L’infini intérieur dans un infini extérieur

L’infini intérieur dans un infini extérieur

Passer d’un monde informel au monde formel est le jeu auquel nous tous jouons ici-bas. De même, passer d’un monde formel à une réalité informelle est la voie que nous prendrons un jour, pour retrouver notre véritable maison, notre authentique foyer. C’est de ce jeu de va-et-vient dont il est question ici.

Tu es un arbre infini, merveilleux, puissant, mais tu l’as comme oublié. Chaque fleur qui tombe dans ce monde est cet arbre, cette graine de vie infinie venue tout droit de ce monde originel. Chaque partie contient le tout et pour cela, le tout dans la partie éveille et veille à ce qu’il puisse grandir, s’épanouir et fleurir aussi.

Tout est gémination, tout est fleuraison puisque tout émerge de la vie, infinie et puissante dans chaque partie des mondes infinis. Regarde bien ce mouvement sans fin qui émerge, qui éclot, qui pousse, qui entraine, qui extériorise l’infini intérieur dans un infini extérieur.

Dans toute cette infinité, la conscience du tout s’efface pour donner de la place et de l’importance à la conscience qui expérimente. Cette conscience c’est toi, c’est moi, c’est nous tous. Nous sommes tous cette conscience infinie et chacun expérimente à son niveau, à travers la forme de ce qu’il croit, de ce qu’il se représente, son propre monde.

Le monde vécu, à son niveau, est perçu dans le prisme de ce qu’il comprend et donc de ce qu’il croit. Et de cette croyance, de cette graine, il croît tel un arbre dans ce monde. Cet arbre est une image réelle de ce qui se passe tout là-haut car elle permet de se donner une idée de comment fonctionne notre réalité source.

Imagine cet arbre de vie, là devant toi, dans ce monde de lumière, c’est ce que tu es, de toute éternité, puis perçois ta conscience qui arrive dans cette réalité d’ici-bas. Au début, ta conscience a encore accès à ce monde de lumière, à son flux de merveille, mais à force de se confronter à ce monde sombre, l’être passe dans un sous-niveau à lui-même, comme en se découpant lui-même.

Il transfère sa conscience dans l’image qu’il voit de lui dans cet océan en contrebas.   Cette mer astrale où rien n’existe sinon des reflets infinis, permet en réalité à toutes les expériences de se produire en son sein. Dans son monde tout est image, reflet et donc tout est illusion et grâce à cette illusion tout est possible.

Te voilà cet arbre mort puisque tu ne sais plus être que cette image, cette forme inversée, cette structure insensée. Cet arbre coupé de sa sève, de son flux authentique, a besoin alors de la sève d’autrui, pour grandir, pour murir, pour exister et apparait la dépendance, la manipulation et, pire, l’absence.

Des idées simples se déposent et permettent à ton entendement de laisser émerger d’autres façons de voir, d’autres façons de comprendre et même parfois de retrouver une liaison avec l’arbre de vie qui vit encore en toi. Ce que tu lis te lit aussi, comme ce que tu cherches te cherche aussi.

Là, dans ces mots, ces idées, il y a comme quelque chose qui éclaire cette graine qui, en toi, ne grandit plus, alors ne t’inquiète pas, elle est bien en toi, encore. Le tout est toujours dans la partie et donc l’infini dans le fini.

La sens-tu, cet infini en toi ? Si oui, focalise-toi sur ce que tu ressens et laisse cette graine en toi émerger, éclore et te montrer enfin le chemin sensitif, vertical, vibratoire pour retrouver le chemin de ta maison.

Il n’y a pas de piège, dans ce que tu ressens, il n’y a qu’une invitation puissante à te retrouver toi-même. À retrouver l’arbre de vie que tu es, et ainsi à sentir à nouveau la conscience totale et infinie émerger de toi. Vois-tu, tu es bien plus que tout ce que tu imagines ici-bas.

Alors, n’imagine plus, juste laisse-toi guider par ce que tu ressens. Sens cela, agir, œuvrer en toi et laisse ce qui est là en toi faire ce qu’il a à faire pour défaire ces images, ces reflets et qu’enfin tu découvres là où tout se reflète ou du moins, là d’où proviennent tous les reflets.

C’est là où tu es sans cesse ! C’est là où l’arbre de vie fleurit à jamais ! C’est là où ta conscience, ta présence, ta vaillance, ta puissance est là. Vois-tu ce qui ne se montre pas mais qui se vit ? Là est le chemin du pèlerin infini !

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