Fin de la mystification
Dans ce monde illusoire, il y a ce qui est dit et ce qui est fait. Tant que tu t’arrêtes à ce qui est dit, tu ne pourras pas comprendre ce qui est fait. L’importance de ce qui est dit, est le ciment de tout ce qui nous illusionne. La parole est devenue magique puisqu’elle est là pour sans cesse déformer ce qui se fait concrètement.
En disant toujours le contraire de ce qui se fait, elle rend invisible tout ce qui se fait vraiment. La structure narrative est utilisée pour enfermer le monde dans une réalité inexistante puisque tout ce qui se dit est toujours l’inverse de ce qui se fait.
Comprendre ce qui est incompréhensible n’est pas possible et pour cela, alors tout peut être fait à travers le contraire de tout ce que l’on dit. Nous vivons réellement dans une inversion constante et tant que l’on ne s’en rend pas compte, nous restons illusionnés par tout ce qui se dit.
Le discours est utilisé pour nous perdre, car il n’a plus vocation de signification, mais tout au contraire, il a intention de nous illusionner dans ce qui est falsifié afin de nous enfermer dans une réalité insignifiante. Si ce qui est dit est là pour toujours nous dire le contraire de ce qui se fait, alors, il n’y a plus de réelle communication, mais juste un principe de mystification.
On ne peut comprendre le monde qu’ils nous disent simplement par ce qu’il n’existe pas, puisque tout ce qui se fait est sans cesse aux antipodes de ce qui est dit. L’irréalité de leurs discours sert de principe d’enfermement psychologique.
Si on suit cette logique, tous ceux qui utilisent ce discours, savent très bien ce qu’ils font. Ils le font en toute conscience. Leur intention est claire puisqu’ils veulent le pouvoir sur le plus grand nombre. Il est important de comprendre que ces personnes, ont soif de ce pouvoir et qu’ils sont prêts à tout pour continuer à l’avoir.
Dans ce monde illusoire, il y a ce qui est dit et ce qui est fait. Tant que tu t’arrêtes à ce qui est dit, tu ne pourras pas comprendre ce qui est fait. Le discours sert de structure narrative pour amener les gens à continuer à croire qu’ils vivent dans une démocratie où tous sont libres.
Tant qu’ils croiront à cela, ils ne pourront accepter l’idée que cela ne peut pas être le cas. Puisque chacun vit sans cesse dans sa structure de croyance, il ne fait finalement que l’expérience de ce qu’il croit. Ainsi, il valide ce qu’il entend et voit donc que ce qu’il veut bien croire.
Le discours du système alimente alors les croyances des gens et les inhibe dans une réalité totalement fictive. Cette fiction qui alimente le monde entiers devient alors le rempart à ce qui se fait vraiment. Cette digue conceptuelle est ce qui leur permet de faire tout ce qu’ils veulent et même le pire, puisque personne ne pourra s’en rendre compte, parce que cela dépasse la possibilité des gens d’accepter ce qui est inacceptable.
C’est à travers ce paradoxe que le monde est pris au piège. C’est pour cela que l’on ne peut discuter de ce genre de chose avec des gens qui sont enfermés dans l’illusion du discours du système. Ce qui est dit à tous, est finalement le piège ultime.
Tant que l’on valide le discours consensuel de ce monde, nous ne pouvons valider toute son inversion, c’est antinomique. Et pourtant, c’est dans la découverte de la falsification incessante de ce qui se passe concrètement que l’on peut finalement découvrir l’inversion constante de ce qui se dit.
La bataille des consciences atteint son paroxysme actuellement puisque de plus en plus de gens prennent conscience de l’inversion croissante de tout ce qui se dit. Plus il y aura des gens pour voir au-delà du récit et moins le récit aura de l’influence sur les gens puisque toute sa mystification perdra de sa superbe.
La bataille des consciences s’opère sans cesse à travers l’alimentation des croyances et tant que les êtres sont enfermés dans ses croyances, ils resteront facilement manipulables et donc constamment exploitables.
La véritable bataille est finalement en soi-même, pour affronter toutes ses croyances qui sont sans cesse alimentées par le discours consensuel du système. Quand on arrive à percevoir toutes ses croyances en soi et que l’on ne les valide plus, alors on arrive à déstructurer tout ce que le système nous a inculqué.
Sans le terreau de toutes ses croyances, on ne peut plus adhérer à ce qui est dit par le système, puisqu’on est à même de percevoir le décalage qui existe entre ce qui est dit et ce qui est fait. Alors seulement, on est à même de pouvoir voir ce qui se fait vraiment, puisque tout ce qui se dit ne nous y arrête plus.
Fin de la mystification…