L’essentiel est dans l’expérience de ce qui se passe en soi

L’essentiel est dans l’expérience de ce qui se passe en soi

On me demande toujours ce qui se passe réellement dans le monde ? Qu’y a-t-il sur les autres plans ? Que font les puissants ? Que font les Galactiques ? Que font les êtres éveillés ?

Je leur réponds que ce n’est pas important de savoir ce qui se passe à l’extérieur car bien souvent, tout ce qui est dit est faux. Toutes ces histoires sont simplement là pour alimenter le faux en soi, afin qu’on s’y perde constamment. Je leur dis alors que le plus important est de savoir ce qui se passe dans son propre monde. C’est cela la base de tout, tout le reste est inutile, puisque c’est juste là pour les empêcher eux-mêmes de comprendre le plus important.

Le monde est le reflet de ce qu’il y a en soi même ! Quand on comprend cela, on comprend que ce qui est important c’est de savoir ce qu’il y a en soi, afin d’apprendre à mieux se comprendre et donc afin d’évoluer vers une perception plus authentique de soi-même.

Le mental a besoin des histoires de ce monde qu’il projette sans cesse en lui. Tout est là pour alimenter extérieurement le mental en soi pour qu’il puisse avoir du grain à moudre afin que le moulin à vent ne puisse jamais s’arrêter. Du pain et des jeux, suffit largement à l’être de ce monde, afin qu’il puisse avoir l’illusion de se sentir vivre.

Mais à quel prix ? Mais quel sens il y a à exister devant tout ce spectacle ? L’être est si habitué à s’alimenter de toutes ces histoires spectaculaires, qu’il en oublie le plus important : se comprendre soi-même ! Mais il n’a pas été programmé pour se comprendre mais juste pour être le spectateur d’un monde où il n’a même plus de place pour vivre.

Quand on me demande toutes ces questions sur ce qui se passe, je ne peux pas rentrer dans leur jeu, puisque je suis sorti du « je » de ce monde. Je ne joue plus, je ne suis plus arrêté par son flux artificiel, je n’alimente plus en moi un personnage illusoire. Je ne cherche en rien à comprendre ce qui se passe extérieurement car je n’ai plus les besoins et les attentes dérisoires de ce monde infernal.

Je suis ainsi obligé de leurs répondre à un autre niveau, dont il ne sont pas habitués à recevoir ce genre d’information, et cela est très compliqué, voir rédhibitoire. Cela engendre souvent l’incompréhension car on n’est plus dans le même contexte, dans la même vibration, et donc chacun a une perception totalement différente de ce qu’il transmet comme de ce qu’il reçoit.

Comme ce que je leur dis n’est pas là pour alimenter en eux, tout ce faux, ils ne comprennent pas, tant qu’ils ne perçoivent pas ce faux en eux. Car tant qu’ils essayent de fonctionner à travers le mental, ils ne peuvent percevoir ce que je leur transmets, jusqu’au moment où la vibration en eux s’expanse et alors ils s’ouvrent à une conscience plus accrue, plus profonde et ils accèdent à la réalité de l’être.

À ce niveau énergétique, ils ne perçoivent plus à travers le regard limité du personnage, mais par celui de leur pure conscience. Les mots, les idées ont alors une tout autre saveur car ils sont dans un autre contexte et expriment bien d’autres choses.

C’est comme s’ils étaient reliés à nouveau à leur réel sens. C’est comme si le sens dépendait, du niveau vibratoire d’où on le recevait. Quand ils atteignent à nouveau, cette vibration, tous les points se rejoignent et permettent une éclosion de signification merveilleuse.

Le monde n’est monde que parce qu’on nous a habitués à le voir ainsi. Il est ainsi seulement parce que l’on se raconte la même histoire, mais l’histoire elle-même, est-elle réelle ? Ce qui est réel est réel seulement à travers nos valeurs et nos croyances et donc, provient de notre propre validation !

Peut-on valider que le réel n’est pas réel et que, pour cela, il nous bloque le passage à ce qui est réellement réel ? C’est le hiatus que l’on doit passer pour ne plus être enfermé dans ce mouvement sans fin qui nous fait tourner en rond dans l’aquarium mental.

Le regard évolue quand on change de perspective, mais quand tout est fait pour qu’il n’y ait qu’une perspective, est-il possible d’évoluer ? Le monde, le système veut-il notre évolution ?

Le monde est le reflet de ce qu’il y a en soi-même ! Quand on comprend cela, on comprend que ce qui est important c’est de savoir ce qu’il y a en soi, afin d’apprendre à mieux se comprendre et donc afin d’évoluer vers une perception plus authentique de soi-même.

Le monde dans lequel nous vivons n’est pas authentique puisqu’il est là pour enfermer les êtres dans leur mental, leurs histoires sans fin et donc leurs croyances abyssales. Ainsi quand on me pose ce genre de question, je ne peux répondre à leurs attentes mais je donne à travers ce que je transmets, une voie, un passage vibratoire vers leur propre dépassement.

Il y en a qui sont prêts, et qui, à travers notre discussion, s’ouvrent à cette réalité au-delà du mental et découvrent alors un nouveau sens à tout ce que je dis car ils ont ouvert leur âme. Tellement de choses se passent à l’extérieur, mais sont-elles concrètement utiles pour son propre chemin.

Non, le monde tel qu’il est, est une obstruction permanente à la découverte de soi ! Comprendre cela, c’est ne plus perdre son temps, son argent, son énergie, son attention sur ce qui dessert notre propre découverte de « SOI ».

Ce monde nous propose d’évoluer, d’ascensionner, de devenir des êtres parfaits, purs, puissants, mais en fin de compte ce n’est que de la poudre aux yeux. Tout ce que nous voulons avoir en ce monde nous a en même temps !

Le vouloir de ce monde, le désir de ce monde comme toutes ces attentes ne sont là que pour nous piéger à aller chercher ce qui finalement nous desservira sans cesse. Il n’y a rien à chercher ou à trouver pour être mieux ou plus, car il y a déjà tout en soi, qui attend que notre conscience découvre l’expérience réelle de l’être.

L’expérience réelle de l’être ne peut se donner ou s’acheter, ou même être prise. L’avoir et l’être sont deux notions antinomiques car l’avoir empêche de voir ce qui nous a, alors que l’être est tout, sans besoin d’être autre ou d’avoir quoi que ce soit !

L’expérience réelle de l’être ne rentre pas dans le cadre du fonctionnement de ce monde, tout au contraire, le fonctionnement de ce monde nous empêche, nous obstrue, nous bloque l’expérience de l’être. C’est tellement important de le comprendre car une fois assimilé, le monde n’a plus d’influence et de levier pour nous atteindre.

Alors le monde continue ses accroches, ses aimantations, ses incantations pour attirer, attiser, enflammer les gens de l’intérieur. Cependant celui qui n’est plus sous l’emprise du monde, sous le joug de l’influence démoniaque de l’avoir, s’ouvre alors à une autre expérience.

Cette expérience n’est plus conditionnelle ! Car il n’y a pas de condition à son expérience, il n’y a pas de volonté extérieure qui lui dit quoi faire, car il n’y a plus de pourquoi qui le pousse à faire mais seulement une intention de découvrir ce qu’il y a en soi. C’est là que l’on commence à sortir de l’influence mentale car le mental n’influençant plus, on s’ouvre à autre chose.

Cet autre chose, ce monde inconnu où plus rien ne nous pousse à faire des choses, c’est l’expérience de l’être. C’est expérimenter sa vie, sans raison ni pourquoi de faire ce que l’on fait, mais dans la compréhension que ce que l’on va faire, va nous permettre de nous découvrir, de nous révéler et donc de nous comprendre. Et c’est là toute la différence de qualité de vie, puisqu’ici l’important est plus dans le monde illusoire du dehors, non ! L’essentiel est dans l’expérience de ce qui se passe en soi et qui alimentera en nous, notre partie essentielle, qui deviendra peu à peu l’axe dans lequel nous remonterons vibratoirement vers nous-mêmes.

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