Quand nous laissons de la place à la lumière, alors elle peut à nouveau se joindre à nous. Quand nous laissons de la place à la vie, alors elle peut à nouveau éclore dans notre expérience. Quand nous laissons les rênes de sa vie, à la lumière de notre seule expérience, alors elle nous enseigne et nous élève à travers elle.

La lumière est l’ancre de notre être infini, et pouvoir s’y rebrancher permet de nous acheminer vers elle. Son expérience est telle une cheminée, dans laquelle on brule tout ce qui ne nous sert plus afin de pouvoir peu à peu, s’élever en soi-même vers ce que l’on est réellement.

Moins nous sommes, et plus « ce qui est » devient prépondérant ! Moins nous alimentons l’expérience illusoire de notre vie et plus nous commençons à alimenter l’expérience réelle de sa vie. C’est cela qui fait toute la différence, puisque nous sortons peu à peu de tout ce qui nous diffère.

Ce qui nous diffère est tout ce qui se dit en nous et qui se base sur toutes nos croyances. Ces croyances sont la forme qui nous cloue à une existence insensée. Car le sens de la lumière ne peut être révélé mais seulement reflété, inversé et donc diffracté.

C’est l’expérience de notre propre lumière qui nous guide à intégrer ce tout que nous sommes réellement. Ce tout, cette lumière, nous révèle à travers son propre regard et nous ouvre alors à sa propre vision holographique et unitaire.

Tout devient ainsi le symbole de la totalité et toutes formes transportent sans cesse une information d’un autre niveau. Là, à ce niveau, tout devient alors un symbole permanent nous liant à travers son regard unitaire vers une compréhension totale et donc holographique. C’est ce regard qui nous servira de liaison d’avec la réalité source, car nous pouvons percevoir que tout est lié par la lumière.

Quand on expérimente toutes ces liaisons lumineuses, on s’aperçoit que la lumière est partout puisqu’elle est véhiculée constamment dans tout ce qui existe. Nous ne la percevions pas avant, car elle était comme absente de notre vie mais en réalité, c’est nous qui étions absents, puisque nous n’étions plus en capacité de pouvoir comprendre l’expérience de la lumière.

Comprendre la lumière, c’est comprendre que de nous-mêmes, nous ne pouvons pas comprendre, mais que si nous faisons de la place en soi, alors la lumière peut arriver jusqu’à nous et nous élever à elle. Comme nous marchons à l’envers, nous devons nous arrêter de marcher comme nous le faisons sans cesse, afin de laisser de la place à la lumière afin qu’elle nous montre comment fonctionner réellement.

Quand nous laissons de la place à la lumière, alors elle peut à nouveau se joindre à nous. La place, on n’en a pas et c’est là toute notre problématique actuelle. Le problème c’est « moi », c’est tout ce que je crois et qui me remplit sans cesse d’un flux de pensées qui m’ancre dans l’expérience de mes croyances.

Plus j’expérimente mes croyances et moins j’ai de la place pour laisser l’expérience de la lumière m’atteindre et m’élever vibratoirement vers elle. C’est l’un ou l’autre puisque l’un exclut sans cesse l’autre.

Quand nous laissons de la place à la vie, alors elle peut à nouveau éclore dans notre expérience. C’est cette place, ce vide qui est si important à expérimenter, mais pour le faire, nous devons apprendre à sortir du courant mental exclusif dans lequel on est tous entrainés.

Tant que nous sommes ancrés dans ce courant mental, ce sont nos croyances qui ont les rênes de notre vie. Alors, on ne peut faire de la place à la lumière puisqu’on est sans cesse remplis à ras bord.

Dans ce plein, nous ne pouvons que faire l’expérience de nos croyances et donc l’expérience de nos limites qui sont nos propres illusions. Ainsi, nous laissons les rênes de notre vie à l’expérience de nos croyances, qui nous enseigne alors toute la falsification à outrance de l’existence.

Ici, dans ce flux irréel, on est perdu à vivre une vie insensée, sans but possible, puisque sans issue de sortie possible. C’est à ce niveau qu’il est important de comprendre ce fonctionnement aberrant afin de s’ouvrir au fonctionnement naturel de la vie.

Le fonctionnement naturel doit se comprendre par rapport à la tête de notre vie. La tête de notre vie est notre guide, et tant que notre tête sera basée sur le mental, nous serons sans cesse bernés, illusionnés de tout ce qu’elle transmettra. La tête de notre vie est finalement notre expérience, car elle seule peut générer le sens de tout ce que l’on doit découvrir et donc de tout ce qu’il y a à comprendre tout le long de son existence.

Quand nous laissons les rennes de sa vie à la lumière de notre seule expérience, alors elle nous enseigne et nous élève à travers elle. Alors on est guidé par le flux de la lumière dans le sens de la lumière.

C’est ce chemin lumineux que nous sommes tous appelé à suivre. Tant que l’on est au milieu de soi, il ne peut y avoir de place pour la lumière puisque l’expérience n’est plus. La lumière, naturellement, vient à nous quand il n’y a plus rien au milieu qui la bloque et donc qui nous remplit. Alors c’est elle qui nous emplit et nous réveille de tout ce songe frauduleux et nous entraîne à être ce que l’on a toujours été. C’est aussi simple que cela mais qui comprend réellement cela de nos jours ?