Émerger du néant de ce monde
Le néant ne peut naitre qu’en toi, ou même en l’autre. Le néant n’est rien et pourtant il est tout dans ce monde. Il porte tout le poids de ce qui existe ici, dans notre réalité artificielle, mais il ne se base que sur du vent. Il n’y a rien de plus illusoire que ce néant en ce monde et pourtant tous portent le poids de ce qui n’existe pas.
Le néant n’existe pas mais il souhaite quand même exister à travers les autres. Les autres sont son ultime parade avant de retourner là d’où il provient, mais comme il souhaite ne pas disparaitre, alors il crée des stratagèmes afin d’utiliser ceux qui existent afin de les contraindre de vivre à travers l’illusion qu’il génère en eux.
Cette illusion, ce néant est là, à la face du monde ! Il utilise les courants astraux, les mouvements mentaux pour créer un maillage de routes toutes plus illusoires les unes des autres mais dont le mouvement enferme le monde entier. Ce néant est la matrice de ce monde et de ce rien d’où il provient, il crée à partir de rien tout ce qui existe ici.
Tout ce qui existe, comme cela n’existe pas, est la forme paradoxale qui incarcère l’être humain. Car la conscience se base sur une réalité totalement illusoire, totalement fantasmée qu’elle projette inconsciemment sans cesse à l’extérieur, devenant alors les barreaux mêmes de sa prison multidimensionnelle.
Tant que la conscience percevra ce rien comme réel, ce réel sera la forme même irréelle qui l’empêchera de faire l’expérience de l’authentique réalité, à laquelle il n’a plus accès. Sans accès à la réalité, il ne peut plus avancer, comprendre et percevoir ce qui se passe vraiment puisqu’il ne peut que s’arrêter à voir ce qui n’existe pas.
Émerger du néant de ce monde ne peut advenir que quand le néant est enfin perçu, alors il devient dépassable. Le néant restera car autrui s’y fondent constamment et le projettent sans cesse, mais en soi, il est possible de ne plus s’y arrêter, et donc de ne plus s’y baser.
Quand on émerge de ce vent, de ce mental, de ce chant astral, la conscience redécouvre, à travers ce quelle ressent, tout ce qui est réellement. Ce réellement-là a toujours été présent, mais comme on est absent à sa réalité concrète, on s’est détourné dans une autre voie/voix, dans un autre temps, dans un autre espace qui a permis à ce néant de s’installer en soi comme autour de soi.
C’est à ce niveau, où l’on prend réellement conscience de sa non-existence, et donc de son abstraction la plus concrète. Ce néant existe seulement dans sa perception mentale et c’est à travers l’alimentation de nos pensées que l’on croit exister dans son courant de projections.
Quand on apprend à sortir du flux mental, à travers simplement la prise de conscience de ce que l’on ressent, on se débranche du flux de ce néant. Et on s’ouvre alors à ce qui est, et ce qui est, nous permet d’expérimenter une réalité authentique qui est là comme moyen d’apprentissage à tout ce que l’on n’est pas et ensuite à tout ce que l’on est réellement.
On n’a pas idée de ce monde authentique, quand le néant en soi nous abreuve car tout ce qu’il met en place en soi est là pour qu’on ne comprenne et perçoive jamais ce monde réel, caché derrière toutes les pensées et idées qui alimentent ce néant.
Le néant ne peut naitre qu’en toi, ou même en l’autre. Le néant n’est rien et pourtant il est tout dans ce monde. Il porte tout le poids de ce qui existe ici, dans notre réalité artificielle, mais il ne se base que sur du vent. Il n’y a rien de plus illusoire que ce néant et pourtant tous portent le poids de ce qui n’existe pas.
Le néant n’existe pas mais il souhaite quand même exister à travers les autres. Les autres sont son ultime parade avant de retourner là d’où il provient, mais comme il souhaite ne pas disparaitre, alors il crée des stratagèmes afin d’utiliser ceux qui existent afin de les contraindre de vivre à travers l’illusion qu’il génère en eux.
Ce néant ne peut contraindre que ceux qui l’ignorent, que ceux qui restent inconscients de la voie/voix qui les perd sournoisement. La prise de conscience de ce néant l’anéantit puisque d’un tout, il apparait à notre conscience pour ce qu’il est, soit : rien, néant.
Alors la conscience émerge de ce néant, de ce poids illusoire, et remonte vibratoirement, énergétiquement, et là tout apparait enfin pour ce qui est. Là est le monde, réel, concret, palpable et donc expérimentable. C’est grâce à son expérimentation que la conscience va s’élever elle-même vers elle-même, vers le tout qu’elle est. À travers l’intégration de ce tout dont elle fera enfin l’expérience réelle et authentique.