Regarde bien ce mouvement sans fin qui te draine à rester dans sa dynamique infinie ! Sent en toi, tout son poids, toute son apesanteur afin de prendre conscience qu’il est là pour t’abaisser sans cesse. Abaisser ton énergie, ta vibration et ainsi t’abaisser toi-même, afin que tu finisses par te croire si petit, si insignifiant, et donc si incapable que tu deviens, à jamais, dépendant du système, des autres, et donc de ce monde.

Regarde bien cet asservissement total de l’être humain, car ça atteint tout son apogée actuellement ! Vois comment l’être se voit et s’annule en se percevant si petit, si faible, si dépendant. Regarde à quel niveau de croyance il a fini par se perdre dans les méandres d’un labyrinthe si monumental qu’il ne peut plus retrouver son centre. Là pourtant, où est enfermée sa véritable voie et donc sa seule porte de sortie.

Ses pensées alimentent ses croyances, qui deviennent peu à peu les murs mêmes qui l’enferment. Plus il pense, plus il croit et plus il se crée sa propre prison, sa propre tombe. Il est voué à se créer lui-même sa propre perdition, mais il ne le sait pas, il ne le comprend même pas, car tout ce qu’il comprend est là pour le perdre dans les méandres abyssaux d’un monde toujours plus illusoire.

Regarde bien ce mouvement sans fin qui te draine à rester dans sa dynamique infinie ! Sent en toi, tout son poids, toute son apesanteur afin de prendre conscience qu’il est là pour te montrer sans cesse tout ce qui n’existe pas. Tant que tu prendras pour toi tout ce qui se montre en toi, tu seras pris dans son flot infini et donc dans sa dynamique sans fin.

Ce monde que tu vis ne peut avoir de fin, puisque son but est de t’y entrainer sans cesse. Seul toi, en ta conscience, peux, quand tu comprends enfin cette voie qui ne peut s’arrêter, ne plus l’écouter, et donc t’en détourner définitivement. Alors là, tu pourras voir autrement, comprendre réellement et donc savoir la différence entre ce qui est et tout ce qui n’est pas.

Sans ce savoir, tu ne verras que du feu, que des ombres, et donc qu’un monde bâti sur les flammes de l’illusion. L’illusion est partout parce qu’elle est entretenue en toi ! Tout l’éphémère provient de toi, de ce que tu entretiens et de ce qui t’alimente. As-tu conscience de ce qui s’alimente de toi ?

Es-tu l’aliment de ta propre expérience ou es-tu l’aliment d’autres qui expérimentent en toi ce monde ? Cette question est là pour éclairer en toi ce qui s’alimente en toi et donc ce que tu vivras en ton monde.

Quand tu comprends enfin tout ce subterfuge, utilisé sans cesse dans ton expérience, tu as alors la possibilité de mettre en place un plan de sauvetage, un plan de sortie et donc de libération extrême. Mais ce plan, toi seul pourra le créer, le murir et l’imaginer. Toi seul as la capacité de prendre conscience de ce qui ne va pas dans ton monde afin de pouvoir y pallier.

Je te partage seulement comment, moi, à travers ma propre expérience, je l’ai mis en place, je l’ai mûri et donc imaginé. J’ai compris que le plus grand des pouvoirs est de pouvoir prendre conscience de ce qui se passe en soi afin de ne plus être l’aliment d’autres choses, mais exclusivement de soi-même.

J’ai arrêté de suivre ce courant éphémère. Je me suis débranché du courant mental et je me suis ouvert au courant naturel qui se cachait derrière. Dans ce flux, je me suis laissé être afin de découvrir dans mon expérience de tous les jours ce qui est à comprendre et pas plus (c’est important).

J’ai repris les rênes de la vie à mon mental, à mon ego, à mon personnage afin de les donner exclusivement à l’expérience de la vie. C’est l’expérience qui me grandit et plus ma tête, et cela fait toute la différence pour mon apprentissage de vie. Je me découvre à chaque instant, car je suis devenu un être ouvert totalement au présent que me fait la vie à chaque instant.

Je suis devenu ainsi transparent afin de pouvoir faire l’expérience de la lumière. Je suis vide, et parce que je suis totalement vide, l’expérience de la lumière devient possible. Cette expérience est l’essence de notre vie et, partout où nous sommes, nous pouvons, en continuant de vivre notre vie, la vivre tout autrement.

Nous sommes si habitués à être plein de soi-même que nous n’avons même pas idée que l’on puisse expérimenter la vie en étant vide de tout. Alors ce vide permet de nous ancrer dans l’expérience de la lumière puisqu’elle nous atteint enfin. En effet, elle ne pouvait pas venir jusqu’à nous puisque nous étions sans cesse remplis à ras bord pour nous faire voir un monde qui n’existe pas.

Quand nous ne sommes plus pleins, nous ne voyons plus ce monde, mais un autre monde. C’est intéressant de comprendre la puissance de ce qui se trouve en nous. Ce qui nous alimente alimente le monde extérieur, puisqu’ils ne font qu’un. Quand il n’y a plus rien en soi qui fait barrage à la lumière de la source originelle, alors, elle nous atteint, elle nous alimente, elle nous élève, elle nous réchauffe, elle nous éclaire et donc finalement elle nous grandit jusqu’à elle.

N’est-ce pas merveilleux ?