La clé des mystères et fables de l’ancien temps

La clé des mystères et fables de l’ancien temps

Tous les mystères de notre monde seront un jour découverts ! Il n’y a rien qui peut rester caché car l’être humain a la capacité de tout découvrir ! Les mystères actuels comme les fables de l’ancien temps seront compris, le jour où l’être aura réintégré sa totale lucidité sur ce qu’il est réellement.

L’être humain n’est plus lucide et donc plus conscient de ce qu’il est vraiment. C’est seulement parce qu’il est inconscient de lui-même qu’il y a encore des mystères et des fables incomprises. Tant que l’être sera un mystère pour lui-même, de multiples mystères régneront extérieurement afin de pouvoir l’aider à se percevoir à nouveau.

C’est pour cela que finalement tout est une voie d’apprentissage. Notre réalité sert de moyen ou de voie d’initiation pour nous aider à mieux percevoir ce qui se cache en nous. C’est une aide ultime pour tous mais seulement le jour où l’être s’ouvre à la réalité de ce qu’il est et plus du tout à la réalité de ce qu’il croit.

Quand on comprend finalement que tout est là dans notre expérience pour nous aider, on apprend à lâcher prise pour enfin se laisser aider. On découvre que tout ce que l’on fait, aide tout autant l’autre que soi-même, car finalement, tout est utile dans la vie. C’est juste que nous n’en avions pas conscience, alors on ne pouvait se laisser guider par toute cette aide dormante.

Pourtant, cette aide est sans cesse active, mais comme nous sommes sans cesse désactivés à cause de toutes nos croyances, nous sommes finalement endormis puisque nous rêvons constamment d’un monde dans lequel nous nous projetons et dans lequel nous nous sommes totalement oubliés. Nous sommes finalement comme cette belle au bois dormant, attendant patiemment que le prince charmant puisse la réveiller de ses rêves millénaires.

Nous existons alors seulement dans notre rêve, mais qui rêve en soi ? Suis-je la princesse qui rêve ? Suis-je le prince charmant qui cherche par tous les moyens à réveiller la princesse ? Suis-je le dragon qui protège le château dans lequel est enfermée la belle au bois dormant ? Suis-je tous les sujets de la princesse qui rêvent tout autant ? Suis-je celui ou celle qui lit cela, tout en dormant comme elle ? Suis-je l’auteur de cette fable ? Suis-je tout cela et à travers ce tout et donc l’unique qui s’exprime de toutes parts j’arrive enfin à me réveiller moi-même de tout ce cauchemar ambulant ?

Comment me réveiller si je ne sais même pas qui je suis ! Comment me réveiller si je ne sais même pas que je suis endormi ! Comment me réveiller si toute ma vie est un cauchemar ambulant dans lequel je suis pris au piège !

Le piège est en moi puisqu’il réside dans tout ce que je crois. C’est ce que je crois qui me projette dans ce rêve ou plutôt dans ce cauchemar sempiternel. Tant que je reste inconscient de mon véritable monde, j’erre dans ce rêve incertain où, finalement, je ne comprends plus rien, puisque tout ce que je vois reste pourtant une projection de mon esprit.

Tout est esprit, tout est conscience, mais dans ma conscience, il y a comme une structure mentale, psychologique, émotionnelle qui ont créé les parois d’un labyrinthe infernal dans lequel je suis pris au piège. Et tant qu’intérieurement, je n’aurais pas vécu toute cette fable à travers tous ses acteurs, je ne pourrais me réveiller de ce cauchemar.

J’ai besoin ainsi de faire l’expérience en toute conscience de la princesse qui se meurt et qui dort depuis la nuit des temps. J’ai besoin d’expérimenter toute sa vie de dormeuse ! j’ai besoin aussi d’expérimenter tous les sujets du royaume, le château aussi et même le dragon pour me permettre de comprendre l’action qui bloque et qui s’ouvre tout autant.

Tout cela est là pour m’aider à transposer dans ma réalité intérieure, le début d’un tout que représente cette fable. Le germe d’une unité qui me dépasse au début, mais qui pourtant m’a toujours portée et aidée. L’aide est là, quand j’entrevois ce tout en toute chose, en tout être et donc en toute expérience.

La fable est là pour nous permettre de trouver une voie là où il n’existe plus en soi de voie de sortie. La sortie est là dans cette compréhension de tout ce que nous vivons comme terrain d’apprentissage au tout que nous ignorons de nous-même.

Ainsi, tout ce que nous faisons inconsciemment au départ nous apprend à nous confronter à tout ce que nous ne percevons pas pour nous permettre de plus en plus d’en prendre conscience. L’inconscience nous pousse à nous confronter sans cesse à tout ce qui va nous aider, mais comme nous l’ignorons, nous nous battons autant contre les autres mais encore plus contre soi-même et c’est là tout ce qu’il y a à comprendre.

Nous ne nous rendons pas compte que tout est lié et que toute action à toujours une répercussion sur le tout, sur autrui, sur le monde et donc sur soi. Nous sommes ce tout, mais comme nous l’ignorons, nous grandissons à travers différentes structures de croyances qui sont comme des paliers qui nous acheminent vers la prise de conscience définitive de ce tout que nous sommes tous.

Nous sommes tous ces paliers d’apprentissages et chaque étage est là pour nous permettre d’intégrer un peu plus cette unité en nous, cette fable en nous, et donc cette structure de croyances. Nous évoluons sans cesse, mais jamais comme nous le pensions puisque notre évolution est en soi, dans notre perception de soi, dans notre compréhension de soi. Tout se passe là, en soi et jamais dans la projection de notre expérience.

Au début, comme nous faisons sans cesse l’expérience de nos croyances, croire que tout est contre nous, nous oriente dans une réalité ou finalement tout est contre nous. Alors l’affrontement extérieur que nous imaginons n’est réel qu’en soi-même puisque nous le projetons constamment à partir de nos croyances.

Tant que l’on sera ancré dans ce courant de croyance, nous projetterons sans cesse cette opposition afin de générer une réalité dans laquelle on peut se battre contre le monde, contre les autres et aussi contre le système. Ainsi, les autres deviennent l’expérience adéquate dans le but de pouvoir y jeter tout ce qui provient de soi, mais dans le but ultime et incompris de pouvoir enfin l’intégrer en soi.

Tant que l’on ne comprend pas cette projection de soi sur les autres, on veut se battre contre eux, mais cela ne servira à rien, puisque la cause de notre opposition et donc de notre combat ne provient pas d’autrui, mais seulement de soi. Comme c’est sans cesse généré à travers le terreau et donc le prisme de tout ce que l’on croit, tout est toujours une réflexion de notre propre lumière à travers toutes nos formes et donc toutes nos ombres qui s’interposent.

Notre opposition, notre séparation, notre dualité existent uniquement dans la forme de nos croyances et elles se projettent constamment sur le monde puisque tout est Un. Tant que l’on est enfermé dans nos croyances, nous sommes comme dans la fable, totalement endormie, puisque nous nous voyons seulement dans le point de vue d’un des protagonistes. C’est pour cela que nous avons besoin de passer dans les différents points de vue afin de pouvoir englober toutes ces façons de percevoir vers une vue plus englobante, une vision finalement qui voit tout en UN.

Quand nous verrons tout en Un, et donc que nous ne serons plus enfermés dans un point de vue particulier, nous sortons de la fable, et donc nous sortons du labyrinthe et donc de notre propre histoire personnelle, car nous avons retrouvé le centre d’où tout prend vie et existence. Là, au centre de son être, percevant enfin le tout et donc l’unité de tout ce que nous vivons, nous nous réveillons enfin…

En ma fin est mon seule et véritable commencement.

Notre réveil permet ainsi au monde, et donc aux autres aussi, de se réveiller tout autant ! Tout ce qui était endormi et donc incompris, prend d’un coup totalement vie et permet ainsi d’éclore toute sa sève et donc toute sa véritable signification. Le monde mort et endormi que nous vivions alors n’existe plus, puisque toute la vie qu’il y a en nous se retrouve en tous.

C’est là que l’on comprend l’équivalence entre l’extérieur et l’intérieur ! Quand je suis ouvert, j’ouvre en même temps toute chose comme toute expérience. Une fois centré au cœur de soi, on s’ouvre finalement au cœur de toute chose et on accède à tout ce qui était caché avant.

Se relier à soi, c’est se relier à tous et donc à tout ce monde aussi ! Ce monde alors peut nous atteindre maintenant puisque nous sommes revenus à la vie de tout notre enfermement millénaire. Cette réalité extérieure peut alors nous aider à comprendre tout ce que nous sommes à travers lui.

C’est là clé des mystères et fables de l’ancien temps, car toutes ces histoires n’étaient que le véhicule ou le moyen d’apprentissage pour permettre d’éveiller et de réveiller tous les êtres qui s’y étaient totalement endormis.

Ainsi, il n’y a jamais eu besoin d’attendre quoi que ce soit d’extérieur pour nous sauver puisque c’est exclusivement en soi-même que l’on peut se sauver soi-même !

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