N’oublie jamais que tout passe !
Je jette ici, des mots aux quatre vents de toutes nos temporalités ! Ces mots, ces idées sont là pour t’aider à percevoir le véritable flux temporel qui se cache à travers tous les hauts et les bas de ton existence. Sache qu’au-delà de tous ces mouvements qui te bercent ou te poussent, persiste un seul véritable flux qui s’ancre exclusivement dans l’instant présent.
Toi, qui tu es réellement, émerges constamment de ce moment présent, mais toi, qui tu te crois être autrement, navigues constamment sur d’autres routes qui œuvrent dans des temporalités totalement illusoires, telles que l’avant et l’après dans lesquels tu te projettes sans cesse. Ainsi existent et persistent plusieurs temporalités éphémères qui t’élancent sans cesse hors de ta temporalité réelle.
Dans tous ces flux, dans toutes ces routes temporelles, tout passe par toi. C’est essentiel de comprendre que tout passe par toi et même que tout passe à travers toi. Ce qui se passe est l’essence même de tout ce que tu vis et comme tout passe, toi à la fin, tu seras là, ouvert à nouveau à ta réelle temporalité qui pourra alors t’acheminer vers l’expérience unitaire de tout ce que tu es.
N’oublie jamais que tout passe, peu importe ce qui t’arrive dans ta vie, tout passera à travers à toi. Mais à travers toi, il y aura des choses qui te toucheront et d’autres pas. Ces choses qui te toucheront seront là pour t’aider à comprendre ce qui te remplit, ce qui te constitue et donc ce qui te bloque tout en même temps.
Tout ce que tu vivras alors, sera là pour t’aider ou pas à mieux te découvrir. Tant que tu souffriras de tout ce qui t’arrive, c’est que tu ne seras pas encore prêt à percevoir que ce que tu vis est là pour t’aider à dépasser ce qui te bloque. C’est très important de comprendre cela, car tout passe par cette prise de conscience.
Ce qui bloque est ce qui ne passe pas et s’arrête à toi, et s’arrête donc en toi. Tant que tu ne percevras pas que ce qui te touche extérieurement provient de ce qui s’agite en toi, alors tout passera sans cesse, en te faisant réagir sans vraiment comprendre le pourquoi du comment. Tant que tu ne comprendras pas ce qui t’agite intérieurement, tu ne pourras pas non plus comprendre ce qui t’agite extérieurement et vice versa.
Ainsi, tout est là pour t’agiter, pour te faire souffrir, l’un et l’autre sont équivalents… pour te faire bouger et à travers ce mouvement incessant, tout est mis en place pour te faire découvrir ce qui te bloque et donc ce qui interfère en toi. Ce qui interfère, arrête l’œuvre de la vie, arrête le mouvement même de la vie, et ce mouvement est là pour te faire avancer vers toi-même, vers la redécouverte de qui tu es réellement.
Quand le mouvement s’arrête, c’est qu’en toi, il y a des frottements avec des choses, comme des croyances qui te leurrent et te perdent à voir des choses qui n’existent pas et qui pourtant te font réagir, te font bouillir, te font donc du mal.
Cela te fait souffrir en réalité, car tu es malentendant, et si cela continue, c’est la maladie qui viendra te faire réagir parce que tout est une question d’entendement. Le dit de la vie infinie sans cesse s’exprime à travers toi, mais comme tu ne sais plus l’écouter, tu l’entends mal et c’est seulement pour cela que tu deviens mal-entendant.
Si tu n’entends plus l’œuvre de la vie dans son mouvement qui est un message incessant, tu ne peux plus comprendre tout son élan, toute son essence et donc tout son devenir, car l’un et l’autre vont de concert. Tout est une question d’harmonie et donc tout ce qui t’arrive sert ou pas cette harmonie en toi.
Tant que tu réagis à toutes ces choses en toi qui n’existent pas, le mouvement de la vie s’arrête et active en toi, à travers tout ce bouillonnement, toutes ces choses que tu prends pour réelles et qui ne le sont pas. Ce qui te fait réagir te désharmonise et pour cela, tu es déstabilisé, et immanquablement, cela te met hors de toi. Quand tu es hors de toi, tu n’es plus là, et donc plus présent au réel de ta vie. A travers toute cette absence, tu finis par t’habituer à exister à l’intérieur de cet abyme.
Cet abyme est un fléau permanent, car il crée des myriades de trames temporelles éphémères dans lesquelles tu te perds sans cesse. Ce fléau est l’expérience du temps et l’expérience du temps t’empêche de retrouver ce présent qui seul te remet dans le mouvement de la vie.
N’oublie jamais que tout passe, mais que pour passer, il doit n’y avoir plus rien qui fait barrage au mouvement même de la vie. Ce mouvement est l’élan qui te pousse à expérimenter ton être, et donc c’est la dynamique même qui te révèle peu à peu ta croyance d’être totalement séparée.
Le mouvement de la vie est là pour déconstruire cette croyance illusoire de séparation vers ce que tu es de toute éternité, soit un être uni, infini, complet, total. C’est cela l’œuvre de la vie, mais tant que tu croiras agir de toi-même, tu obstrueras l’œuvre de la vie et donc tu l’empêcheras d’agir à travers toi.
Ce mouvement vital, peu importe où tu te trouves, sera toujours présent puisqu’il est l’essence même de tout ce que tu as à vivre, puisqu’il permet de créer des paliers de retour à ce que tu es entièrement. Comprend cela, car c’est la base et le plancher même dans lequel toutes les autres réalités prennent existence, consistance et vie.
Quand tu perçois et comprends ce qui est là sans cesse en toi, et que ce qui en toi te pousse constamment à avancer, même quand tout va mal, alors tu sais que tout ira pour le mieux dans ta vie. C’est cette compréhension qui fera toute la différence, puisque tu sauras que cela a du sens à vivre tout ce que tu vis tous les jours. Ainsi, tu retrouves le sens réel de ta vie, qui est la direction du mouvement que tu dois expérimenter pour redécouvrir qui tu es entièrement.
Comme pour l’instant, tu n’es plus entier, mais enfermé dans la croyance que tu es séparé, que tu es une personne, que tu es un être particulier avec une histoire bien définie, tu dois apprendre qu’il y a un sens au-delà de tout ce que tu as vécu. Ainsi, de l’illusion dans laquelle tu es comme emboité par différentes formes, l’œuvre de la vie, une fois que tu auras su retrouver l’expérience de l’instant présent, te permettra de te révéler chaque forme qui te cloisonne et te limite afin de toutes les dépasser, et donc de toutes les transcender.
Au-delà de cette base, quand le processus n’est pas compris et donc pas perçu concrètement, on peut se perdre à croire que tout ce que l’on vit est insensé et donc inutile, illusoire, sans intérêt et donc on peut finalement croire pouvoir tout faire ou pire, faire du mal à l’autre. Et même à l’extrême, se servir de l’autre comme d’une chose et non comme d’un être ou d’une conscience afin de l’utiliser à ses propres fins.
Il est important de comprendre là où l’être qui se perd peu concrètement aller, dans le but d’entrevoir les bornes inimaginables de ce monde infernal. Ces bornes sont pourtant sans cesse atteintes par une minorité d’êtres qui gouvernent et commandent ce monde. Là, aux antipodes de l’œuvre de la vie, existe et persiste l’œuvre de la mort et sa griffe signe la réalité dans laquelle nous sommes.
Dans cette séparation à outrance et donc dans cet enfer qui est un enfermement incessant, nous tous, ignorant de notre sort et pire du sort collectif qu’utilisent tous ces êtres sombres pour nous hypnotiser et nous pousser à exister à travers cette folie douce, nous nous y perdons sans cesse. Dans cette perdition façonnée, fabriquée, nous avons cependant la possibilité de sortir de tous ces courants inversés, de tous ces flux falsifiés. Tous ces mouvements sont issus de l’expérience du temps illusoire et donc fantasmagorique et percevoir la structure chimérique temporelle, peut permettre d’en sortir pour s’ancrer au seul présent de sa vie.
N’oublie jamais que tout passe ! Toutes ces expériences temporelles illusoires dans lesquelles tu sembles te battre contre toi-même, comme l’expérience réelle du présent de ta vie qui t’achemine à ce que tu es de toute éternité, tout cela passera puisque c’est toi qui passeras à travers le chemin infini qui te relie à toute ton infinité.
N’oublie jamais que tout passe, puisque tu es là pour que tu puisses passer à travers tout cela.
Tout cela est le chemin qui te permettra de retrouver l’expérience réelle de ton être le plus sacré, celui qui est infiniment UN, TOTAL, ENTIER, et surtout RÉEL.