L’aurore d’un nouvel apprentissage

L’aurore d’un nouvel apprentissage

Il n’existe aucun sens au sens de ce monde, puisqu’il n’existe aucune voie qui pourrait nous permettre de laisser entrer la lumière de la vie. L’école du vide est là pour faire l’expérience de ce non-sens afin de comprendre que ce trop-plein te barre le passage à la découverte de cette lumière infinie. Sans lumière, il n’y a pas de clarté pour percevoir ce qui se passe dans ton existence.  Sans perception réelle de ce que tu expérimentes, il ne peut y avoir de sens à aller là où tu voudrais aller. Si tu ne vois pas là où tu vas, c’est que là où tu vas, ce n’est pas toi qui y vas, mais on t’y pousse sans cesse, sans que tu t’en aperçoives réellement et donc sans que tu en aies concrètement conscience.

C’est pour cela, alors, que tu dois retrouver cette lumière infinie en toi, pour te permettre d’éclairer ton propre chemin et percevoir ainsi ce qui te pousse. Mais es-tu sur ton propre chemin ou sur celui d’un autre ? C’est la première question à se poser !

Sans la lumière de ton authentique conscience, tu ne peux le découvrir ! C’est peut-être à cause de cela que tu n’as plus accès à ta propre lumière, pour que jamais tu ne puisses découvrir que tu n’es plus actuellement sur ta propre voie. C’est grâce à ta lumière pourtant que tu apprendras à savoir où tu es, et donc où tu peux aller vraiment. C’est grâce à la lumière de ta conscience retrouvée que tu pourras te permettre d’aller là où tu souhaites finalement aller.

Mais sais-tu où tu te trouves ? Sais-tu où tu veux aller ? Sais-tu que tu peux aller autre part que là où te mènent constamment tes pas ? Sais-tu qu’il existe d’autres cartes dans ce monde ? Sais-tu que la carte de ce monde est tronquée pour t’empêcher de découvrir ces autres mondes qui se trouvent au-delà  ?

Tant de questions et pourtant, c’est ce genre de questions qui pourra t’aider à voir là où tu es. C’est ce genre de question qui t’aidera à comprendre que les cartes intérieures de ton existence ont été frauduleusement falsifiées afin que tu restes ancré dans ton monde de peur et de doute.

Si tu comprends cela, c’est que tu es en quête de ce qui est au-delà et, comme toute ta vie tu as fonctionné à l’envers, tu ne sais même plus comment avancer dans ton monde. Tu avances, mais tes pas sont ce qui te perd, car ce que tu cherches, tu le crois à l’extérieur de toi.

Il n’y a rien à l’extérieur de toi que tes propres projections, que tes propres ombres et donc que l’expression de ce qui se génère de toi. Ce n’est pas à l’extérieur que tu trouveras tout ce que tu cherches ! C’est seulement en toi-même que tu pourras expérimenter le monde réel.

Dans ce monde réel existe la lumière infinie qui seule pourra t’éclairer sur tout ce que tu vis afin de pouvoir comprendre concrètement tout ce qui ne va pas. C’est cette lumière que tu dois faire rentrer dans ton expérience afin qu’elle t’éclaire de sa substantifique moelle.

Comment retrouver ta propre lumière ? Pour retrouver cette lumière infinie, tu ne dois plus faire, tu dois juste apprendre à être, et donc à laisser assez de place en toi pour que l’expérience de la vie soit possible, et alors elle peut t’éclairer de sa lumière infinie. Ton monde, tant que tu continues à faire comme tu fais depuis le début, est complètement désenchanté.

Alors, comment rallumer ou réenchanter ton monde ? Tu dois comprendre que ce qui se fait en toi t’empêche de t’ouvrir au processus même de la vie. C’est ce toi qui veut faire, qui désire, qui se plaint, qui juge et qui agit à travers tous ces pré-jugés qui t’empêchent d’être. Ta vie, pour l’expliquer crûment, est un non-être, car tout ce que tu fais te remplit et t’empêche de faire l’expérience de la vie, qui est l’expérience de l’être. Plus du faire qui reste un paraitre, un « sur-être », qui devient comme une interférence d’être, bolquant l’être d’être simplement.

Comment ne plus être éteint de l’intérieur ou désenchanté ? Quand tu fais, tu t’éteins, tu t’annules, tu te désinhibes de l’expérience de vie, puisque ce n’est pas la vie qui œuvre dans ton expérience, mais seulement tes croyances, ton mental, ton personnage. C’est ce processus qui te fait déchanter sans cesse, car tout se fait en plus de ce qui devrait se laisser faire, se laisser être pour découvrir la lumière qui se génère naturellement.

Comment retrouver le sens de sa vie, qui est la voie vers sa propre lumière ? Toutes ces questions sont là pour te révéler à toi-même que tu es déjà ta propre lumière, mais comme tu n’en fais plus l’expérience, tu expérimentes tout son contraire. Tu expérimentes seulement un processus artificiel qui est là pour te leurrer et t’amener dans un plan, dans une vibration où seule la peur peut être générée.

L’école du vide arrive quand on a réussi à dépasser le mental inférieur, les pensées incessantes, les réflexions constantes, et donc quand on dépasse le champ vibratoire inférieur qui englobe toutes les peurs possibles. Quand le trop-plein fait enfin face à son vide, le miroir de l’être apparait enfin, alors il éveille, il révèle et donc il réveille la conscience en soi. Lui permettant ainsi de pouvoir retrouver son flux naturel qui est là pour lui permettre de réintégrer tout ce qu’il est.

Ainsi, l’école du vide donne la possibilité de refaire l’expérience de la vie afin qu’elle nous révèle tout ce que nous avons oublié. Et plus, elle donne l’opportunité à la conscience de faire le ménage en lui en intégrant peu à peu tout ce que nous ne sommes pas pour tendre vers une vision holographique, unitaire, vibratoire.

Elle dévore littéralement toutes nos croyances pour les intégrer dans une autre perception, plus grande, plus profonde, plus significative. Liant tout ce que nous connaissions à une autre réalité qui s’exprime en termes de fréquence, d’énergie, de champs et aussi de possibilité infinie.

C’est à ce moment qu’il y a le choc des réalités, des dimensions, puisqu’elles se révèlent à nous à travers notre propre expérience. L’apparition de la dimension oubliée, inconsciente permet à la conscience de s’établir dans une compréhension saine et légitime de ce que nous vivons. C’est à ce moment qu’on perçoit concrètement comment se mouvoir intérieurement à travers l’échelle de toutes nos émotions qui sont les étendards, comme les panneaux de direction de notre réalité ondulatoire.

C’est ici qu’on apprend à sortir de l’aquarium de la peur pour faire l’expérience de ce qui se trouve au-delà. Et ainsi, c’est à ce niveau où l’on apprend à gérer nos émotions, mieux à pouvoir se mouvoir verticalement et donc à exprimer nos émotions en toute conscience pour faire l’expérience de nouvelles réalités.

Le vide nous met face à nous-même, d’abord face à notre plein, pour l’expérimenter, le transpercer et donc le transcender. Une fois que ce plein, que cette forme, que ce personnage est mangé, digéré, intégré, la conscience s’ouvre à la réalité énergétique à travers l’expérience de ce que le vide permet, soit l’ouverture aux sensations du corps.

Les sensations du corps permettent l’ouverture aux sensations du corps énergétique et donc à la confrontation de notre dimension énergétique. Plus on s’ouvre à l’énergie et plus on apprend à se relier, au champ, et donc à l’unité. L’expérience de l’unité nous permet de nous mouvoir à travers les paliers énergétiques, qui sont les marches successives vibratoires de l’onde de vie et de la lumière que nous sommes tous.

Une fois que nous ouvrons le passage à travers notre propre expérience du vide, la voie qui n’est plus obstruée, la lumière peut revenir nous éclairer, nous enchanter, nous montrer tout ce que nous avons oublié de notre expérience originelle. Nous réexpliquer alors, tout doucement, que nous sommes encore lumière, onde, vibration et qu’à travers l’énergie, puis la forme, nous avons pu faire l’expérience opposée.

Ainsi l’aurore d’un tout nouvel apprentissage apparait à notre conscience. C’est l’apprentissage de la lumière, de la vie, de l’onde dont nous sommes tous issus, comme encore constamment ancré. Ce savoir ne peut se donner ou s’expliquer puisqu’il ne peut que se vivre, et c’est là toute la difficulté de notre monde, puisque tout est fait pour nous empêcher de vivre simplement.

C’est à travers l’expérience du vide, puis à travers l’expérience de la découverte énergétique de notre réalité, que la lumière peut nous enseigner. C’est dans cette voie, cette ouverture et donc dans ce flux authentique que la voix réelle de la vie peut nous enseigner à nouveau ce que nous sommes à travers les mots et les idées de l’expérience.

Nous sommes tous lumière et lumière nous retournerons ! Et mieux, c’est la lumière elle-même qui nous enseigne à retrouver le flux de la lumière que nous partageons tous. Ainsi, quand, en nous, la voie devient ouverte, l’expérience réelle de sa vie peut nous acheminer vers ce que nous sommes de toute éternité, mais pas avant.

C’est pour cela que tu es sans cesse la voie et le chemin ! Mais quand, finalement tu comprend concrètement, qu’être au milieu de ton expérience, te bloques le processus même de l’expérience, puisque c’est alors l’expérience de tes croyances qui se projettent à ta conscience et t’empêche d’être ce que tu es. Quand enfin tu as compris que le trop-plein de ton existence t’obstrue la voie à ta propre lumière et qu’alors tu ne pouvais que faire l’expérience de ton ombre, se projetant alentour, tu ne pouvais alors te battre que contre tous ces moulins à vent.

Quand tu t’ouvres à l’école du vide, tu sors de l’illusion extérieure afin d’atteindre et de comprendre l’illusion intérieure qui reste projeté sans cesse sur la superficie de ton existence du centre de ton être. C’est ce trop-plein qui se projette constamment et qui t’empêche extérieurement comme intérieurement de pouvoir t’ouvrir à l’expérience réelle de ta vie.

L’expérience du vide te permet de te vider sans cesse, afin qu’il n’y ait plus rien en toi qui obstrue l’expérience de la lumière. La lumière a toujours été là et elle le sera à jamais, puisque c’est de là d’où tout provient. Mais pour en faire l’expérience, il n’y a qu’un moyen, qui est celui de la laisser passer en soi pour qu’elle puisse à nouveau nous éclairer notre véritable chemin. Ceci est notre réelle et authentique voie, puisque c’est le sens de là où l’on va ou, du moins, de là où l’on peut réellement aller afin de se retrouver soi-même.

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