination d’un de ses programmes, permettrait alors de pouvoir exister dans sa trame, et donc à l’intérieur de tout ce système holographique.
Si tout est faux, pourquoi ne pas pousser toute cette fausseté à l’extrême et donc dans tout ce qui se montre ? Tout ce qui se montre, bouge, vit et c’est par son mouvement même que l’on croit vivre réellement dans une réalité authentique. Dans tout ce mouvement extérieur, existe pourtant un seul point immobile, se peut-il, alors, qu’il soit la source créative de là d’où nous provenons tous ?
S’il est exact que le monde tel qu’on le connaît soit bien projeté de ce point lumineux, nous devrions alors obligatoirement tous y provenir. Nous sommes alors tous issus de cette inaccessible étoile et ce que nous sommes réellement doit y être en ce moment même !
Comble de tous les paradoxes, il est en train alors de percevoir, à travers son propre avatar, que vous êtes en train de déchirer le voile de votre propre réalité illusoire. Et doit se dire tout autant : oh, mais qu’est ce qui est en train de se passer, mon avatar pourrait-il s’ouvrir à la compréhension de là où je me trouve réellement ? Tout cela peut paraitre paradoxal, mais si on y pense un peu, en se détachant de toutes nos fausses conceptions, pourquoi pas ?
Si cela est vrai, l’image ou la forme que j’utilise ici, n’est pas très importante, si ce n’est vous faire réfléchir à tout ce qui nous dépasse, et donc seule l’idée reste essentielle. Donc si cette interprétation est possible, c’est que nous sommes actuellement sur d’autres niveaux vibratoires et donc dans d’autres dimensions, en train d’expérimenter une projection de cette conscience, en cette réalité fictive et donc finalement en nous, ici-bas, sur cette terre aride et folle.
Allons plus en profondeur dans l’explication de notre réalité extérieure afin de pouvoir en sortir une compréhension plus constructive et donc évolutive, qui deviendra alors un chemin sûr pour tendre vers le retour de cette inaccessible étoile. Pour qu’un jour, nous ayons l’audace de pouvoir y vivre à travers elle, tout en restant encore dans cet illusoire parterre de forme éphémère.
Tout est symbole, tout est image d’autre chose, et ainsi tout est à jamais une métaphore pour nous permettre de comprendre et donc d’entrevoir sans cesse plus grand. Tout est là pour nous permettre d’élargir tout l’espace contenant notre conscience. Plus il y a en soi, d’espace pour nous permettre de nous ouvrir à notre conscience et plus, on peut tendre vers une compréhension réelle de ce qui se passe dans notre vie.
Nous rentrons ici, dans les méandres symboliques de toute cette réalité. Le symbole vu d’un côté n’est pas le même, car il peut être interprété différemment et donc il détient une influence autre. Comprendre symboliquement les diverses influences qu’ils peuvent avoir sur l’être humain est une grâce, que hélas, peu comprennent, puisque pour la plupart, ils s’arrêtent seulement à un symbolisme inversé et donc dénaturé de toute son essence.
Utilisons ici, un symbole bien connu de tous. L’inaccessible étoile, là au centre de la voute céleste, projette les rayons holographiques de notre réalité. On peut l’imaginer alors comme une figure, le centre en haut, est le point d’où il part et descend sur terre, créant ainsi un triangle, ou même une pyramide.
L’étoile d’où il part, peut être décrit comme un œil, puisque d’une certaine façon l’être source de là-haut (ce que nous sommes réellement), à travers cet hologramme, nous voit. Cette pyramide, vu du ciel de toute notre essence, n’est pas négative, mais juste l’expression de la matrice holographique dans laquelle, nous expérimentons par le jeu existentiel de cette vie notre avatar. Dans cette perception, il n’y a rien de plus que la possibilité de pouvoir faire cette expérience, car elle se situe à un niveau au-delà des jugements d’ici-bas et donc du bien et du mal.
Tout symbole perçu traditionnellement est évolutif puisque inclusif, c’est-à-dire qu’il permet de tendre vers notre propre réintégration, vers le retour à l’unité de ce que nous sommes sans cesse. Ceci est la base, mais quand nous sommes enfermés dans l’illusion de se croire séparés de tout, la compréhension du symbole s’inverse et devient tout au contraire, la dynamique qui nous perd toujours plus.
Ainsi, la pyramide avec l’œil qui voit tout est devenue, le symbole extrême de tout ce qui asservit l’être humain, car il est compris d’une manière totalement inversée. Comprendre toute l’inversion de ce qu’il est devenu, c’est comprendre même, comment s’articule tout ce qui nous oppresse et nous enferme sans cesse.
Entrevoyons alors la structure même de toute cette inversion puisque ensuite, elle pourra nous servir et devenir un courant d’idée qui permettront à tous les autres symboles de pouvoir retrouver leur symbolisme réel et authentique. Partons de cet œil, soit de notre propre vision originelle. Là, tout en haut de cette inaccessible étoile (elle ne fait pas partie de cette réalité, ceci est important), tous les rayons de l’hologramme permettent la création de ce jeu multidimensionnel. Du haut, jusqu’en bas de cette terre, il y a sept paliers vibratoires, qui façonnent à la ronde toute cette réalité existentielle.
Chaque strate est un labyrinthe, car dans ce jeu, l’être est voué à se perdre et à s’oublier indéfiniment à l’intérieur de tout ce labyrinthe monumental et multidimensionnel. Plus l’être descend dans ces paliers et plus, il est difficile de pouvoir en remonter parce qu’il a de moins en moins de souvenirs et donc sa conscience s’amoindrit et s’effiloche.
Ainsi, il existe, six courants existentiels qui sont la structure infernale de ce monde, le septième existe aussi, mais il est comme la fin, ou le commencement, et donc il ne fait pas partie de l’ensemble, si ce n’est quand on y arrive ou quand on part. Ceci aussi est extrêmement important à percevoir, car tout dépend de cela pour que cela fonctionne.
Dans cette pyramide labyrinthique, tout est là pour nous leurrer, tout est là pour nous berner parce que toutes les expériences qui nous arrivent sont le terreau de ce qui va générer notre descente incessante dans les différentes strates de cette matrice artificielle. Plus on descend, plus on oublie et plus on se perd, voilà l’idée de l’influence de cette construction infernale.
Arriver au plus bas, à la base de cette pyramide, nous ne savons plus rien, nous ne comprenons plus rien, nous ne voyons plus rien, puisque tout ce que l’on voit est illusoire et donc tout ce que l’on comprend, l’est tout autant. Ici, la boucle est bouclée et nous sommes voués à nous laisser manipuler indéfiniment par tout ce qui nous dépasse.
À hauteur de vu, de cette réalité, l’être ne voit plus le monde, mais seulement toute son inversion et, comme il est dans l’incapacité de pouvoir le décoder, il est comme perdu, totalement pris au piège du labyrinthe. Ici, entrevoir l’inversion du monde, c’est se donner la seule opportunité pour retrouver le véritable sens de toute la symbolique de ce monde.
Le monde que nous vivons tous les jours est une pure inversion de tout ce que nous sommes réellement. La réalité du monde asservit l’être humain, car son symbolisme, et donc sa réelle signification, en est comme dépourvu, mais il a sans cesse pourtant, toute la capacité de pouvoir retrouver la signification authentique de ce qui se passe et donc de ce qui se montre.
Ainsi, si cette réalité fictive est comprise complètement dans toute son inversion, elle n’accroche plus à notre réalité intérieure et donc elle nous permet de nous ouvrir à d’autres réalités comme celle de là d’où nous sommes réellement. Dans cette optique, comprendre que nous provenons de cette inaccessible étoile, c’est se donner la possibilité de pouvoir entrer en relation avec qui nous sommes afin de pouvoir redécouvrir ainsi toute la véritable signification de tous les symboles que nous voyons.
Les symboles sont tout autant dans l’expérience même de ce que nous vivons comme aussi de ce que nous voyons, entendons, sentons ou même imaginons. Tout porte toujours autre chose et s’ancrer à l’essence de ce que nous sommes, c’est nous permettre de pouvoir décoder l’alphabet divin, soit le langage de notre âme à travers tout ce qui se présente à nous.
Pour reprendre l’idée de l’océan mental qui nous assujettie tous en ce bas monde et qui a finalement le même type de symbolisme que celui de la pyramide avec l’œil qui voit tout, si nous arrivons à traverser le mental, l’arpenter une multitude de fois pour en comprendre tous ces travers et pour enfin ne plus se laisser arrêter par lui, alors on peut s’ancrer à cette réalité source, immobile et silencieuse. Ainsi, là où la lumière réelle se cache dans son absence même, nous pourrons simplement la laisser éclore en nous-même et vivre à travers elle.