La fin du Mythe Moderne
Notre réalité, telle que nous la connaissons, est en train de disparaitre et pour cause, elle se meurt doucement, mais surement. Cette mort est programmée, c’est-à-dire qu’elle est préparée et donc vouée obligatoirement à disparaitre. Pour l’instant, nous ne sommes que les spectateurs de ce qui se passe réellement, car tout est organisé pour créer la fin de cette réalité.
La fin de cette réalité est utilisée pour mettre en place un nouveau monde, un nouvel ordre. Nous nous croyons peut-être acteur de ce changement et pourtant, non, nous remplissons seulement les rôles mis en place par le système pour anéantir ce vieux monde afin d’en recréer un totalement innovant, futuriste, technologiquement plus avancé et ainsi complètement dystopique, car asservissant chaque recoin de ce qui nous restent encore de liberté.
Ce monde est là, à nos portes et tout ce processus mis en œuvre, suit un plan bien défini dont nous sommes bien-sur tous, les artisans ignorants puisque pratiquement personne ne le connait dans ses moindres détails et donc ne peut le percevoir complétement. Nous ne voyons pas les choses et les évènements avec les bonnes références et avec la bonne grille de lecture pour pouvoir enfin entrevoir tout le sens de tout ce qui se passe réellement. Nous ne voyons que ce qui est là pour être montré et de ce fait utiliser afin d’accréditer peu à peu leur plan et ainsi sans pouvoir comprendre quelle direction est prise.
Si nous savions vers où va cette réalité, nous ne pourrions l’accepter et ferions tout pour l’arrêter, mais comme nous ignorons même, le fait qu’il y est une direction et donc qu’il y est, une intention à tout ce qui se passe, cela nous empêche alors de prendre conscience que tout est prémédité, calculé et programmé pour arriver à leur fin. Notre ignorance est le garant suprême que tout ce qui se passe et comme cela nous dépasse, cela ne pourra jamais être arrêté puisque nous n’en savons rien.
Si nous allons dans une direction et que nous nous rendons compte que la route utilisée pour y aller n’y va pas, nous pouvons toujours changer de route pour pouvoir aller là où on veut aller. Tant que nous n’avons pas conscience que la route que l’on suit n’y accède pas, nous ne pourrons pas changer de direction et nous irons malgré nous, là où va cette route.
Comprenez bien cette image, car c’est exactement ce qui se passe, la route que nous suivons actuellement ne va pas du tout, là où nous voulons aller parce que cette route a été détournée pour nous amener vers des contrées inconnues dont nous ignorons tout et où par contre ceux qui l’ont imaginé et mit en place savent très bien ce qui s’y trouve. Tant que nous n’avons pas conscience de cette déviation sournoise, nous nous acheminerons totalement et sans possibilité de bifurcation, vers cette nouvelle réalité, ce nouvel ordre.
Tant que ceci n’est pas clair, tout le reste sera inutile, car tout ce mouvement d’ignorance est la clé essentielle qui permet au système d’atteindre tous ses objectifs. Pour cela, nous n’avons pas d’autres choix que de sortir de cette ignorance réelle et alimentée sans cesse pour le plus grand nombre, sinon nous continuerons d’être manœuvré inconsciemment dans la voie de tout ce qui doit arriver afin de mettre en place cette nouvelle normalité.
Cette normalité approuvée est là pour nous contraindre peu à peu, à nous ouvrir à une seule possibilité qui sera leur nouveau monde. C’est ici que s’ouvre la fin du mythe moderne, la fin de la religion scientiste, progressiste et médicale, car tout doit être anéanti afin de pouvoir créer sur ses cendres, une toute nouvelle réalité.
L’explosion de notre monde est ainsi totalement programmée, parce que tout doit disparaitre, toutes nos institutions comme tous nos repères, et finalement toutes nos croyances doivent s’effacer dans le but de donner à ceux qui n’ont plus rien toute une nouvelle façon de croire, de voire et ainsi de vivre. Cette nouvelle manière de vivre où nous ne posséderons plus rien, sera basé sur de nouveaux mythes qui serviront d’assises psychologiques pour engrammer cette nouvelle réalité dans nos têtes afin que nous nous croyions être heureux.
Si vous lisez cela, c’est que d’une certaine manière, vous n’êtes plus spectateur de cette fin programmé, car vous avez ouvert les yeux sur ce qu’il y a derrière tout ce que l’on ne vous montre pas. Quand on commence à comprendre qu’il n’y a pas qu’une seule direction à nos vies, alors on a la possibilité de ne plus agir à travers la seule case et direction qu’offre le système, mais de créer pour soi et pour ces proches de nouveaux chemins et in fine, de nouvelles réalités.
Dans cette vision non consensuelle, vous n’êtes plus les spectateurs de ce que vous ne voulez pas vivre, mais plutôt les acteurs de ce qui vous fait rêver, vibrer et donc de tout ce qui vous donne envie d’avancer, car cela va vers ce que vous aimez. Ainsi, vous passez à un niveau de réalité plus en adéquation de ce que vous êtes authentiquement, parce que vous êtes un créateur et vous allez ainsi pouvoir découvrir, en action directe, tout votre pouvoir.
Comme la réalité que vous vivez chaque instant est toujours en rapport avec ce que vous croyez vivre, une fois sortie des ornières de la vision déformée et paralysantes du système, vous allez vous ouvrir à une perception créatrice dont vous n’aurez comme seules limites possibles, les vôtres, soit ce que vous en comprendrez et ainsi, vous pourrez les dépasser à loisir, à chaque fois que vous en apprendrez un peu plus sur ce qui se passe en vous.
C’est ici, que vous allez comprendre réellement ce qu’est la fin du mythe moderne, car vous ne serez plus influencée par tous les mythes et croyances transplantés par le système, bien au contraire, dans toute votre introspection, vous allez peu à peu éradiquer toutes ces structures limitantes afin d’agrandir votre potentiel créateur. Moins vous aurez en vous toutes ces formes de croyances anciennes et donc toutes ces limites inutiles et plus, vous aurez la possibilité de créer une réalité à la mesure de l’être infini que vous êtes.
Ici, cela ne tient qu’à vous et à personne d’autre de vivre cette réalité et là est toute la différence de ce que prépare, en contrepartie le système, car dans cette autre direction, vous n’aurez pas d’autres choix possibles que de ceux qu’ils permettent. La permission en définitive se retrouvera toujours en soi car avons-nous besoin d’un système ou d’autres personnes pour nous donner la permission de vivre ce que l’on veut vivre ?
Cette permissivité, en définitive, reste circonscrit dans nos croyances, car tant que l’on croit avoir plus besoin des autres ou du système que de soi-même pour vivre sa vie, nous serons sans cesse dans l’impasse du pouvoir que l’on donnera à autrui. Ce pouvoir, quoi qu’il en soit, sera toujours en nous, mais pour le découvrir parfois, nous avons besoin de le donner à d’autres afin de voir qu’est-ce qu’ils peuvent bien en faire.
Toute la problématique ici est que le pouvoir que l’on donne à autrui ne sera jamais, mais vraiment jamais bénéfique pour soi, puisqu’il sera sans cesse utilisé pour le bénéfice de ceux qui l’utilisent. En définitive, on apprend, à nos dépens, que le pouvoir que l’on donne aux autres n’est pas utile pour soi, mais bien inutile parce qu’il se retourne toujours contre nous. Alors après moultes expériences de ce genre, on n’aura pas d’autres choix que de récupérer se pouvoir pour soi afin de plus jamais le redonner aux autres, car on aura appris à nos dépens que ce pouvoir ne peut être utilisé que par soi-même et surtout pour soi-même parce qu’il est l’essence même de ce que nous sommes.
Voilà la fin du mythe moderne, celui d’avoir cru que d’autres que nous pouvaient faire mieux que ce que l’on pouvait faire soi-même. Ce processus nous aura permis de grandir en conscience puisque nous sommes passés d’un simple spectateur dont l’assistance induite était obligée puisque conditionnée, à l’acteur ignorant des feuilles de routes mis en place pour alimenter le système tout en nous perdant dans d’inutiles combats. Après toutes ces expériences, on aura grandi enfin en sagesse et en compréhension de soi et ainsi, on finira comme metteur en scène de notre vie, puisque nous sommes, en définitive, toujours les créateurs de nos vies et donc de toutes nos réalités.