On ne peut se perdre indéfiniment…

On ne peut se perdre indéfiniment…

Il y a des mots qui ont un sens pour certains et un autre pour d’autres. Mais les mots portent en chacun d’eux une certaine signification qui peut varier à l’infini. À travers cette variation de sens, on comprend certaines choses au début puis d’autres ensuite.

Ainsi il y a dans les mots de la vie, ry donc une infinité de sens qui nous oriente constamment vers soi, même si on ne s’en rend pas compte. Toutes les histoires que l’on se raconte, même si elles ne sont pas vraies, elles restent pourtant le socle sur lequel on évolue et donc elles sont la base de ce qui nous supporte.

Notre évolution en ce monde même si cela ressemble bien plus à une involution, réelle, concrète sert pourtant constamment de base et de repère vers son propre dépassement. Ainsi on ne peut se perdre indéfiniment puisque nous avons tout en nous, même si nous avons oublié le réel sens de ce que l’on est authentiquement, même si cela n’est pas encore conscient, cela reviendra imperceptiblement.

Nous sommes finalement tout ce que nous cherchons mais avant de le comprendre concrètement dans sa vie, on part en quête de ce que nous croyons manquer, de ce que nous imaginons être bon pour soi. Ainsi c’est cette quête même insensée qui nous perd tout en nous permettant quand même aussi de pouvoir enfin nous retrouver.

C’est pour cela que l’on ne peut se perdre indéfiniment ! Puisque tout est là, en soi, et que même si on partait au fin fond de l’univers ou même au fin fond de toutes ces terres inconnues, il resterait le plus important. Le plus important, c’est soi, c’est sa conscience, sa présence, son être qui est la base même où toute expérience peut éclore et s’expérimenter.

Quand on comprend finalement qu’il n’y a rien à chercher mais seulement tout à trouver en soi, que peut-on faire ? Là est la question essentielle ! Quand on se comprend comme un tout, comme une infinité, qu’est-ce qui pourrait bien nous manquer ?

Ne serait-ce pas ce genre de croyances qui nous feraient nous prendre pour ce que l’on n’est pas, tout en transférant constamment toute notre autorité sur autrui, car nous les imaginons bien plus puissants que soi. Ne serait-ce pas ce genre de croyances qui nous feraient nous prendre pour ce que l’on n’est pas, tout en transférant constamment toute notre autorité sur autrui, sur les puissants, les gouvernants, les sachants ?

Nos maîtres intérieurs, ceux qui ont toute l’autorité à nos yeux, ne serait-ce pas cela qui nous rabaisse à nous prendre pour tout ce que l’on n’est pas, tout en donnant en contrepartie tout ce dont nous imaginons avoir besoin d’eux ? Ce besoin d’avoir besoin des autres pour exister en ce monde, n’est-il pas finalement le moteur de la matrice infernale ?

Qui, à travers toutes ces croyances rapportées, donne puissance et pouvoir aux autres, peu importe ce qu’ils sont. Ils peuvent bien être les contrôleurs de monde, les archontes entre les réalités mêmes, ou même être des dieux ou des démons, ou même des extraterrestres, ils ne sont puissants que de la puissance qu’on leur donne.

C’est nous qui donnons aux autres cette puissance, tout en leur transférant toute notre souveraineté. Cette puissance que nous donnons, nous pouvons aussi la percevoir et donc l’intégrer dans le courant de notre existence afin de comprendre notre dépendance aux autres. Cette dépendance est le ciment de cette réalité matricielle, astrale, irréelle !

Quand on arrive à faire face à toute cette structure de croyance, qui est là comme interface entre notre réalité et la réalité matricielle, on peut l’intégrer, la dépasser, et donc transcender même cette matrice mentale, astrale, infernale.

Ce chemin est en soi, dans son for intérieur, face à toutes les projections qui nous fondent dans un théâtre irréel et pas dans le monde du dehors ! Il est dur, contraignant car il nous met face à nous-mêmes, face à nos ombres, face à nos peurs et donc à nos doutes. C’est dans ce face à face que l’on pourra se voir réellement comme on est, et plus comme on croit.

On devra affronter chaque croyance de notre personnalité qui a servi à établir toutes nos dépendances avec le monde et les autres. C’est à travers toutes ces dépendances que nous sommes impuissants ! Dépasser ces dépendances, c’est intégrer tout ce que l’on a cru et donc tout ce qui nous a manipulés à croire aux puissants.

Il n’y a rien de plus puissant que soi, que ce qui est là en nous ! Cette puissance est tellement infinie que nous pouvons la donner et ainsi être utilisés contre nous. Mais finalement, quand nous reprenons conscience de ce que l’on est en transcendant tout ce que l’on a cru, nous redevenons la puissance infinie de tout.

Nous rétablissons alors dans notre expérience notre souveraineté et donc nous nous retrouvons comme les créateurs infinis de toute chose comme de toute réalité. Nous sommes cela et personne d’autre que toi ne pourra à nouveau l’établir dans ta vie !

Aller à la barre d’outils