La désactivation de l’humanité

La désactivation de l’humanité

L’être humain fait face à un assaut continu d’impulsions dont il ignore tout. Il ne se rend pas compte de toutes ses fréquences informatives puisqu’elles sont invisibles, incolores, indolores, impalpables, pourtant elles créent une tension à travers une programmation à jamais constante.

L’être humain est en train d’être totalement reconfiguré, dans une modification artificielle et inhumaine. Le problème est qu’il n’est pas en capacité de percevoir et comprendre tout ce qui se passe. Un nouveau monde intérieur comme extérieur est en train d’apparaitre sans que personne puisse s’en rendre compte.

De l’autre côté, à tout ce qui ne se voit pas, tous les moyens sont réunis à travers tout ce qui se montre pour attraper et bloquer la focalisation de l’être humain dans une unique voie. Sa focalisation est primordiale puisque c’est la porte d’entrée par laquelle ils œuvrent à son reconditionnement.

Un univers tout artificiel tente de rentrer dans l’esprit des gens afin de les désactiver de leur propre pouvoir et de les transformer en des êtres totalement déshumanisés, comme en des corps robotisés. C’est un univers complètement dystopique qui se prépare et s’actualise jour après jour en coulisse.

La déshumanisation en marche devient de plus en plus féconde chaque jour, car de plus en plus de gens se laissent absorber par tous les écrans de contrôle qu’ils ont entre leurs mains. Un flux d’images et d’informations reconditionnent constamment les êtres qui s’y jettent et qui s’y soumettent insidieusement, à ne plus rien faire d’autre que de regarder la vie des autres.

Toute cette passivité devient à force une voie sans issuetous vont, sans s’en rendre compte, et donc sans comprendre tout ce qui se passe. Le monde s’est assis devant l’écran noir de leur vie et ils n’existent qu’à travers ce qui les nourrit de l’extérieur. Ils deviennent ainsi toujours plus extérieurs à leurs vies, ne voyant plus ce qui se passe à côté, ne rêvant que de ce qu’ils reçoivent dans une inconscience béante.

La soumission insidieuse dépasse de loin tout ce que l’on peut imaginer ! Cet assaut arrive en conséquence de l’accélération vibratoire de notre terre et donc de l’ouverture de conscience de plus en plus d’êtres humains. Puisqu’il y a de plus en plus de prise de conscience de tout ce qui arrive en ce moment sur terre, les forces de colonisation sombres ont mis en place un plan des plus machiavéliques pour asservir encore plus l’âme humaine.

La conscience est devenue le terrain dans lequel tout se joue, à travers une guerre hybride où l’information, et donc la forme déforme sans cesse l’image que l’être s’en fait. Dans ces images mouvantes, ils errent sans sens, sans intelligence, seulement abreuvé d’histoires qui ne sont plus des histoires, mais des jeux de formes où la forme n’existe même plus.

L’être humain n’a aucune conscience de cet assaut constant, car il croit en une réalité toute éphémère, une fiction dans laquelle il se voit être, il se croit être, tout en n’étant plus. L’être est désactivé de ce qu’il est, à travers tout ce qu’il croit, à travers tout ce qu’il fait. Son fonctionnement aberrant, dérisoire, éphémère, l’éloigne sans cesse, toujours plus, de ce qu’il est réellement, mais comme il s’ignore, il laisse cet éphémère en lui le dompter à chaque instant.

Le système utilise toutes les sciences et les technologies qui en découlent pour générer des univers alternatifs et artificiels afin de capter tous les esprits, tout en les désactivant du monde réel. Le monde réel n’est plus, il s’efface au loin et ne laisse apparaitre que l’incertain, que le vide de toutes les données et images qui les éclairent, algorithme puissant qui amène les êtres à leur perte.

La culture du vide devient si prépondérante, si puissante, si pesante, qu’il n’y a plus aucun sens à vivre, plus aucune utilité à comprendre ce vide qui s’élance sans cesse face à la tête des gens. Ils regardent, mais ils ne sont plus là. Le vide de leur esprit a laissé la place à tout l’inutile, comme au futile, et même au néant incertain qui ne se montre pour rien et qui pourtant est là pour les faire réagir, tout en croyant au bien-être fugace qu’ils ressentent.

Cette sensation de plaisir momentané est devenue la programmation incessante qu’ils désirent. Ils ne se sentent plus que de pouvoir vivre exclusivement, à travers ce besoin de bien-être éphémère et instantané que leur procurent tout l’écran de contrôle qu’ils ont cousu à leurs mains. Dans cette réalité instantanée, il n’y a plus de place que pour le tout de suite, le maintenant, pour le désir incroyable et improbable de vouloir tout avoir immédiatement.

Dans cette envie insatiable, ils deviennent toujours plus instables, ne pouvant plus contrôler leurs émotions débordantes, leurs désirs inavoués comme leurs envies toujours plus futiles. Ils ne réfléchissent plus, ils laissent aller leur besoin de plaisirs à n’importe quel prix. Ils sont dépendants de cette ivresse momentanée et en demandent toujours plus.

Cercle vicieux qui se referme sans cesse dans leurs vies qu’ils perdent à chaque instant.

Chaque fois qu’ils s’absorbent dans ces mondes, dans ces images, dans ces histoires, ils se perdent à ne plus être que le spectateur de chimères inutiles, d’images mouvantes montrant là où le monde meurt et se perd sans cesse. Se perdre dans le vide est devenu une norme sociale, un partage du rien qui nourrit le rien qu’il y en a chacun d’eux.

Le monde enfante le rien et le rien devient alors la voie pour tous ! Vide de toute réalité objective, seul le subjectif, le rigollot, le néant restent car c’est ce qui fait vibrer le monde actuel et même sur lequel plus rien ne veut réellement plus rien dire. Alors, on peut tout dire, tout faire à partir du moment où on existe dans tous ces écrans de malheur.

Seul l’écran existe dans leurs mondes ! Seuls ceux qui sont vu et qui persiste dans leurs flux insensés existent ! Seul ce qui est dit et montré dans tous ces écrans existe ! Le monde est à jamais enfermé dans les écrans de contrôle qui les subjuguent toujours plus.

Ils ne voient plus rien d’autre que tout ce qui se montre !

Toute cette focalisation à outrance les empêche d’avoir une utilité et une importance dans le monde réel. Sans utilité dans le monde concret, ils peuvent se faire constamment interférer dedans le vide de leur vie et laissent ainsi la main mise totale aux forces de l’ombre en eux.

Ceci est le piège final tendu à la race humaine !

Le monde est ouvert à ce qui n’est pas, et donc à ce qui n’existe pas. Les tableaux sont vides de tout et pour cela, le vide est devenu symboliquement, la norme de ce qui se fait de mieux.

Où peut aller encore plus loin tout ce vide que le néant de l’être infini qui se joue sans cesse en notre monde nous entraine toujours plus loin de toute sa finitude  ?

Le vide de ce monde est devenu notre normalité ! Vide de sens, vide d’intelligence, vide de bien-être, vide de bienfaisance, vide de partage, vide de liberté, vide de fraternité, vide de sourire et de rire, vide d’amour, vide de vie et pire vide du seul vide que l’on aurait besoin de vivre pour apprendre à nouveau à être ce que l’on est naturellement.

Au monde de l’inversion, l’inversion est reine !

La vie réelle a été comme effacée, car l’important n’est plus dans ce monde dans lequel ils ne vivent plus, puisque seuls ceux qui vivent dans ces écrans sont adulés, vénérés, encensés. La vie a laissé toute la place aux nombres de vues. Ici, il n’y a plus de place pour l’intelligence, mais seulement pour la bêtise qui engendre le nombre, le nombre, toujours plus de nombres.

La qualité a laissé place à la quantité !

La quantité est là encore plus forte, puisque de plus en plus présente dans l’espace de leurs têtes, remplie à ras bord de visions inutiles. La quantité est devenue la norme, elle structure nos vies dans un néant algorithmique.

Les monstres algorithmiques sont là pour nous prendre notre temps, notre attention, notre énergie et donc notre vie. Ils sont finalement la voie de notre perte et tant que nous regarderons vers eux, ils seront les titans qui se repaissent de notre temps et de notre énergie, en eux.

Il n’y a plus de fond, seul l’abyme est là, autour, partout. L’abyme du vide, l’abyme de la quantité, du nombre, du plus, du rien, de l’éphémère nous ancre dans leurs voies cannibales. Il n’y a plus de fond aux profondeurs de ce monde et pourtant, l’être inexorablement tombe pour être avaler, manger, digérer et expulser de cette réalité mortifère.

Dans ce mouvement qui le désactive sans cesse, des bras, des mains pourtant sont là pour l’aider, pour l’attraper dans sa chute et donc pour l’arrêter dans cette dynamique infernale. L’être peut s’agripper, s’arrêter et voir enfin que là où ils vont tous, il n’y a rien, rien de plus que le vide inexorable, que le néant le plus abouti, et donc il ne peut y avoir en finalité que toujours plus de souffrance, puisque toujours plus d’inconscience.

Il ne comprend pas tout de ce qui lui arrive, mais pourtant ce qu’il comprend, c’est qu’il ne peut plus continuer à exister dans ce flux qui l’opère, qui le programme et manipule, puisqu’il l’hypnotise tout en l’enfermant dans des mondes qui n’existent pas. Ici dans ces colonisations de souffrances, la seule porte de sortie qui soit est toujours la mort.

Mort, enfin, il se voit !

Vide, enfin, il se comprend !

Inconscient, il se sait l’être et pour cela, alors, il va chercher à reprendre conscience de tout ce qui le maitrise et l’influence à se perdre à jamais.

Il revit enfin, car il n’est plus dans le flot du monde, dans le flux de ces marées insensées qui le perdent dans des hauts et des bas émotionnels sans fin et dont il ignore tout.

Il se sait ne plus être, mais pour cela, il sait qu’il pourra réapprendre à être.

Être enfin quand toute sa vie, on c’est perdu dans le non-être, la non-vie, le contre-nature, et donc dans l’inversion totale de tout ce qui se fait d’humain.

De prise de conscience en prise de conscience, il va apprendre à se battre sur le seul terrain de jeux qui soit, le terrain qui se trouve en lui, dans sa propre conscience.

Là, tout se joue de lui et tant qu’il ne le sait pas, tant qu’il ne le découvre pas, il est le jouet d’entités qui le soumettent et l’influencent à vivre une vie à travers toute la démesure de tout ce qui n’est pas humain. Voilà d’où provient cette déshumanisation affolante, des profondeurs infécondes de réalités toujours plus infernales.

Il va devoir apprendre à traverser l’enfer du monde qu’il a mis au monde dans son propre monde.

Il va apprendre à aller, là où l’on ne va plus, là où l’on ne regarde plus, là où l’on ne pense plus, et donc là où l’on se laisse être.

Il va apprendre qu’après le trop-plein de sa vie, il va avoir besoin de vide, mais du vrai vide qu’il y a en lui afin de pouvoir se retrouver à nouveau.

La culture du vide extérieur est un piège puisqu’il n’est jamais vide, mais rempli de tout ce qui bouche l’avenue de sa propre liberté.

Tant que l’on est plein du vide de ce monde, on est obstrué, bouché.

Ce plein de vide est là pour remplir à jamais tout le vide qu’il y a en soi.

Tant que l’on est plein, il n’y a pas de place pour le seul et véritable vide de sa vie.

Ce vide est pourtant le seul chemin qui reste au monde, car une fois que l’on vit du vide de soi, tout le plein de sa vie disparait, s’évanouit. Laissant la place à ce qui est utile, intelligible, sensé et donc agréable à vivre, tout simplement. C’est aussi simple que la vie d’un enfant, sans cesse content, jouant de tout à travers ce qui arrive et ce prenant jamais la tête puisqu’elle reste sans cesse vide.

Le vide authentique, soit l’expérience du vide en soi, donne la place à un autre flux, un autre flot qui ne vient plus de l’extérieur, mais de l’intérieur.

Ce torrent, une fois ouvert, nous achemine doucement, patiemment, là où les fleurs s’épanouissent librement, là où les arbres grandissent à leurs rythmes, et là où la paix règne en toute beauté.

Ici, en ce mouvement infini, on revient à la source de Soi, dans un rythme naturel, dans une marche où seuls nos pas avancent, l’un après l’autre, afin d’être à nouveau, là où naissent les rêves les plus merveilleux, et où finalement fleurit la vie réelle et authentique.

C’est seulement à ce niveau que l’on peut se réactiver !

Se remettre en phase avec la vie, en harmonie avec ce qui est authentique et donc naturel.

Se réactiver, c’est réactiver notre monde, et donc notre réalité, pour voir sans cesse derrière tout ce brouillard,

la lumière originelle nous atteindre à nouveau,

nous étreindre et nous alimenter intérieurement

afin de pouvoir simplement pousser

au creux de la vie infinie.

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